Le directeur de l'AIEA en Iran samedi

Le gouvernement du président iranien Hassan Rouhani a souligné à plusieurs reprises qu'il ne souhaitait pas voir la fin des inspections. (Présidence iranienne via l'AFP)
Le gouvernement du président iranien Hassan Rouhani a souligné à plusieurs reprises qu'il ne souhaitait pas voir la fin des inspections. (Présidence iranienne via l'AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 17 février 2021

Le directeur de l'AIEA en Iran samedi

  • Le directeur général de l'AIEA se rendra à Téhéran samedi, a annoncé mercredi l'ambassadeur d'Iran auprès de l'organisation
  • Rafael Grossi, "se rendra à Téhéran samedi pour des discussions techniques avec l'Organisation de l'énergie atomique sur la manière de poursuivre la coopération à la lumière des nouveaux arrangements", a tweeté l'ambassadeur Kazem Gharibabadi

VIENNE : Le directeur général de l'AIEA se rendra à Téhéran samedi, a annoncé mercredi l'ambassadeur d'Iran auprès de l'organisation, quelques jours avant l'entrée en vigueur de la suspension de certaines inspections par la République islamique. 

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, "se rendra à Téhéran samedi pour des discussions techniques avec l'Organisation de l'énergie atomique sur la manière de poursuivre la coopération à la lumière des nouveaux arrangements", a tweeté l'ambassadeur Kazem Gharibabadi.


Discussions jeudi sur l'Iran entre Paris, Londres, Berlin et Washington


Les chefs de la diplomatie française, britannique et allemande discuteront jeudi avec leur homologue américain Antony Blinken du dossier iranien, alors que les Européens espèrent sauver l'accord encadrant le programme nucléaire de Téhéran, a annoncé mercredi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. 


Jean-Yves Le Drian recevra à Paris ses homologues Heiko Maas et Dominic Raab, qui seront rejoints en visioconférence par le secrétaire d'Etat américain, pour une réunion "principalement consacrée à l'Iran et à la sécurité régionale au Moyen-Orient", détaille le communiqué.


Vendredi dernier, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont averti l'Iran qu'il "compromettait" tout retour à des négociations pour sauver l'accord de 2015 encadrant son programme nucléaire avec ses violations répétées de ce texte, dernièrement encore sur la production d'uranium métal.


Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est attendu samedi à Téhéran, quelques jours avant l'entrée en vigueur de la suspension de certaines inspections par la République islamique. 


Depuis le retrait par l'ancien président américain Donald Trump de Washington de l'accord de 2015, l'Iran s'est retiré de la plupart de ses engagements clés. 


La nouvelle administration du président Joe Biden a exprimé sa volonté de revenir à l'accord, mais demande à l'Iran de s'y conformer pleinement en premier lieu. 


Téhéran se dit prêt à revenir à ses engagements mais réclame la levée des sanctions d'abord, et rejette les appels à élargir les termes de l'accord.


Le ministre saoudien de l’Environnement et de l’Eau dirige la délégation du Royaume au Forum mondial de l’eau

Le ministre saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, Abdelrahman al-Fadhli, dirige la délégation du Royaume participant au 10e Forum mondial de l’eau. (Agence de presse saoudienne)
Le ministre saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, Abdelrahman al-Fadhli, dirige la délégation du Royaume participant au 10e Forum mondial de l’eau. (Agence de presse saoudienne)
Short Url
  • Le Royaume a contribué à placer les questions de l’eau en tête de l’agenda international – une décision qu’il a adoptée lors de l’accueil du G20 en 2020
  • Il a mis en place des plans stratégiques pour garantir la sécurité de l’eau, renforcer les partenariats avec les institutions mondiales et scientifiques et consolider les capacités

RIYAD: Le ministre saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, Abdelrahman al-Fadhli, dirige la délégation du Royaume participant au 10e Forum mondial de l’eau à Bali et assistera à la session de haut niveau, au nom du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Le forum, inauguré par le président indonésien Joko Widodo, a débuté samedi et se poursuivra jusqu’au 25 mai, en présence de chefs d’État et de gouvernement, de ministres et de responsables de 180 pays et de 250 organisations internationales.

Une délégation de haut niveau représente le secteur de l’eau au sein du Royaume. Elle participera à une exposition qui met en valeur ses efforts dans le développement de l’industrie de l’eau à travers ses contributions régionales et internationales.

Un dialogue sera également organisé en marge du forum en préparation de l’accueil par le Royaume de la 11e session du Forum mondial de l’eau en 2027 à Riyad, sous le slogan «Action pour un avenir meilleur».

