DUBAÏ: Mardi, le ministère bahreïni de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme et le département américain du Commerce ont signé un protocole d’entente pour promouvoir les affaires bilatérales en créant une zone commerciale américaine à Bahreïn.
La nouvelle zone doit permettre de renforcer la coopération économique, commerciale et industrielle entre les deux pays, rapporte l’agence de presse bahreïnie (BNA).
Conformément aux termes du protocole d’entente, les États-Unis et Bahreïn feront la promotion de la zone en tant que centre régional pour le commerce, l’industrie, la logistique et la distribution entre les entreprises américaines à Bahreïn, dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et à l’international.
La signature du protocole d’entente devrait donc encore renforcer le partenariat entre les deux pays, qui ont une longue histoire de coopération économique et sécuritaire solide.
Le volume de marchandises échangées entre les États-Unis et Bahreïn a atteint 2,45 millions de dollars en 2019 (1 dollar = 0,82 euro), auxquels s’ajoute 1,5 milliard de dollars supplémentaires en services, selon les statistiques de 2020.
«Notre région présente de nombreuses opportunités économiques. Établir une zone commerciale à Bahreïn est donc une occasion idéale pour les entreprises américaines qui veulent investir et élargir leurs activités», affirme le ministre bahreïni de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Zayed ben Rashid al-Zayani.
«Comme le permet un accord de libre-échange, ce partenariat ouvrira des horizons plus larges pour le renforcement des relations commerciales conjointes», ajoute-t-il.
Le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, souligne quant à lui l’importance de Bahreïn en tant que partenaire stratégique et commercial des États-Unis. Selon lui, la plate-forme permettra en outre de garantir la stabilité et d’assurer le développement du commerce américain dans toute la région du Golfe.
«La signature de ce protocole d’accord vient renforcer cet engagement commun et consolider la relation étroite entre les deux pays», ajoute-t-il.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com