France-Algérie: Une convention pour le développement de l’exportation des services numériques algériens

 La chambre du commerce algero-française et le Groupement algérien des acteurs du numérique ont signé une convention commune (Photo, fournie).
La chambre du commerce algero-française et le Groupement algérien des acteurs du numérique ont signé une convention commune (Photo, fournie).
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Publié le Mardi 02 février 2021

France-Algérie: Une convention pour le développement de l’exportation des services numériques algériens

  • L’Algérie gagne en compétitivité à l’échelle régionale grâce à la mise en application des récentes mesures fiscales introduites dans le cadre de la loi de finances 2021
  • Des entreprises françaises et européennes sont à la recherche de sous-traitants étant donné la pénurie dans le domaine du numérique

PARIS: Michel Bisac et Bachir Tadjeddine, respectivement présidents de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF) et du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN) ont signé, le 21 janvier dernier, une convention pour le développement de l’exportation des services numériques algériens.

Cet accord vise «la promotion des offres de sous-traitance de projets en lien avec les activités numériques, centres d’appels et informatiques réalisées par des entreprises algériennes au bénéfice d’entreprises françaises».

«Cette convention s’inscrit dans le cadre du renforcement des échanges bilatéraux, gagnant/gagnant entre l’Algérie et la France dans le domaine du numérique. Elle permettra d’accroître l’envergure et la cohérence des actions pour obtenir plus d’efficacité et de meilleurs résultats», a déclaré Bachir Tadjeddine lors de la cérémonie de signature de la convention.

Forte compétitivité régionale

Pour sa part, Michel Bisac, président de la CCIAF, souligne que l’Algérie gagne en compétitivité à l’échelle régionale grâce à la mise en application des récentes mesures fiscales introduites dans le cadre de la loi de finances 2021 au bénéfice des entreprises du numérique et des start-up. «Les entreprises algériennes du numérique sont désormais matures et disposent de toutes les compétences nécessaires pour répondre à cette demande, en termes de qualité de service et de qualité de formation des jeunes ingénieurs», a-t-il indiqué lors de son intervention.

À ce propos, le président de la CCIAF ne manque pas de rappeler que, étant donné la pénurie dans le domaine du numérique, des entreprises françaises et européennes sont à la recherche de sous-traitants.

Identification des besoins

Dans le cadre de cette convention, la CCIAF aura pour mission d’identifier et de mobiliser des entreprises françaises qui souhaitent externaliser leurs activités de services numériques et informatiques, en associant des organismes français comme les Chambres de commerce et d’industrie (CCI), les regroupements spécialisés et les associations professionnelles du numérique. De son côté, le GAAN se chargera d’identifier les entreprises algériennes intéressées et capables de répondre à ses besoins de sous-traitance.»

La CCIAF a pour mission le développement des relations entre les entreprises françaises et algériennes dans les activités industrielles et commerciales, la transmission des informations réglementaires qui permettent de faire fructifier les investissements et les partenariats. La CCIAF regroupe plus de 2 000 entreprises répertoriées dans 28 secteurs d’activité.

Le GAAN, quant à lui, réunit les acteurs du numérique algérien, toutes tailles confondues, dans l’objectif de créer une synergie, de fédérer les initiatives et de construire un écosystème favorable au développement de l’économie numérique aussi bien sur le marché national qu’international.

Vers la promotion de l’économie de la connaissance

Un plan d’action 2020-2021, qui a pour objectif la promotion de l’économie de la connaissance, a été présenté lors d’une réunion, en décembre dernier, en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, et du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie de la connaissance. Ce plan propose «des mesures concrètes pour un passage vers un nouveau modèle économique» qui s’articule autour de la recherche et du développement dans le secteur économique, du financement de l’innovation et de la propriété intellectuelle, de la promotion de l’économie numérique et du transfert technologique.

Selon les services du Premier ministère, ce plan a aussi pour objectif d’assouplir les contraintes qui entravent le développement des start-up et des entreprises spécialisées dans le cloud et l’intelligence artificielle dont les infrastructures sont situées en Algérie.

