Aide aux Palestiniens: l'ONU possède les outils mais manque de volonté (émissaire)

Riyad Mansour, l’envoyé palestinien auprès des Nations unies, s’adressant jeudi au Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien (CEIRPP). (Le compte Twitter de la Mission palestinienne auprès des Nations unies)
Riyad Mansour, l’envoyé palestinien auprès des Nations unies, s’adressant jeudi au Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien (CEIRPP). (Le compte Twitter de la Mission palestinienne auprès des Nations unies)
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Publié le Vendredi 05 février 2021

Aide aux Palestiniens: l'ONU possède les outils mais manque de volonté (émissaire)

  • Alors que le monde cherche à se reconstruire dans le sillage de la pandémie, il appelle à ne pas exclure la Palestine de ces objectifs louables
  • Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien établit ses plans pour l’année à venir

NEW YORK: Un appel a été lancé jeudi par Riyad Mansour, l’envoyé palestinien auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU), pour que la communauté internationale renouvelle sa volonté de régler les problèmes auxquels les Palestiniens continuent d’être confrontés.

«Les outils pour parvenir à la paix dans le conflit entre les Palestiniens et les Israéliens – en l’occurrence les résolutions de l’ONU – établissent un cadre de référence pour une solution juste soutenue au niveau mondial, mais c’est la volonté qui fait défaut», explique-t-il.

«Nous insistons aujourd’hui sur la volonté de tirer les leçons des erreurs passées et de prévenir les échecs passés, la volonté de faire respecter la loi en toutes circonstances», poursuit-il.

Ses commentaires sont intervenus lors d’une réunion du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien (Ceirpp) des Nations unies, qui s’était réuni afin de définir son programme pour l’année à venir. Durant cette première réunion du Comité depuis le renouvellement de son mandat annuel par l’Assemblée générale des Nations unies, le programme a été adopté à l’unanimité.

En effet, le comité œuvre à sensibiliser le monde entier à la situation particulièrement difficile des Palestiniens et à mettre en lumière les défis quotidiens auxquels ils sont confrontés sous l’occupation. Dans cette perspective, il organise des conférences internationales, accueille des programmes de formation pour les Palestiniens au siège des Nations unies à New York, établit des liens avec les organisations de la société civile et, en novembre de chaque année, dirige la commémoration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

C’est en 1975 que l’Assemblée générale des Nations unies a créé le Ceirpp et lui a confié la mission de proposer «un programme de mise en œuvre» qui permettrait au peuple palestinien d’exercer «ses droits inaliénables à l’autodétermination, à l’indépendance et à la souveraineté; et de récupérer les logements et les biens qu’il a dû abandonner».

Cette réunion était la 402e et, comme l’a précisé le représentant de la Guyane, «ceux qui ont fondé le Comité ne s’attendaient pas à ce que, une génération plus tard, aucune solution juste et durable pour la Palestine n’ait encore été trouvée».

Cette réunion s’est tenue peu de semaines après que le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé la tenue d’élections parlementaires et présidentielle en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est, les premières depuis quinze ans.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a affirmé que ces élections allaient renouveler la légitimité des institutions palestiniennes.

«Les élections constituent un élément essentiel dans la construction d’un État palestinien démocratique reposant sur l’État de droit, avec les mêmes droits pour tous», a-t-il déclaré. «Le soutien que le Comité apportera à ces efforts sera déterminant».

La pandémie a entraîné de lourdes conséquences sur les Palestiniens, en particulier à Gaza soumise à un blocus depuis plus de dix ans.

António Guterres s’est joint au président du Comité, l’ambassadeur du Sénégal, Cheikh Niang, ainsi qu’aux vice-présidents, pour exhorter Israël à fournir aux Palestiniens les vaccins contre la Covid-19, y compris aux prisonniers et aux détenus, en conformité avec ses obligations internationales.

Les membres du Comité ont réitéré leur engagement en faveur d’une solution à deux États, sur la base des frontières d’avant 1967 et conformément au droit international et aux résolutions des Nations unies, qui ferait de Jérusalem la capitale des deux États, et où Israéliens et Palestiniens vivraient côte à côte, dans un climat de paix et de sécurité.