L’organisation de l’événement par le Royaume constitue également «une confirmation du rôle de l’Arabie saoudite dans le règlement des problèmes d’eau dans le monde et de son engagement en faveur des questions de durabilité environnementale, sur la base des services qu’elle a offert, au cours de décennies d’expérience mondiale pionnière, en matière de production, de transport, de distribution d’eau et de solutions techniques innovantes à ses défis», rapporte l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le Royaume a contribué à placer les questions de l’eau en tête de l’agenda international – une décision qu’il a adoptée lors de l’accueil du G20 en 2020 – et à mettre en place des plans stratégiques pour garantir la sécurité de l’eau, renforcer les partenariats avec les institutions mondiales et scientifiques et consolider les capacités à tous les niveaux, ajoute la SPA.

Le forum de cette année se déroule sous le slogan « L’eau pour une prospérité partagée» et abordera plusieurs sous-thèmes, notamment la sécurité et la prospérité de l’eau, la réduction et la gestion des risques de catastrophe et l’hydrodiplomatie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Irak: le Parlement échoue à élire son président

Une vue générale du parlement irakien à Bagdad, en Irak (Photo, Reuters).
Une vue générale du parlement irakien à Bagdad, en Irak (Photo, Reuters).
Short Url
  • Lors du vote de samedi, 311 des 329 députés étaient présents
  • De nombreux députés ne sont pas revenus pour un deuxième vote, les médias locaux partageant des vidéos d'une brève bagarre entre certains d'entre eux

BAGDAD: Les députés irakiens n'ont pas réussi à élire un président du Parlement samedi, aucun des deux principaux candidats n'ayant obtenu la majorité lors d'une séance tendue.

A la mi-novembre, la Cour suprême, plus haute instance judiciaire d'Irak, avait mis fin au mandat du précédent titulaire, l'influent politicien sunnite Mohamed al-Halboussi, après la plainte d'un député pour "falsification" de document.

Depuis, les parlementaires ont échoué à plusieurs reprises à élire un nouveau président en raison de querelles politiques et surtout de divisions entre les principaux partis sunnites.

Lors du vote de samedi, 311 des 329 députés étaient présents.

Le bureau parlementaire des médias a annoncé que 137 avaient choisi Mahmoud al-Mashhadani, le plus ancien membre du Parlement, et 158 avaient voté pour Salem al-Issawi, soit moins pour chacun des deux candidats que les 165 voix requises.

De nombreux députés ne sont pas revenus pour un deuxième vote, les médias locaux partageant des vidéos d'une brève bagarre entre certains d'entre eux et faisant état d'au moins un blessé.
 

Processus ardu 

La séance a ensuite été ajournée.

Dans ce pays majoritairement chiite, le Parlement est dominé par une coalition de partis chiites pro-iraniens.

La vie politique en Irak, pays multiethnique et multiconfessionnel, est régie par un partage du pouvoir entre les différentes communautés: le poste largement honorifique de président revient traditionnellement aux Kurdes, celui de Premier ministre aux chiites, tandis que la communauté sunnite est représentée par le président du Parlement.

Les élections et nominations de responsables aux plus hauts postes sont bien souvent des processus ardus qui peuvent durer plusieurs mois, compliqués par des tractations interminables et des accords âprement négociés.


Gaza: le bilan du raid israélien sur le camp de Nousseirat revu à 31 morts

De la fumée s'échappe après un bombardement israélien dans le centre de la bande de Gaza, le 18 mai 2024 (Photo, AFP).
De la fumée s'échappe après un bombardement israélien dans le centre de la bande de Gaza, le 18 mai 2024 (Photo, AFP).
Short Url
  • L'armée israélienne a dit vérifier ces faits
  • «Nous avons reçu vingt morts et plusieurs blessés après qu'une frappe aérienne israélienne a visé une maison qui appartenait à la famille Hassan dans le camp de Nousseirat»

GAZA: Une frappe aérienne israélienne a tué dimanche avant l'aube des dizaines de personnes dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza ravagée par plus de sept mois de guerre, ont rapporté l'hôpital Al-Aqsa ainsi que des témoins.

"Nous avons reçu vingt morts et plusieurs blessés après qu'une frappe aérienne israélienne a visé une maison qui appartenait à la famille Hassan dans le camp de Nousseirat", a indiqué dans un premier temps, un communiqué de l'hôpital Al-Aqsa. Plus tard dans la journée, ce bilan a été revu à 31 morts. Selon des témoins, la frappe a eu lieu au milieu de la nuit, vers 3H00 (00H00 GMT). L'armée israélienne a dit vérifier ces faits.