Irak: l'ambassade américaine visée par des roquettes

Une source de sécurité a précisé qu'au moins une roquette avait touché le siège de la Sécurité nationale, située à proximité de la mission diplomatique américaine.(AFP)
Une source de sécurité a précisé qu'au moins une roquette avait touché le siège de la Sécurité nationale, située à proximité de la mission diplomatique américaine.(AFP)
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Publié le Lundi 22 février 2021

Irak: l'ambassade américaine visée par des roquettes

  • Au moins deux roquettes sont tombées dans la Zone verte, qui abrite également des institutions étatiques et autres représentations diplomatiques, selon un communiqué des services de sécurité irakiens
  • D'autres se sont écrasées dans les zones résidentielles situées autour de ce quartier ultrasécurisé. Un parking du quartier de Harithiya a été touché

BAGDAD : Une salve de roquettes a visé lundi la Zone verte de Bagdad, qui abrite notamment l'ambassade des Etats-Unis, ont indiqué à l'AFP des sources de sécurité, la troisième attaque contre des intérêts occidentaux en Irak en une semaine.

Au moins deux roquettes sont tombées dans la Zone verte, qui abrite également des institutions étatiques et autres représentations diplomatiques, selon un communiqué des services de sécurité irakiens. 

Une source de sécurité a précisé à l'AFP qu'au moins une roquette avait touché le siège de la Sécurité nationale, située à proximité de la mission diplomatique américaine.

D'autres se sont écrasées dans les zones résidentielles situées autour de ce quartier ultrasécurisé. Un parking du quartier de Harithiya a été touché, a indiqué un témoin à l'AFP. 

Une salve de roquettes avait frappé le 15 février une base militaire accueillant des troupes étrangères dans l'aéroport d'Erbil, capitale du Kurdistan irakien, selon la coalition dirigée par les Etats-Unis qui aide depuis 2014 l'Irak à combattre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Un entrepreneur civil étranger travaillant avec la coalition antijihadistes a été tué et neuf personnes ont été blessées.

De nombreuses roquettes ont aussi frappé tout le nord-ouest de la ville d'Erbil, y compris des quartiers résidentiels, où elles ont blessé cinq civils, dont l'un est décédé lundi des suites de ses blessures.

Il s'agissait de la première attaque de ce type depuis près de deux mois contre des installations militaires ou diplomatiques occidentales en Irak, après des dizaines d'incidents similaires l'an dernier attribués à des groupes chiites pro-Iran.

Samedi, des roquettes ont visé la base aérienne de Balad, au nord de Bagdad, où les forces irakiennes stockent des avions F-16, blessant au moins un employé irakien d'une entreprise américaine en charge de la maintenance des appareils, selon des sources de sécurité.

L'attaque d'Erbil a été revendiquée par un groupe peu connu qui se fait appeler Awliyaa al-Dam ou «Guardians of Blood» («Les Gardiens du sang»). Le groupe a affirmé dans un communiqué en ligne qu'il continuerait à viser les forces américaines en Irak.

Plusieurs pays occidentaux ont condamné ces tirs de roquettes, avertissant que des attaques contre la coalition ne seraient «pas tolérées». L'ONU a elle alerté que l'Irak pourrait plonger de nouveau dans l'instabilité.

 


L'Algérie justifie le refoulement d'un journaliste par l'hostilité de Jeune Afrique

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
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  • Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc
  • Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France

ALGER: L’Algérie met en cause les "positions hostiles" de l'hebdomadaire Jeune Afrique afin de justifier le refoulement d'un de ses journalistes à son arrivée à l'aéroport d'Alger, selon les déclarations du ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab.

"Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable", a déclaré jeudi le ministre algérien.

M. Laagab a assuré que "séparer les deux est difficile, mais en tant qu'algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisit de prendre des positions hostiles à l'Algérie et ceci est intolérable".

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc, le rival régional de l'Algérie.

"La question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées", a affirmé le ministre.

Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France.

Farid Alilat, établi depuis 2004 en France où il dispose d'une carte de séjour, se rendait pourtant régulièrement en Algérie.

Selon lui, les policiers l'ont interrogé notamment sur ses écrits, sur la ligne éditoriale de son journal, sur l'objet de son voyage, et sur les opposants algériens à l'étranger et ont fouillé ses deux téléphones et son ordinateur.

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné, dans un message sur X, une "expulsion sans justification" et dénoncé "une entrave inacceptable à la liberté de la presse".


Syrie: 20 combattants pro-gouvernement tués dans deux attaques de l'EI

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
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  • Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas
  • "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal"

BEYROUTH: Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas, a annoncé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs", selon cette ONG basée en Grande-Bretagne et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie. "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal", a ajouté l'OSDH.


L'Autorité palestinienne fustige le veto américain à l'ONU

L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
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  • Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU
  • Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions

RAMALLAH: L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre".

"Cette politique américaine agressive envers la Palestine, son peuple et ses droits légitimes représente une agression flagrante contre le droit international et un encouragement à la poursuite de la guerre génocidaire contre notre peuple (...) qui poussent encore davantage la région au bord du gouffre", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué.

Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU, ont ajouté les services de M. Abbas en remerciant les Etats ayant voté en faveur de l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU.

"Le monde est uni derrière les valeurs de vérité, de justice, de liberté et de paix que représente la cause palestinienne", a fait valoir l'Autorité palestinienne, qui siège à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions.