Manal Benchlikha, la chanteuse marocaine à la pointe du streetwear

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Publié le Mercredi 10 février 2021

Manal Benchlikha, la chanteuse marocaine à la pointe du streetwear

  • Ce prodige de la musique vient de présenter son nouveau projet: le lancement de sa marque de vêtements, Bari & Soch
  • Entre musique et mode, Manal ne laissera pas son cœur balancer et poursuit sereinement son chemin dans ses domaines de prédilection, toujours à force de travail

CASABLANCA : Manal Benchlikha, l’une des artistes pop marocaines les plus en vogue, revient sur le devant de la scène dans un tout nouveau registre. Si son succès dépasse les frontières et si ses tubes résonnent partout en Afrique ainsi que sur le vieux continent, la chanteuse, détentrice d’un Africa Music Award, n’a pourtant rien perdu de son humilité, ni de sa créativité. Ce prodige de la musique, au sourire lumineux et à la voix d’or, vient de présenter son nouveau projet. Un projet qui lui tient à cœur depuis plusieurs mois: le lancement de sa marque de vêtements, Bari & Soch. 

Une collection avant-gardiste

Son entrée dans l’univers de la mode était très attendue et elle s’est faite par la grande porte. Du haut de ses 27 printemps, Manal Benchlikha partage cette toute nouvelle aventure avec sa moitié, Moncef Guessous, et un couple d’amis, Meriem et Mehdi. Le nom de la marque n’a pas été choisi au hasard: Bari & Soch est le mix des noms de famille des quatre associés, deux lettres pour chacun d’entre eux. Une appellation également synonyme de liberté, force et indépendance. Des valeurs que l’artiste prône et défend avec ferveur.

Cette première collection, 100 % streetwear, comporte six pièces. Une édition limitée qui conviendra aussi bien à la gent féminine que masculine car les vêtements de la griffe sont unisexes. «On se retrouve toujours, avec Moncef, à porter la même chose. On s’est dit que l’on pouvait créer une ligne unisexe pour les couples qui veulent s’habiller de la même manière», explique l’interprète de Nta

Colorés ou unis, mais toujours à la pointe de la mode, les sweats et joggings oversize présentés ont une particularité. On y retrouve en effet des lettres calligraphiées en arabe, discrètement cousues sur le tissu. De petits détails qui font toute la différence et rendent ces articles made in Morocco uniques, avec en prime, des messages de motivation, d’espoir de révolte et de liberté.

«À travers cette marque, le message à faire passer, c’est de ne plus attendre que les choses changent toutes seules, il faut entreprendre, prendre des risques et ne pas avoir peur de l’échec», souligne l’artiste. 

Un style à la mode de chez nous!

Ainsi, la peur de l’échec ne semble pas faire partie du vocabulaire de la jeune entrepreneuse, bien au contraire. Manal et Moncef ont décidé de créer leur propre signature, chez eux, au Maroc. Manal Benchlikha et ses collaborateurs misent avant tout sur le savoir-faire marocain. Ils ont ainsi fait appel à des artisans nationaux pour confectionner, dans le Royaume, les différentes créations de la marque. Et la Moroccan Touch, ne s’arrête pas là. Le choix des couleurs et matières n’est pas fortuit. Il est en effet  représentatif de l’ambiance et de l’atmosphère des villes marocaines ou encore de la nature.

Privée de scène pour cause de pandémie, l’artiste, férue de mode, s’est investie corps et âme dans cette nouvelle aventure, sans pour autant délaisser sa carrière musicale. L’occasion pour elle de découvrir un nouvel univers. «Le coronavirus a démontré qu’il n’y a rien de certain, il faut toujours savoir rebondir et voir le verre à moitié plein et pas à moitié vide, il faut toujours trouver des solutions pour créer de la richesse», confie-t-elle.

La musique et le style dans la peau

Pour Manal, gérer ses deux passions et métiers est difficile mais pas impossible. Peu importe la discipline, la native de Casablanca reste fidèle à ses convictions. Et si la jeune femme, qui a plus de 2,2 millions d’abonnés sur Instagram, bouscule les codes, dans ses créations, elle redonne systématiquement à la culture de son pays toutes ses lettres de noblesse. 

C’est le cas dans l’un de ses derniers tubes, Niya, où elle rend hommage aux chikhates, chanteuses populaires aux voix aiguës, parfois stridentes, très écoutées et regardées, notamment en milieu rural, mais dont l’image s’est ternie au fil des années. Des femmes qui, il y a quelques décennies, étaient pourtant influentes, et dont la parole valait de l’or. Dans son clip, visionné plus de 30 millions de fois sur YouTube, Manal, vêtue d’un habit traditionnel, devient l’une d’entre elles. Mettant ainsi en valeur cet art ancestral et battant en brèche certains préjugés et coutumes dégradantes, mais omniprésentes dans la société.    

Entre musique et mode, Manal ne laissera pas son cœur balancer. Elle poursuit sereinement son chemin dans ses domaines de prédilection, toujours à force de travail. Elle a annoncé la sortie de son nouvel album, 360, le 21 mai prochain. Un nouvel opus, composé de 15 chansons qui traiteront de sujets divers, dans des styles musicaux variés, de la  pop au rock en passant par la house… Les fans de la chanteuse devront patienter quelques dizaines de jours avant la sortie du premier titre, prévue pour mars 2021. 


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com