En outre, toutes les parties ont salué l’appel lancé récemment par M. Abbas en faveur d’une conférence internationale de paix, qui serait organisée sous l’égide des Nations unies et d’un Quartet élargi pour le Moyen-Orient réunissant des acteurs régionaux en plus des participants actuels (les Nations unies, l’Union européenne, les États-Unis et la Russie).

António Guterres a souligné l’importance du rôle que joue le Ceirpp dans la mobilisation de l’opinion internationale et le soutien aux efforts déployés pour relancer les pourparlers de paix entre les Palestiniens et les Israéliens. Il a également exhorté les deux parties en conflit à s’abstenir de tout acte unilatéral qui pourrait compromettre la reprise éventuelle des négociations.

«Est-il encore nécessaire de rappeler que les colonies israéliennes, établies dans les zones occupées, sont illégales au regard du droit international?», a interrogé M. Niang.

«La communauté internationale condamne l’annonce faite récemment par les autorités israéliennes selon laquelle ces dernières prévoient de construire 800 nouvelles habitations en Cisjordanie, qui viennent s’ajouter aux 12 000 unités annoncées en 2020, et de “légaliser”, avec effet rétroactif selon le droit israélien, deux autres colonies illégales», ajoute-t-il.

«Une nouvelle route a été inaugurée à Jérusalem qui sépare les Palestiniens et les colons juifs. Cette route a été appelée «Apartheid Road» («Route de l’apartheid») même par les médias et les groupes des droits de l’homme israéliens», note-t-il.

Selon M. Niang, de telles mesures de la part d’Israël, conjuguées à la situation «catastrophique» à Gaza, «sapent la confiance entre les deux parties».

«Seule une solution juste et durable au conflit nous permettrait de faire face aux enjeux qui se posent au-delà du Moyen-Orient: le terrorisme, la violence, la pauvreté et l’exclusion», conclut-il.

Par ailleurs, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) continue de se heurter à des difficultés financières sérieuses, après la décision de l’ancien président Donald Trump de supprimer le soutien financier que les États-Unis apportaient à l’agence.

Son successeur, Joe Biden, s’est engagé à rétablir cette aide. Le comité a toutefois appelé tous les États membres des Nations unies à assurer à l’agence des ressources suffisantes et durables pour «mobiliser la solidarité internationale en faveur du peuple palestinien». Une réunion avec le chef de l’UNRWA, Philippe Lazarini, est prévue dans le courant du mois pour aborder cette question.

«Nous apprécions profondément votre solidarité de principe et nous en avons plus que jamais besoin», a affirmé l’envoyé palestinien, Riyad Mansour, s’adressant aux membres du Comité.

«Alors que la communauté internationale est confrontée à la pandémie de Covid-19 et à toute une série d’autres crises, allant de la pauvreté et de la faim au changement climatique et aux conflits, ainsi qu’aux graves conséquences humanitaires, socio-économiques et sécuritaires, l’objectif de reconstruire le monde en mieux doit être global et inclusif. Nous appelons à ce que la Palestine ne soit pas exclue de ces objectifs louables.»

Selon M. Mansour, le Ceirpp incarne l’essence même du multilatéralisme et du respect du droit international, qui constituent à leur tour les clés de la résolution du conflit.

«Nous devons saluer la clairvoyance de ceux qui nous ont précédés et qui ont créé le Comité en 1975. Bien avant nous, ils ont tenté de trouver des moyens diplomatiques pacifiques dans un esprit de dialogue, de responsabilité collective et d’action, pour parvenir à une solution juste», ajoute-t-il.

«C’est ce même état d’esprit dont nous avons besoin aujourd’hui pour nous attaquer à tous les problèmes mondiaux urgents, sur la base de l’État de droit et de nos valeurs et objectifs communs.»

«Certains disent que les problèmes sont trop nombreux, les obstacles trop importants, et que ce n’est pas le moment de prendre de grandes initiatives pour la paix. De tels points de vue vont à l’encontre du mandat et de l’objectif de ce Comité ainsi que des missions et des principes des Nations unies».

 «Pour ceux qui sont privés de leur liberté, de leurs droits et de leur dignité – éléments qui sont au cœur de l’existence et de la survie de l’homme –, rien n’est plus urgent. Comment pouvons-nous prétendre que ce n’est pas le moment de protéger les droits de l’homme, de mettre fin aux conflits et d’instaurer la paix»? 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com