Ces derniers mois, les statistiques sur les crimes violents ont confirmé une tendance troublante: les taux d'homicides aux États-Unis, depuis longtemps en déclin, ont grimpé en flèche en 2020. Les premiers signes suggèrent que cela continue. De nombreuses villes ont signalé de nouveaux pics de taux de meurtres au début de 2021.
De nombreux commentateurs blâment la pandémie pour la violence. D'autres attribuent le pic à des achats d'armes à feu records ou affirment que les manifestations contre la brutalité policière ont sapé l'efficacité du maintien de l'ordre, ouvrant la porte au chaos.
Ce sont des arguments séduisants. Mais si l'on se fie au passé, ils se trompent. Au lieu de cela, le pic de notre taux de meurtres est plus probablement le produit de tout autre chose: l'instabilité politique.
Les historiens — Roger Lane, Eric Monkkonen et d'autres — ont longtemps cherché à expliquer pourquoi les taux de meurtres ne sont pas statiques, mais augmentent et diminuent avec le temps. Cela a été vrai aussi bien dans les pays européens qu'aux États-Unis, même si chaque pays a enregistré des taux différents à des moments différents. De plus, certains cycles de hausse et de baisse des meurtres durent quelques années; d'autres s'éternisent pendant des décennies.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.