 

Interview accordée à Arab News en français

Michel Bisac, président de la chambre de commerce et d‘industrie algéro-française (CCIAF)

Quelle sera la mission de la Chambre de commerce et d’industrie franco-algérienne dans le cadre de la convention de partenariat signée avec le Groupement algérien des acteurs du numérique?

Notre rôle sera de promouvoir auprès des entreprises françaises et de nos correspondants professionnels – regroupements, CCI de France – les possibilités de sous-traitance des entreprises algériennes dans les domaines du numérique. Nous mettrons à profit notre connaissance du tissu entrepreneurial en France et notre réseau pour identifier des projets concrets de sous-traitance que nous présenterons à nos partenaires du GAAN, à charge pour eux d’identifier, côté algérien, les entreprises capables d’exécuter les travaux demandés.

Avec le GAAN nous sommes des facilitateurs. L’objectif est de promouvoir et d’exploiter le gisement qu’offre la sous-traitance numérique en Algérie et de donner ainsi un atout de compétitivité aux entreprises françaises.

Nous avons d’ores et déjà deux entreprises françaises que nous accompagnons et qui recherchent des entreprises algériennes sous-traitantes. J’espère rapidement pouvoir vous annoncer la concrétisation d’un partenariat.

Les mesures fiscales récentes prises par le gouvernement sont incitatives pour la mise en œuvre des projets de partenariats. Que pensez-vous de l'écosystème algérien en matière de développement de la sous-traitance dans le secteur du numérique?

Comme je l’ai indiqué, nous sommes convaincus que la sous-traitance dans les métiers du numérique est un gisement de croissance et de développement pour l’Algérie. Les entreprises existent, et leurs capacités techniques sont bien réelles. Les hautes autorités algériennes accordent une importance particulière au secteur numérique et plus largement au développement des start-up. La dynamique est bel et bien engagée, et nous devons l’accompagner chacun dans nos compétences.

Comment peut-on optimiser les partenariats algéro-français dans le domaine du numérique?

La première étape est de faire en sorte que les dirigeants des entreprises concernées se parlent, échangent et partagent des projets. Entre professionnels ils sauront identifier les opportunités et les saisir. La seconde étape est de structurer ces échanges au travers d’organisations dédiées capables d’accompagner les entreprises dans leur développement.

La clé de la réussite est de faire comprendre aux uns et aux autres qu’ils ont intérêt à travailler ensemble; d’un côté des besoins de travaux numériques et de l’autre une compétitivité et une connaissance technique qui permet de répondre à ces besoins dans les meilleures conditions.


France: forte contraction de l'activité du secteur privé en novembre, selon l'indice PMI Flash

Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
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  • "De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué
  • "Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB

PARIS: L'activité du secteur privé français a enregistré en novembre sa plus forte contraction depuis janvier, avec un indice PMI Flash en recul pour le troisième mois consécutif, indiquent vendredi l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB), qui calculent cet indice.

Le PMI Flash s'est établi à 44,8 en novembre, au plus bas depuis dix mois, contre 48,1 en octobre.

"De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué.

"Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB.

La production a ainsi "fortement baissé" dans le secteur manufacturier, avec un taux de contraction le plus élevé depuis décembre 2023. Les fabricants attribuent cette baisse de l’activité à plusieurs facteurs, dont la faiblesse des secteurs automobile, cosmétique et du BTP, ainsi qu’une conjoncture morose sur les marchés étrangers.

"Les prestataires de services ont quant à eux mentionné un manque de visibilité économique et politique, se traduisant par une plus grande réticence des clients à engager des dépenses". L'activité "a ainsi enregistré son plus fort recul depuis janvier dernier" dans les services.

Le volume des nouvelles affaires s'est lui aussi contracté en novembre, une baisse qui est "la plus marquée depuis quatre ans". Cette tendance "reflète principalement une forte diminution des nouvelles commandes dans l’industrie manufacturière".

