VIENNE : Le directeur général de l'AIEA se rendra à Téhéran samedi, a annoncé mercredi l'ambassadeur d'Iran auprès de l'organisation, quelques jours avant l'entrée en vigueur de la suspension de certaines inspections par la République islamique.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, "se rendra à Téhéran samedi pour des discussions techniques avec l'Organisation de l'énergie atomique sur la manière de poursuivre la coopération à la lumière des nouveaux arrangements", a tweeté l'ambassadeur Kazem Gharibabadi.
Discussions jeudi sur l'Iran entre Paris, Londres, Berlin et Washington
Les chefs de la diplomatie française, britannique et allemande discuteront jeudi avec leur homologue américain Antony Blinken du dossier iranien, alors que les Européens espèrent sauver l'accord encadrant le programme nucléaire de Téhéran, a annoncé mercredi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Jean-Yves Le Drian recevra à Paris ses homologues Heiko Maas et Dominic Raab, qui seront rejoints en visioconférence par le secrétaire d'Etat américain, pour une réunion "principalement consacrée à l'Iran et à la sécurité régionale au Moyen-Orient", détaille le communiqué.
Vendredi dernier, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont averti l'Iran qu'il "compromettait" tout retour à des négociations pour sauver l'accord de 2015 encadrant son programme nucléaire avec ses violations répétées de ce texte, dernièrement encore sur la production d'uranium métal.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est attendu samedi à Téhéran, quelques jours avant l'entrée en vigueur de la suspension de certaines inspections par la République islamique.
Depuis le retrait par l'ancien président américain Donald Trump de Washington de l'accord de 2015, l'Iran s'est retiré de la plupart de ses engagements clés.
La nouvelle administration du président Joe Biden a exprimé sa volonté de revenir à l'accord, mais demande à l'Iran de s'y conformer pleinement en premier lieu.
Téhéran se dit prêt à revenir à ses engagements mais réclame la levée des sanctions d'abord, et rejette les appels à élargir les termes de l'accord.