Arrestations au Canada et en Australie pour racket contre un élu irakien

Vue de Sydney, Australie. (Photo, AFP/Archives)
Vue de Sydney, Australie. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Jeudi 25 février 2021

Arrestations au Canada et en Australie pour racket contre un élu irakien

  • Les interpellations ont été menées à Sydney et à Edmonton (ouest du Canada) dans le cadre d'une opération coordonnée
  • Ces méfaits visaient la famille d'un « haut responsable politique irakien », a indiqué la police australienne sans révéler son identité

MONTREAL : Quatre personnes soupçonnées de tentative de racket visant un homme politique irakien de premier plan ont été arrêtées en Australie et au Canada après une campagne d'intimidation qui a duré plus d'un an, ont annoncé mercredi les polices de ces deux pays.

Les interpellations ont été menées à Sydney et à Edmonton (ouest du Canada) dans le cadre d'une opération coordonnée, après une série d'attaques contre une résidence de la grande ville australienne et une tentative de racket en ligne menée depuis le Canada.

Ces méfaits visaient la famille d'un « haut responsable politique irakien », a indiqué la police australienne sans révéler son identité. Cet élu a la double nationalité australienne et irakienne et « vit la plupart du temps en Irak ».

Selon des médias australiens, il s'agit du député Ahmed Assadi, membre de Hachd al-Chaabi, une puissante coalition de paramilitaires pro-Iran intégrée à l'Etat irakien.

Les attaques auraient commencé en décembre 2019, lorsque des hommes armés ont pénétré par effraction dans une résidence de Sydney, où ils ont agressé un adolescent de 16 ans et volé de l'argent.

Quelques mois plus tard, des coups de feu ont été tirés en direction de cette maison où se trouvaient deux adultes et trois enfants.

« Pendant cette période, la famille a reçu plusieurs demandes d'argent et des menaces envers sa sécurité via les médias sociaux et des lettres déposées à leur domicile », a précisé la police australienne.

La police canadienne a de son côté indiqué avoir remonté l'origine des tentatives d'extorsion à une adresse en Alberta.

Au Canada, un homme de 33 ans, Ghazi Shanta, et une femme de 32 ans, Diana Kadri, ont été arrêtés mardi puis formellement accusés d'extorsion et de complot en vue de commettre une extorsion, a précisé la police d'Edmonton (Alberta).

En Australie, les enquêteurs ont interpellé mercredi deux jeunes hommes âgés de 22 et 24 ans.

 


Le Hamas annonce le décès d'un détenu montré vivant dans une vidéo diffusée samedi

Des proches et des partisans des otages capturés par des militants palestiniens à Gaza lors des attentats du 7 octobre brandissent des pancartes lors d'une manifestation appelant à leur libération, à Tel Aviv le 9 mai (Photo, AFP).
Des proches et des partisans des otages capturés par des militants palestiniens à Gaza lors des attentats du 7 octobre brandissent des pancartes lors d'une manifestation appelant à leur libération, à Tel Aviv le 9 mai (Photo, AFP).
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  • Le sort de cet otage n'a pas non plus été évoqué par le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, dans son point presse samedi soir
  • Les brigades Ezzedine al-Qassam ont affirmé qu'il était décédé samedi, et ont imputé sa mort à des «blessures subies après que des avions de chasse sionistes (israéliens) ont pris pour cible le lieu où il était détenu»

TERRITOIRES PALESTINIENS: La branche armée du Hamas a annoncé samedi sur Telegram le décès d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du groupe islamiste le 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas souhaité commenter l'information dans l'immédiat.

Le sort de cet otage n'a pas non plus été évoqué par le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, dans son point presse samedi soir.

Sur la vidéo, l'otage a été identifié par le Forum des familles des otages -- une association représentant une partie des familles d'otages, comme étant Nadav Popplewell, un citoyen israélo-britannique de 51 ans du kibbutz Nirim.

