Les femmes libanaises n'ont pas eu la chance de se construire une image d'elles-mêmes qui corresponde à leur poids et à leur influence ou qui décrit leur lutte pour gagner leur poids et leur influence.
Il est vrai que le Liban a connu de nombreuses femmes intellectuelles, écrivaines, artistes et universitaires de premier plan, ainsi que de nombreuses femmes d'affaires, professionnelles, journalistes, militantes et activistes qui se sont battues jusqu'au bout pour ce en quoi elles croyaient.
La révolution colorée de 2019-2020 a également été un terrain remarquable pour exposer la présence brillante et active des femmes.
Ces développements vont à l'encontre de l'image traditionnelle profondément enracinée des femmes – la mère et la femme – l'épouse et la femme – la fille ou la sœur, sans parler du «beau sexe» et des «dames de salon» qui s’occupent des activités folkloriques, festivals touristiques ou institutions qualifiées de philanthropiques.
Il y a trois semaines, l’image de la femme libanaise s’est enrichie d’une manière extrêmement éclatante et substantielle. La triste occasion de l'exécution de Lokman Slim nous a orientés vers les trois femmes de la même maison qui pleuraient le même grand homme assassiné.
Ces trois femmes qui ont été mises sous les projecteurs des médias par le crime manifestent un Liban différent, pluraliste et coloré, un Liban de renaissance et d’illumination qui transcende les identités et les sectes, et défend les victimes et les faibles.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.