En effet, le 6 février, une large partie de la France a été l’objet d’un phénomène météorologique apportant des vents chargés de sable et de fines particules en provenance du Sahara.
«Dans le massif du Jura, le ciel est demeuré orange toute la journée et ces particules atmosphériques se sont déposées au sol. La neige bien blanche le matin est devenue orange à son tour.» «Toutes les surfaces étaient recouvertes d’une fine couche de ces particules le soir», indique l’ACRO qui a alors fait un prélèvement sur toute la surface d’une voiture à l’aide de multiples frottis.
Ces frottis ont été transférés au laboratoire de l’ACRO pour une analyse de radioactivité artificielle par spectrométrie gamma (sur un détecteur GeHP). Le résultat de l’analyse est sans appel. Du césium-137 est clairement identifié. «Il s’agit d’un radio-élément artificiel qui n’est donc pas présent naturellement dans le sable et qui est un produit issu de la fission nucléaire mise en jeu lors d’une explosion nucléaire.»
«Considérant des dépôts homogènes sur une large zone, sur la base de ce résultat d’analyse», l’ACRO estime qu’«il est retombé 80 000 Bq au km2 de césium-137». «L’épisode du 6 février constitue une pollution, certes, très faible, mais qui s’ajoutera aux dépôts précédents (essais nucléaires des années 1960 et Tchernobyl).»
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