Pour la Chine, le don de vaccins à l’Égypte reflète "l'amitié" des deux pays

Samedi soir, 169 106 cas de Covd-19 ont été enregistrés en Égypte, pour 132 054 guérisons et 9 604 décès. (Photo, AFP/Fichier)
Samedi soir, 169 106 cas de Covd-19 ont été enregistrés en Égypte, pour 132 054 guérisons et 9 604 décès. (Photo, AFP/Fichier)
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Publié le Lundi 08 février 2021

Pour la Chine, le don de vaccins à l’Égypte reflète "l'amitié" des deux pays

  • Cet aspect de la relation dicté par les circonstances ouvre une nouvelle page de solidarité, dit l’envoyé
  • La Chine va aussi fournir un lot de vaccins au Secrétariat général de la Ligue des États arabes

LE CAIRE : L’ambassadeur de Chine en Égypte a affirmé que le don de son gouvernement, et qui comprends 300 000 doses de vaccin, à ce pays du Moyen-Orient est un « reflet de l’amitié » entre les chefs d’État des deux pays.

L'ambassadeur Liao Liqiang a déclaré lors d'une conférence de presse que les deux pays se sont mutuellement engagés à faire preuve de solidarité et de coopération depuis le début de la pandémie.

La Chine a décidé de fournir à l'Égypte 300 000 doses de Sinopharm, une quantité qui suffit pour vacciner 150 000 personnes, dans l’objectif de renforcer l'amitié traditionnelle, établir un partenariat stratégique global, et assurer une assistance mutuelle entre les deux pays face au virus, assure-t-il.

Ce coup de pouce veut soutenir les efforts déployés par le gouvernement égyptien pour assurer la sécurité des individus. Il s’inscrit dans le cadre des efforts visant à approfondir l’amitié traditionnelle entre l’Égypte et la Chine, et à renforcer la coopération bilatérale face à la pandémie.

Cet aspect de la relation dicté par les circonstances ouvre une nouvelle page de solidarité, dit l’envoyé. Son pays ne peut oublier le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi qui a envoyé un cadeau de solidarité au ministre chinois de la Santé pendant ces moments les plus difficiles. L'Égypte a aussi illuminé ses monuments archéologiques aux couleurs du drapeau chinois.

L’ambassadeur explique que la Chine a fourni des lots de fournitures médicales à l'Égypte pour soutenir ses efforts de lutte contre le virus, et que cette mesure reflète l'amitié personnelle entre les dirigeants des deux pays, la profondeur des relations égypto-chinoises, ainsi que l'affection que porte le peuple chinois pour les Égyptiens.

La Chine va aussi fournir un lot de vaccins au Secrétariat général de la Ligue des États arabes.

Parallèlement, le ministère égyptien de l'Intérieur a annoncé qu'en une semaine, il avait imposé 5 millions EGP (319 038 de dollars) d'amendes aux citoyens sans masque, dans le cadre des mesures sanitaires pour endiguer le virus.

Il indique que 97 580 personnes ont été arrêtées en une semaine pour non-respect du port de masque, et que 96 635 personnes ont payé l'amende. Les autorités de poursuite ont contacté les 945 individues qui n'ont pas payé, a-t-il ajouté.

Selon le ministère, le montant total des amendes payées en une semaine pour ne pas porter de masque médical s’élève à 4 831 750 EGP.

En mai dernier, le gouvernement a émis un décret qui oblige les employés et les clients dans les marchés, les magasins, les établissements publics, les établissements privés, les banques, les moyens de transports collectifs publics et privés, à porter un masque. Les récalcitrants sont passibles d’une amende qui peut s’élever jusqu'à 4 000 EGP.

Les cas de coronavirus en Égypte sont en baisse.

Le ministère de la Santé et de la Population a déclaré samedi soir que 509 nouveaux cas et 44 décès liés aux coronavirus ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, une baisse par rapport aux chiffres enregistrés vendredi.

Samedi soir, 169 106 cas de coronavirus ont été enregistrés en Égypte, pour 132 054 guérisons et 9 604 décès.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

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Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.