Les brigades Ezzedine al-Qassam ont affirmé dans une vidéo qu'il était décédé samedi, et ont imputé sa mort à des "blessures subies après que des avions de chasse sionistes (israéliens) ont pris pour cible le lieu où il était détenu il y a plus d'un mois".

Peu auparavant le groupe armé avait diffusé une première vidéo.

Ces images d'une dizaine de secondes, et dont la date d'enregistrement n'est pas précisée, montrent l'otage, un œil tuméfié et l'air hagard, qui articule son nom, son âge. Il se tient debout devant un mur en carrelage blanc, dans un endroit qui paraît sombre.

Le message de la branche armée du Hamas, qu'Israël considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, est accompagné des hashtags écrits en arabe et en hébreu: "Le temps presse" et "votre gouvernement ment".

Cette vidéo survient au 218e jour de guerre et alors que les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour arracher une trêve à Gaza associée à la libération d'otages semblent dans l'impasse. Les délégations des pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) ont quitté Le Caire jeudi sans accord à l'issue de pourparlers.

Samedi soir, des centaines de manifestants scandaient des slogans contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu devant sa résidence officielle à Jérusalem, l'accusant lui et son cabinet d'avoir abandonné les otages de Gaza.

Une manifestation contre le gouvernement rassemblant plusieurs dizaines de milliers de personnes a également eu lieu à Tel-Aviv où des échauffourées ont éclaté entre la police et les manifestants.

La guerre a éclaté le 7 octobre lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque sans précédent contre Israël, faisant plus de 1.170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et de libérer les otages, et lancé une offensive qui a fait jusqu'ici 34.971 morts, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

D'autres vidéos d'otages ont déjà été diffusées par des groupes armés palestiniens depuis le début de la guerre, vidéos dénoncées par Israël comme de la manipulation psychologique pour faire pression sur le gouvernement israélien.


Bombardements israéliens meurtriers à Gaza, nouvelles évacuations de Rafah

Des chars de l'armée israélienne prennent position dans le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (File/AFP)
Des chars de l'armée israélienne prennent position dans le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (File/AFP)
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  • Joe Biden a estimé samedi qu'un cessez-le-feu était possible «demain» dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages
  • La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant

RAFAH, Territoires Palestiniens : L'armée israélienne a mené samedi de nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza notamment à Rafah, et ordonné de nouvelles évacuations de cette ville du sud du territoire palestinien, menacée d'une offensive terrestre d'envergure.

Alors que les efforts de médiation en vue d'une trêve et de la libération d'otages semblent s'enliser, le président américain Joe Biden a lui estimé samedi qu'un cessez-le-feu était possible «demain» dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages.

Joe Biden a abordé le sujet après avoir averti Israël, mercredi, qu'il cesserait de lui fournir des obus d'artillerie et d'autres armes s'il attaquait Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tout en déplorant que des civils aient été tués par le largage de bombes américaines.

Ces dernières heures, des journalistes de l'AFP, des médecins et des témoins ont fait état de frappes à travers le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de sept mois de guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

L'entrée des aides humanitaires à Gaza est quasiment bloquée selon l'ONU depuis que les troupes israéliennes ont pénétré lundi dans l'est de Rafah et pris le point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois transportant des aides vitales à une population menacée de famine.

Au moins 21 Palestiniens ont été tués dans des bombardements dans le centre de la bande de Gaza et transportés à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, ce qui porte à 34.971 le bilan des morts, en majorité des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Des corps recouverts d'une toile blanche gisent sur le sol dans une cour de l'hôpital. Un homme se penche sur un sac mortuaire, serrant une main couverte de poussière. Les pieds d'un cadavre dépassent d'une couverture.

- «Où devrions-nous aller?» -

A Rafah, où s'entassent selon l'ONU quelque 1,4 million de Palestiniens pour la plupart déplacés par les bombardements israéliens et les combats, d'intenses frappes aériennes ont visé un secteur proche du point de passage, selon des témoins.

Des bombardements ont également touché le nord de la bande de Gaza, un territoire pauvre d'environ 40 kilomètres de long et 10 de large où vivent quelque 2,4 millions d'habitants.