Le recul global des ventes "s’explique également par un très fort repli de la demande étrangère, les tensions géopolitiques et l’affaiblissement de la demande en provenance des Etats-Unis", qui ont entraîné "la plus forte contraction des nouvelles affaires à l’export depuis mai 2020".

Les perspectives d’activité pour les douze prochains mois "sont orientées à la baisse pour la première fois depuis mai 2020" dans le secteur privé en novembre, car de nombreuses entreprises craignent que la faiblesse prolongée de la demande soit synonyme d'une contraction de l'activité au cours de 2025.

Les répondants à cette enquête expliquent leur pessimisme par "le climat d’incertitude actuel, engendré notamment par la morosité de la conjoncture économique", et "par la fermeture d’entreprises et la faiblesse des secteurs de l’automobile et du BTP".

S&P et HCOB relèvent toutefois "une tendance favorable" sur un point: "l'emploi est reparti à la hausse", avec un taux de création de postes à un plus haut depuis six mois, "exclusivement" dû à une augmentation des effectifs dans les services.


450 000 emplois dans le secteur saoudien du divertissement d'ici 2030, selon le ministère de l'Investissement

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
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  • L'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année
  • La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut

RIYAD: Le secteur du divertissement en Arabie saoudite devrait créer 450 000 emplois et pourrait contribuer à hauteur de 4,2% au produit intérieur brut du pays d'ici à 2030, selon un nouveau rapport.

Dans son dernier communiqué, le ministère de l'Investissement du Royaume indique que l'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année, ce qui représente une augmentation de 13% par rapport aux trois mois précédents.

Le ministère a ajouté que le nombre total de permis d'investissement délivrés dans le secteur du divertissement entre 2020 et la fin du troisième trimestre s'élevait à 303.

«Conformément à l’initiative saoudienne Vision 2030, l'Arabie saoudite vise à diversifier son économie et à améliorer la qualité de vie en promouvant le tourisme et la culture saoudienne à l'échelle internationale pour attirer les visiteurs. Le secteur du divertissement est un pilier crucial pour atteindre ces objectifs ambitieux, en se concentrant sur l'amélioration de la qualité de vie à travers diverses activités culturelles et de divertissement», a déclaré le ministère de l'Investissement.

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut, qui dure depuis des décennies.

En 2016, l'Arabie saoudite a créé l'Autorité générale pour le divertissement en vue de stimuler l'industrie du divertissement et des loisirs. Depuis, le Royaume a connu des développements notables, notamment la réouverture de salles de cinéma en 2018.

Selon le rapport, l'Arabie saoudite a délivré 2 189 permis dans le secteur du divertissement au cours des cinq dernières années.

Le Royaume a également accueilli 26 000 événements au cours des cinq dernières années, attirant plus de 75 millions de participants.

Le ministère a ajouté que l'essor du secteur du divertissement catalysait également la croissance du secteur du tourisme dans le Royaume.

Le rapport indique que le nombre de touristes entrants dans l'industrie du divertissement a atteint 6,2 millions en 2023, ce qui représente une augmentation de 153,3% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes entrants dans l'industrie du divertissement ont atteint 4 milliards de riyals saoudiens (1,07 milliard de dollars; 1 dollar = 0,95 euro) en 2023, soit une augmentation de 29,03% par rapport à l'année précédente.

«Le secteur du divertissement est un domaine vital et dynamique du Royaume, agissant comme un catalyseur pour le secteur du tourisme. En accueillant divers événements et activités, il stimule le tourisme et attire les visiteurs, ce qui se traduit par une augmentation des dépenses touristiques et un renforcement de l'économie locale», a déclaré le ministère de l'Investissement.

En 2023, le secteur du divertissement a attiré 35 millions de touristes locaux, soit une augmentation de 17% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes locaux en 2023 étaient de 4,7 millions de riyals saoudiens, ce qui représente une baisse marginale de 8,5% par rapport à l'année précédente.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Black Friday, moment privilégié pour les cadeaux de Noël, réjouit les e-commerçants et désespère les indépendants

Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
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  • Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG)

PARIS: Dépassé, le lèche-vitrine des boutiques enguirlandées de Noël? Faire ses cadeaux durant le Black Friday séduit désormais les consommateurs, une tendance mettant au défi logistique les acteurs de la vente en ligne, et désespérant les commerces indépendants.

