Les chutes de neige attirent les touristes à Tabuk en Arabie saoudite

Chaque année, la neige amène des touristes de tout le Royaume à Tabuk. (fourni)
Chaque année, la neige amène des touristes de tout le Royaume à Tabuk. (fourni)
Chaque année, la neige amène des touristes de tout le Royaume à Tabuk. (fourni)
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Publié le Vendredi 19 février 2021

Les chutes de neige attirent les touristes à Tabuk en Arabie saoudite

  • «Quel spectacle merveilleux, on dirait l'Europe. J’ai du mal à croire que cela se passe ici», s’enthousiasme un abonné Twitter
  • «Contrairement à ce que l’on croit, toutes les régions du Royaume ne sont pas chaudes toute l’année», explique Fahad Nazer

DJEDDAH: Après une énorme baisse de température pendant la nuit, les montagnes de Tabuk ont été recouvertes de neige jeudi matin. De nombreuses vidéos de la tempête ont circulé sur les réseaux sociaux, ainsi que des images montrant des chameaux couverts de neige qui se détendent avant le lever du soleil.

Les commentaires enthousiastes faits par les habitants de Tabuk ont suscité la jalousie des habitants des autres régions. Ces derniers ont pu admirer sur leurs écrans la neige qui tombait sur les sommets des montagnes d'Alan, Jabal al-Lawz et Ad-Daher.

Un abonné Twitter écrit: «Quel spectacle merveilleux, on dirait l'Europe. J’ai du mal à croire que cela se passe ici.»

Un autre, Mohammed al-Salem, exprime sa tristesse de ne pouvoir profiter des sommets enneigés: «Tabuk remporte le prix de la meilleure ville d’hiver. J'ai hâte de connaître un tel climat.»

Sama al-Koweït écrit quant à elle: «C’est à couper le souffle, en plein hiver. On va souvent trop loin pour chercher la neige, alors qu’elle est près de chez nous, à Tabuk. Je m’y rendrai sûrement après la pandémie.»

Chaque année, les chutes de neige attirent des touristes de tout le Royaume à Tabuk. Bien qu’ils soient moins nombreux cette année en raison de la pandémie, certains d’entre eux ont quand même traversé les Émirats arabes unis pour immortaliser le paysage avec leurs appareils photo, rapporte Al-Arabiya.

En bref

Les experts en météorologie déclarent que les températures dans l'extrême nord du Royaume devraient bientôt chuter encore plus. Les autorités ont lancé une alerte météo qui concerne certaines régions d'Arabie saoudite, notamment Riyad, La Mecque, Médine, Ach-Charqiya, Qassim, Haïl, Tabuk, Al-Hudud ach-Chamaliya, Al Baha, Asir, Jizan, Al Jawf et Najran.

 

D'autres ont utilisé les réseaux sociaux pour relayer les informations météo dans diverses régions du Royaume.

Le porte-parole de l’ambassade du Royaume à Washington, Fahad Nazer, écrit: «Le changement climatique est réel, mais il n’est pas rare non plus que cette région – Tabuk, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite – connaisse des chutes de neige. Contrairement à ce que l’on croit, toutes les régions du Royaume ne sont pas chaudes toute l’année.»

Les experts en météorologie déclarent que les températures dans l'extrême nord du Royaume devraient bientôt chuter encore plus. Les autorités ont lancé une alerte météo qui concerne certaines régions d'Arabie saoudite, notamment Riyad, La Mecque, Médine, Ach-Charqiya, Qassim, Haïl, Tabuk, Al-Hudud ach-Chamaliya, Al Baha, Asir, Jizan, Al Jawf et Najran.


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
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  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Au moins 322 enfants tués à Gaza en dix jours, selon l'Unicef

"La rupture du cessez-le-feu et la reprise d'intenses bombardements et opérations terrestres dans la bande de Gaza aurait causé la mort d'au moins 322 enfants et en aurait blessé 609 autres, soit une moyenne quotidienne de plus de 100 enfants tués ou mutilés au cours des dix derniers jours", a écrit l'agence onusienne pour l'enfance dans un communiqué. (AFP)
"La rupture du cessez-le-feu et la reprise d'intenses bombardements et opérations terrestres dans la bande de Gaza aurait causé la mort d'au moins 322 enfants et en aurait blessé 609 autres, soit une moyenne quotidienne de plus de 100 enfants tués ou mutilés au cours des dix derniers jours", a écrit l'agence onusienne pour l'enfance dans un communiqué. (AFP)
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  • L'Unicef a souligné que ces chiffres incluaient les enfants qui auraient été tués ou blessés dans une attaque du 23 mars contre le service de chirurgie de l'hôpital Nasser, dans le sud du territoire
  • "Le cessez-le-feu offrait un filet de sécurité dont les enfants de Gaza avaient désespérément besoin", a déploré dans le communiqué la patronne de l'Unicef, Catherine Russell

NATIONS-UNIES: La reprise de l'offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza a causé la mort d'au moins 322 enfants en dix jours dans ce territoire palestinien assiégé, a annoncé lundi l'Unicef.

"La rupture du cessez-le-feu et la reprise d'intenses bombardements et opérations terrestres dans la bande de Gaza aurait causé la mort d'au moins 322 enfants et en aurait blessé 609 autres, soit une moyenne quotidienne de plus de 100 enfants tués ou mutilés au cours des dix derniers jours", a écrit l'agence onusienne pour l'enfance dans un communiqué.

"La plupart de ces enfants étaient déplacés, s'abritant dans des tentes de fortune ou des habitations endommagées", a ajouté l'Unicef près de deux semaines après la reprise de l'opération militaire par Israël.

L'Unicef a souligné que ces chiffres incluaient les enfants qui auraient été tués ou blessés dans une attaque du 23 mars contre le service de chirurgie de l'hôpital Nasser, dans le sud du territoire.

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

"Le cessez-le-feu offrait un filet de sécurité dont les enfants de Gaza avaient désespérément besoin", a déploré dans le communiqué la patronne de l'Unicef, Catherine Russell.

Désormais, "les enfants sont à nouveau plongés dans un cycle de violences meurtrières et de privations", a-t-elle poursuivi.

Depuis la reprise de l'offensive, 1.001 personnes ont été tuées à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, portant le bilan total à 50.357 morts depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023.

Sur ce total, 15.000 sont des enfants, a encore rappelé l'Unicef.