La relève du rap marocain est assurée

«La Relève» édition Maroc. (Photo fournie)
«La Relève» édition Maroc. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 05 février 2021

La relève du rap marocain est assurée

  • Pour sa première au Maghreb, «La Relève» met en lumière douze rappeurs marocains, les meilleurs du moment
  • Le rap marocain n’a pas dit son dernier mot et pourrait bien être en train de vivre son âge d’or

CASABLANCA: À l’heure où la frénésie du rap a gagné les cinq continents, le Maghreb, vibre lui aussi au rythme de cet art de rue. La plate-forme de streaming audio, Deezer, a ainsi parié sur les artistes les plus en vogue dans le royaume chérifien, à travers «La Relève» édition Maroc. Un projet commencé sur le vieux continent et qui voyage désormais de l’autre côté de la Méditerranée.

La relève, vitrine du rap

Ainsi, pour sa première au Maghreb, «La Relève» met en lumière douze rappeurs marocains, les meilleurs du moment. De nouveaux visages qui font un carton auprès des jeunes et brillent également sur les réseaux sociaux, où ils partagent leur actualité. Tout comme le concept original, c’est d’ailleurs sur la Toile que la plate-forme propose une compilation composée de titres inédits, disponibles seulement sur Deezer.

Le Maroc se veut un véritable vivier d’artistes talentueux qui ne demandent qu’à être dévoilés au grand jour. Certains font même office de référence musicale pour les férus de rap de ce pays d’Afrique du Nord. Et désormais, grâce à Deezer, les aficionados connectés depuis les quatre coins du globe, pourront découvrir les créations de ces nouveaux talents marocains.

Le phénomène Ouenza

Et pour sa première au Maroc, les éditeurs de la playlist n’ont pas choisi les artistes au hasard. On y retrouve douze rappeurs, avec pour point commun des paroles en darija, dialecte marocain, ainsi que des passages en anglais et en français.

C’est le cas d’Ouenza. Le rappeur, beau gosse au timbre grave, reconnaissable entre mille, vit entre le Maroc, son pays de naissance et la France où il a obtenu son Master 2. Si l’artiste n’a pas délaissé ses études, il a cependant été bercé par la musique dès son plus jeune âge.

«J’ai toujours été dans le domaine artistique en général, et puis j’ai rencontré NessYou, un rappeur marocain qui m’a beaucoup épaulé et m’a encouragé à me lancer. C’est à ce moment-là que j’ai commencé», confie-t-il.

Ouenza, Abdelaziz de son prénom, n’est pas attiré que par le rap. Très éclectique, il a été inspiré par des artistes aux styles différents. «J’ai eu des inspirations rock, comme Green Day, Linkin Park, Metallica ou Led Zeppelin, ou encore ces autres influences américaines: Omarion, Usher, Ne-Yo, Timbaland, Timberlake, d’où ce côté pop et RnB dans ma musique. Enfin, j’écoutais Kanye West, Jay-Z, Kendrick Lamar, je n’ai jamais été très old school», assure-t-il.

Ouenza (Photo fournie)
Ouenza. (Photo fournie)

Ouenza a, dans ce sens, grandit avec son temps et créé autour de lui un véritable univers musical. Un rap honnête et sincère, selon lui. «Je ne travestis pas ma musique pour que les gens l’aiment, mais je dis ce que j’ai sur le cœur et je leur montre que le personnage Ouenza peut être doux, méchant, triste…»

Pour le projet de Deezer, l’artiste présente Chosen, un titre dans lequel il raconte que, à force de travail, on obtient une récompense. «Dans Chosen, je parle de respect, de travail et je mets en garde les rappeurs qui pensent que je ne pourrais pas clasher ou me défendre dans ce domaine… C’est une mise en garde, et je dis que moi aussi j’ai mon trône au milieu des autres trônes dans ce jeu», raconte le rappeur.

Alors, pour lui, faire partie de cette première édition de «La relève Maghreb» est une belle reconnaissance du travail accompli. «C’est gratifiant, ça veut dire que je fais partie de ceux qui ont bien bossé en 2020», ajoute-t-il.

Le rap au féminin

Tout comme lui, Snor, Tagne, Stormy, Dada, Dollypran, Kouz1, 21Tach, Figoshin, Mocci, sans oublier les visages féminins de Khtek et Asmae, sont les dignes représentants marocains de ce projet. Très peu présentes dans ce milieu, les femmes ont pourtant du talent à revendre.

Voilà pourquoi Khtek fait partie de ces douze prodiges de la musique, issus de tout le Maroc. Pour Deezer, Khtek ta sœur») a choisi, Ego slap. Un titre à son image et au style particulier. Comme à son habitude, elle propose un rap conscient et dénonce dans un flow épatant, les problèmes de la société dans laquelle elle évolue. Sans langue de bois, Houda Abouz dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, en employant des expressions populaires. C’est sur Instagram que la militante des droits des femmes s’est fait connaître grâce au mot-dièse #okwaitchallenge, lancé, justement, par son confrère Ouenza.

Khtek. (Photo fournie)
Khtek. (Photo fournie)

Asmae est l’autre artiste féminine de la bande. La Casablancaise est elle aussi tombée dans la marmite de la musique très jeune. Pour sa part, elle ne se considère pas comme une rappeuse mais comme une chanteuse qui sait rapper. C’est également sur les réseaux sociaux que débute sa brillante ascension vers le succès. Elle y expose ses créations musicales, notamment l’un de ses derniers sons, Khyali, qui cumule plus de 400 000 vues sur YouTube. Dans un autre registre, agrémenté de sonorités pop, Asmae Charifi propose All i need. Dès sa sortie, ce titre, disponible en exclusivité sur «La relève Maghreb», a été très partagé sur la Toile, notamment dans la story Instagram de l’humoriste franco-marocain Gad Elmaleh.

Asmae. (Photo fournie)
Asmae. (Photo fournie)

Ce qui est sûr, c’est que le rap marocain n’a pas dit son dernier mot et pourrait bien être en train de vivre son âge d’or. En tout cas, la relève semble assurée, avec des artistes qui ont de belles heures de gloire devant eux. Affaire à suivre…

La musique, un levier de développement durable
Par Le Matin -
Les Victoires de la musique sans public
Par AFP -

Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com