Un nouveau programme pour encourager la pratique du golf en Arabie saoudite

Hisham Abdallah al-Harbi, technicien-mécanicien au Royal Greens Golf & Country Club de Djeddah, explique qu’il «a de la chance d'être associé à un nouveau sport comme le golf, en Arabie saoudite» (Photo Fournie)
Hisham Abdallah al-Harbi, technicien-mécanicien au Royal Greens Golf & Country Club de Djeddah, explique qu’il «a de la chance d'être associé à un nouveau sport comme le golf, en Arabie saoudite» (Photo Fournie)
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Publié le Mercredi 10 février 2021

Un nouveau programme pour encourager la pratique du golf en Arabie saoudite

  • Un nouveau programme de golf annoncé par Golf Saudi en Arabie saoudite permettra d’offrir à ceux qui le souhaitent des adhésions, des leçons ou des stages gratuits, pour en encourager la pratique
  • Encore récemment, le golf n'était pas le sport le plus accessible en Arabie saoudite, mais depuis que son image s’est améliorée dans le Royaume, de plus en plus de personnes pensent sérieusement à s’inscrire dans un club pour s’y essayer

DJEDDAH: Alors que la popularité du golf ne cesse d’augmenter en Arabie saoudite, de nouveaux programmes éducatifs et interactifs mettent ce sport davantage en valeur auprès des jeunes et des adultes.

C’est le cas d’une nouvelle initiative annoncée par Golf Saudi à l’issue de la troisième édition du Saudi International, tournoi de golf de l’European Tour, soutenue par SoftBank Investment Advisers, qui s’est tenue du 3 au 7 février dans le Royaume, sur le parcours du Royal Greens G&CC à la King Abdullah Economic City, une ville érigée au cœur du désert.

Sous le patronage de l'Agenda social, qui fait partie intégrante de la nouvelle Stratégie nationale de durabilité (National Sustainability Strategy), de l’Agenda vert (Green Agenda) et de l’Agenda économique (Economic Agenda), un nouveau programme permettra d’offrir à ceux qui le souhaitent des adhésions, des leçons ou des stages gratuits, pour encourager la pratique du golf.

Les adhésions gratuites permettront aux joueurs en herbe de découvrir le golf à travers des cours d’initiation numériques incluant des stages de formation mensuels pour les débutants, animés par un entraîneur expérimenté de Golf Saudi. En fin de session, les participants pourront s’entraîner sur un vrai parcours, avec la possibilité de jouer une partie de 18 trous.

Les joueurs plus expérimentés pourront également bénéficier de ce programme. C’est le cas par exemple d’Abdelrahman al-Mansour, représentant de l’équipe saoudienne de golf, qui par ailleurs enseigne ce sport en participant à un programme de stages avec Golf Saudi.

«Dès le moment où j'ai choisi un club, j'ai toujours souhaité d’une façon ou d’une autre faire partie de la communauté du golf, et je suis extrêmement reconnaissant à Golf Saudi de m'avoir offert cette opportunité», confie-t-il. «J’adore travailler comme entraîneur de golf, parce que cela me donne chaque jour la possibilité de faire découvrir aux Saoudiens le jeu que j'aime.»

En outre, un programme national appelé «Let it Fly», en cours de développement, a été testé lors du tournoi international saoudien. Il offrira aux familles et amis une chance d'apprendre ce sport grâce à des événements innovants.

Majed al-Sorour, PDG de Golf Saudi et de la Fédération saoudienne de golf précise la vocation de l’Agenda social. «Avec ce programme, nous mettons en place un cadre éducatif, incluant le programme de stages de Golf Saudi, pour permettre la formation d'une main-d'œuvre locale qualifiée, permettant aux Saoudiens de se lancer dans un éventail de métiers autour de ce sport, afin de créer toutes sortes de nouvelles opportunités d'emplois au cours des années à venir.»

Jusqu'à encore récemment, le golf n'était pas le sport le plus accessible en Arabie saoudite, mais depuis que son image s’est améliorée dans le Royaume, de plus en plus de personnes pensent sérieusement à s’inscrire dans un club pour s’y essayer. La nouvelle initiative de Golf Saudi pourrait bien offrir l’occasion idéale.

«C’est vraiment très agréable de voir que le Royaume s’intéresse et s’investit dans toutes sortes de sports», affirme à Arab News Wajd Abdallah, une mère de 27 ans habitant Djeddah. Elle ajoute qu'elle a hâte de se lancer dans ce sport avec sa famille. «Je n’ai pas eu l’opportunité de m’intéresser au golf plus jeune, mais je suis heureuse que ma fille puisse avoir cette chance. Pour les parents, c’est vraiment amusant de pouvoir faire découvrir à ses enfants un autre type de sport. Je pense que cela leur apprendra la patience, qu’ils réfléchiront à l'élaboration de stratégies à long terme», déclare la jeune maman.

En plus du programme Let it Fly, Golf Saudi a également développé un jeu pour smartphone, offrant des prix tels qu'un iPhone 12 Pro Max, des écouteurs Montblanc, et un appareil photo Sony Alpha 6600.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.