Loriane, 26 ans, achète ses cadeaux de Noël pendant le Black Friday car "les offres sont plus intéressantes, ça permet de faire de plus beaux cadeaux", justifie auprès de l'AFP la jeune femme, qui travaille au ministère de l’Intérieur. Pareil pour Marlène, 53 ans, salariée d'Orange, qui recherche "les meilleures offres". Son collègue Julien, 42 ans, confirme : "En boutique l’année dernière, les gens se pressaient plus pour le Black Friday qu'à Noël".

Né aux États-Unis, le Black Friday a été introduit en France par Amazon "il y a à peu près 15 ans", rappelle à l’AFP Frédéric Duval, le directeur général d'Amazon.fr.

Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG).

Les consommateurs plébiscitent le "large choix de produits, les prix bas et la livraison rapide", selon M. Duval.

Cet événement commercial est toujours lancé le vendredi après Thanksgiving, et se tiendra cette année le 29 novembre.

- Black Month -

"Aujourd’hui, le plus gros mois pour la consommation, c’est novembre" plutôt que décembre, abonde Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), qui juge auprès de l'AFP que ce phénomène "a cinq, six ans".

Evénement devenu phare de la vente en ligne, le Black Friday oblige les logisticiens à s'adapter pour faire face à l'afflux colossal de colis.

A titre d'exemple, en 2022, sur la semaine qui a suivi le Black Friday, La Poste avait livré 13,7 millions de colis. Elle en attend "16 millions en 2024", chiffre Jean-Yves Gras, le directeur général de Colissimo.

Certains entrepôts passent dès le mois de novembre "en trois-huit, sept jours sur sept, le dimanche et la nuit", comme à Cdiscount, décrit à l'AFP son PDG Thomas Métivier.

Les équipes sont massivement reforcées: Amazon recrute ainsi 8.000 saisonniers pour novembre-décembre.

Le défi est également technologique, comme pour Cdiscount, dont le site est visité par 10 millions de clients ce jour-là, contre 17 millions par mois en temps normal. "De loin la plus grosse journée de l’année en termes de trafic et d’achats", ce qui conduit les équipes à réaliser des crash-tests pour éprouver la robustesse de leur site internet, raconte M. Métivier.

Au fil des ans, le Black Friday est devenu une "Black Month", constate Quentin Benault, directeur général délégué de Mondial Relay, qui explique que les commerçants proposent des promotions dès le début du mois de novembre. Un soulagement pour les acteurs de l'e-commerce, car cela leur permet de lisser la charge logistique sur un mois plutôt qu'un seul jour.

- "Ça tue le commerce" -

Mais le Black Friday ne fait pas que des heureux. L’Union des Fabricants (Unifab), qui défend la propriété intellectuelle des industriels, alerte : cette période marquée par une profusion de colis en circulation "est une aubaine pour les contrefacteurs", leurs produits passant plus facilement entre les gouttes des contrôles.

"Plus de 8 millions de jeux et de jouets de contrefaçon ont été saisis par les douanes en 2023, la majorité au moment du Black Friday", rappelle sa directrice générale Delphine Sarfati-Sobreira à l'AFP.

Le Black Friday "tue la notion du commerce", déplore aussi Thibaut Ringo, directeur général d'Altermundi, un réseau de boutiques prônant une consommation responsable. "Le consommateur n’attend qu’une chose : qu'on fasse des remises mais nous, les commerçants indépendants, on ne peut pas s'aligner", se désole-t-il.

La Confédération des commerçants de France s'indigne, elle aussi, et met en garde contre des remises "pouvant être basées sur des prix de référence artificiels" et "des stocks spécifiques de moindre qualité proposés à prix cassés". Contre cette "concurrence déloyale", elle appelle à "mieux protéger [les] petits commerçants, qui font vivre [les différents] territoires".