L'armée a fait état «de dizaines de terroristes tués dans l'est de Rafah».

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure à Rafah, les troupes israéliennes mène depuis mardi des incursions dans l'est de la ville, après plusieurs ordres d'évacuation lancés par l'armée aux habitants de la zone.

Environ 300.000 Palestiniens ont quitté les quartiers est depuis le premier ordre d'évacuation le 6 mai, selon l'armée.

Un ordre similaire samedi indique que les zones désignées dans l'est de Rafah ont été «le théâtre d'activités terroristes du Hamas».

Des journalistes palestiniens ont été ensuite vus démonter leurs tentes et ranger leur matériel, s'apprêtant à quitter le secteur.

«Nous sommes perdus. Que devons-nous faire? Où devrions-nous aller?», déplore Wissam Yassin, une journaliste.

Farid Abou Eida, qui avait fui la ville de Gaza pour Rafah, est contraint de trouver un nouveau refuge. «La situation devient de plus en plus dangereuse et les bombardements se rapprochent. Nous ne savons pas où aller. Il n'y a plus d'endroit sûr.»

- Décès d'un otage selon le Hamas -

Dans le nord de la bande de Gaza, l'armée a émis des ordres d'évacuation de Jabaliya et Beit Lahia, et fait état d'une «opération d'envergure» dans le quartier de Zeitoun dans la ville de Gaza. Selon elle, le Hamas «essaye de se reconstruire» dans plusieurs zones.

Les ordres d'évacuation ont été qualifiées d'«inacceptables» par le président du Conseil européen Charles Michel, qui a appelé Israël à ne pas mener une «opération terrestre à Rafah».

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une «catastrophe humanitaire colossale» en cas d'assaut à Rafah, ville considérée par Israël comme le dernier bastion du Hamas dans le territoire palestinien.

Rappelant l'opposition de l'UE sur ce point, le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell a jugé «intolérable» l'évacuation de la population massée à Rafah vers des «zones non sûres» était «intolérable».

La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant.

Elle a imputé sa mort à des «blessures subies après que des avions de combat sionistes (israéliens) ont pris pour cible le lieu où il était détenu il y a plus d'un mois».

Sollicitée, l'armée n'a pas souhaité commenter l'information dans l'immédiat.

En soirée, des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer le retour des otages. «Ramenez les maintenant!», lit-on sur une pancarte brandie par un manifestant.

- Tensions à l'Eurovision -

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, faisant plus de 1.170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes du Hamas, l'acheminement de l'aide reste «extrêmement difficile», selon le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Samedi, de nouvelles roquettes ont été tirées de Rafah vers le passage d'aides de Kerem Shalom près de Rafah, selon l'armée.

A des milliers de kilomètres de là, la guerre à Gaza qui agite plusieurs universités dans le monde, s'est invitée aussi à l'Eurovision de la chanson qui se tient à Malmö en Suède, sur fond de protestation contre la participation israélienne au concours.

 

-Deux médecins tués -

Par ailleurs, les services de sécurité civile du Hamas ont annoncé dimanche que deux médecins avaient été tués dans des frappes israéliennes sur la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.

«Les corps du docteur Mohammed Nimr Qazat et de son fils, le docteur Youssef, ont été découverts en raison d'une frappe sur la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et ils ont été transférés à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa» de la ville, a indiqué cette source.


Les autorités saoudiennes accueillent le premier groupe de pèlerins du Hajj arrivant à Médine

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
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  • Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins,
  • La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction

RIYAD : La présidence des Affaires religieuses en Arabie saoudite a accueilli le premier groupe de pèlerins arrivés à Médine à la Mosquée du Prophète pour accomplir le pèlerinage du Hajj, comme l’a rapporté vendredi l'agence de presse saoudienne.

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d'orientation dans leurs langues respectives.

Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins, de créer une atmosphère de dévotion religieuse et de garantir le succès de leur voyage de foi.

La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction, conformément aux aspirations et aux directives des dirigeants saoudiens.