Le karakou algérois, entre tradition et modernité

Une veste de karakou travaillée avec du fil d’or et des pierres semi-précieuses. (Photos: fournies)
Une veste de karakou travaillée avec du fil d’or et des pierres semi-précieuses. (Photos: fournies)
Publié le Vendredi 07 août 2020

Le karakou algérois, entre tradition et modernité

  • Réservé, jadis, à l’élite algéroise, aux notables et à la bourgeoisie, le karakou est un vêtement composé de velours et de soie
  • Le caractère intemporel du karakou en a fait une pièce maîtresse du patrimoine vestimentaire algérien

ALGER : Le vêtement traditionnel fait partie intégrante du patrimoine de la nation algérienne. Un legs que la population continue à chérir. En constante évolution, les habits algériens sont parvenus à traverser le temps tout en conservant leur lustre ancestral. 
Tout costume raconte une histoire, évoque un passé, reflète une richesse et abrite un trésor. C’est le cas du karakou, fruit de l’héritage ottoman, qui a su se rendre indispensable à toute mariée algérienne. Mais sa réputation ne s’arrête pas là, car ce fastueux costume séduit désormais le monde entier.
Originaire d’Alger, le karakou est apparu au XIXe siècle. Riche d’influences diverses, il est né à la fin de l’Empire ottoman et a été influencé par l’apport berbéro-andalous. Dès son apparition, le karakou s’est présenté comme un costume cérémonial, à la différence de son ancêtre la ghlila, vêtement plus simple coupé dans des tissus moins somptueux et que l’on portait au quotidien.
La veste du karakou est cintrée, composée de velours travaillé avec un fil d’or appelé « majboud » ou « fetla », ce dernier mot désignant une technique de broderie à la main. Le bas, quant à lui, est en général un pantalon droit portant le nom de « seroual chelka » : il s’agit d’une jupe-pantalon fendue des deux côtés et cousue en bas pour pouvoir la fermer. Mais la veste peut également être assortie d’un « seroual mdouer », c’est-à-dire un pantalon bouffant. 

Une pièce de la dernière collection d’Eddine qui présente un karakou échancré et finement brodé.


Un vêtement qui n’a cessé de se renouveler à travers les époques
Leyla Belkaïd, historienne et créatrice de costumes de théâtre, se consacre depuis des années à l'étude des arts traditionnels du costume dans le monde méditerranéen.
Dans son ouvrage intitulé Algéroises : histoire d'un costume méditerranéen, l’écrivaine note que le foulard à franges appelé M’harmete El Ftoul (car ses franges sont roulées à la main) était une pièce essentielle pour égayer le karakou. Certaines femmes algéroises portaient également une toque en velours appelée « chachia » ou « tarbouche », généralement destinée aux hommes. « Les femmes l'ont arborée dans un style plus raffiné pour montrer l'égalité entre les hommes et les femmes dans le style des costumes », précise Belkaïd. Désormais, l’appellation « karakou » tend à désigner uniquement la veste.
Au XVIIe siècle, le bas de la tenue s’arrêtait au mollet et on l’agrémentait d’une ceinture en soie. La veste a connu alors différentes modifications : coupe plus longue et plus cintrée, manches bouffantes… Les historiens algériens affirment qu’à partir du XIXe siècle, ce costume a subi d’autres transformations : la longueur de la pièce décolletée à petites manches a été corrigée pour s’arrêter à la hauteur des hanches, retenue par un unique bouton au niveau de la poitrine. Une variante dite « d’hiver », avec manches, a également été introduite.
Réservé, jadis, à l’élite algéroise, aux notables et à la bourgeoisie, le karakou était réalisé à l’aide du velours et de la soie. Au fil du temps, l’utilisation de tissus moins nobles l’a rendu accessible aux classes moyennes. Aujourd’hui, le karakou demeure l’un des plus beaux vêtements de la garde-robe d’une femme algérienne citadine ou aisée. 
Il est important de souligner à ce titre que cette fameuse tenue n’était pas exclusivement portée par les Algéroises. Elle a réussi à séduire de nombreuses villes comme Annaba, Bejaia, Blida, Constantine, Miliana, Batna, Oran. Les femmes habitant le grand Sud algérien en ont d’ailleurs fait l’ornement essentiel de leur garde-robe nuptiale.
Cet héritage matériel n’a cessé de se diversifier et de s’enrichir. De nos jours, l’appellation « karakou » tend à désigner uniquement la veste. Les Algériennes n’hésitent plus à l’associer à un pantalon ou une jupe occidentale pour être dans l’air du temps. De plus, la broderie traditionnelle au fil d’or est aujourd’hui complétée par des perles ou des cristaux. On y ajoute volontiers des motifs luxueux hérités du faste des anciennes dynasties berbéro-musulmanes. 
Le caractère intemporel du karakou en a fait une pièce maîtresse du patrimoine vestimentaire algérien. C’est aussi grâce à son caractère riche et diversifié qu’il n’a cessé d’inspirer les plus grands stylistes du monde. Les maisons Yves Saint Laurent, Valentino, Dolce & Gabbana ou encore Elie Saab se sont toutes inspirées de ce vêtement précieux qui dégage une aura intemporelle : son caractère traditionnel se marie parfaitement au chic d’aujourd’hui. 


Un héritage qui séduit bien au-delà de l’Algérie
En Algérie, cette pièce offre toujours aux jeunes designers l’occasion de se révéler, et aux maisons de haute couture l’opportunité de remplir leur carnet d’adresses. 
Eddine Belmahdi est un jeune designer franco-algérien qui s’est spécialisé dans la confection du karakou et dont le travail consiste à l’adapter à notre époque. Son style s’affirme au fur et à mesure des collections. En mélangeant les genres et les codes, il bouleverse le monde du vêtement traditionnel et s’attire la sympathie de plus en plus de femmes, séduites par l’originalité de sa démarche. 
« Le karakou est sans doute la pièce principale de ma collection. Ce vêtement traditionnel a largement la cote. Il est indémodable », raconte le créateur à Arab News. Il précise que la réalisation et la confection d’un karakou, pièce unique, peut durer une année entière ou plus. « Il m’arrive d’utiliser plus de 150 techniques de broderie et de perlage, faites exclusivement à la main. » 
Le jeune styliste semble être également très à l’aise quand il s’agit de sortir de sa zone de confort. Il a réussi à sortir le karakou à son univers féminin et l’a étendu à sa collection masculine. Concrètement, cela s’est traduit par la confection des vestes de karakou revisitées en blazers brodés au fil d’or.
Contactée par Arab News, Mounia Bliblet, couturière adulée à Blida (à 45 km au sud d'Alger) affirme que le prix d’un karakou varie selon les couturiers. « Les matières et les techniques utilisées lors de la confection sont des facteurs importants à prendre en compte : plus l’on utilise des pierres et des perles et plus ça chiffre ». Le prix d’un karakou peut ainsi atteindre 5 000 dollars américains. 
Pendant que les jeunes créateurs retravaillent le karakou à leur manière, les Algéroises de tout âge veillent à préserver cet habit traditionnel chargé de symboles. Les familles algériennes, quant à elles, ne cessent de le vénérer, le considérant comme un véritable bijou vestimentaire. Et même si les plus jeunes choisissent généralement de lui ajouter quelques touches de modernité, sa patine demeure éternelle.  
 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com