Zakia Tahiri, réalisatrice et productrice de la serie «Sla W Slam»

«À travers le rire et la comédie, je traite des sujets essentiels concernant la société marocaine qui me touchent profondément comme la place de la femme. Plusieurs thématiques sont traitées dans "Sla W Slam"» (Photo, capture d'écran).
«À travers le rire et la comédie, je traite des sujets essentiels concernant la société marocaine qui me touchent profondément comme la place de la femme. Plusieurs thématiques sont traitées dans "Sla W Slam"» (Photo, capture d'écran).
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Publié le Samedi 30 janvier 2021

Zakia Tahiri, réalisatrice et productrice de la serie «Sla W Slam»

  • Zakia Tahiri présentera le 3 février au public sa nouvelle série “Sla W Slam” sur la chaine Al Aoula
  • J’espère qu’en regardant «Sla W Slam» le public pourra oublier un peu la difficulté dans laquelle nous vivons tous

Le Matin : Qu’est-ce que vous apportez de nouveau avec «Sla W Slam» au public marocain ?
Zakia Tahiri
 :  Cette série est une énergie nouvelle. J’aime beaucoup faire ce mélange de drame et de comédie. C’est un exercice difficile. Il y avait déjà une première tentative comme celle-ci dans «Number One». Mais dans «Sla W Slam», il s’agit d’une autre histoire de gens qui se rassemblent, d’équipe de bras cassés, de malheureux en amour qui vont se retrouver à marier les gens et j’aime beaucoup ces contrastes. Ces sujets ne sont pas souvent abordés dans le paysage de la télévision au Maroc. Ils me passionnent et j’espère qu’à travers mon travail, je vais pouvoir transmettre cette énergie, cette passion, le plaisir de raconter cette histoire et d’avoir des comédiens tellement talentueux.

C’est un message d’espoir que vous envoyez aux Marocains en cette période de crise ?
C’est juste un bonheur pour nous de présenter aujourd’hui cette série.
Nous avons besoin de nous échapper, de nous évader, de rire, de pleurer quelquefois parce que dans cette série, il y a des moments d’émotion, mais c’est ce côté rassembleur qui est important. On a besoin de cette énergie de gens qui s’en sortent ensemble. J’espère qu’en regardant «Sla W Slam» le public pourra oublier un peu la difficulté dans laquelle nous vivons tous.
 

Au-delà de la comédie, quels autres messages passez-vous via cette série ?
C’est ce que j’ai toujours essayé de faire dans mon travail. À travers le rire et la comédie, je traite des sujets essentiels concernant la société marocaine qui me touchent profondément comme la place de la femme. Plusieurs thématiques sont traitées dans «Sla W Slam». On voit des gens extrêmement malheureux qui tentent de se suicider, alors que le suicide ne fait rire personne. Dans ce mélange de drame et de comédie, on arrive à parler des choses les plus essentielles : le sens de la vie, la liberté de chacun, nos tabous dans notre pays... Beaucoup de choses sont traitées effectivement dans «Sla W Slam» à travers cette légèreté.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Les Tunisiens, gros bosseurs ou grands débrouillards ?

Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
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  • Il est important de souligner, à ce titre, que le travail n’a pas du tout la même acception partout dans le monde
  • Cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations

Hier la Tunisie a célébré avec la communauté internationale la fête du Travail. Un jour férié qui consacre non pas le travail mais les droits des salariés. De là, la nouvelle appellation, Journée internationale des travailleurs, prend toute sa signification. A l’origine du combat, la journée de huit heures. Celui-ci remonte à loin, vers la fi n du 19e siècle.
Depuis, cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations. Un salaire qui fait vivre convenablement, des congés payés, un environnement de travail respectueux et des conditions décentes, un système de protection sociale adéquat et durable et un âge légal de départ à la retraite plus précoce, notamment dans les métiers concernés par la pénibilité. Des revendications qui ont animé les luttes sans cesse ravivées entre les employeurs et les employés, entre l’Etat et les syndicats.

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Le film The teacher de Farah Nabulsi projeté à Annaba

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
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  • The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne
  • Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars

The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne.

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. Bassem Saleh (Saleh Bakri) est enseignant d’anglais dans un collège dont la plupart des élèves ont connu les prisons israéliennes, comme Adam (Muhammad Abed Elrahman).

Adam est peiné par la mort de son frère Yacoub, tué par un colon israélien qui a été innocenté par un tribunal, comme c’est souventle cas avec la justice de Tel-Aviv. Le colon a chassé la famille d’Adam de la maison et détourné les oliviers.

Adam est en colère et entend prendre sa revanche. Bassem, qui porte des idées politiques de résistance, tente péniblement de le raisonner. Il lui parle de la perte de son fils et de son épouse. Vivant en solitaire, il s’attache à Lisa (Imogen Poots), une bénévole Britannique. Une histoire d’amour paraît naître.

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Istiqlal : La constitution du comité exécutif sera une tâche ardue pour Nizar Baraka

Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
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  • M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles
  • «Ce que traverse actuellement le Parti de l’Istiqlal est presque "banal", car il faut rappeler qu’il ne s’agit ni du premier, ni du deuxième, mais du 18e congrès»

Trois jours après l’élection à l’unanimité de Nizar Baraka pour un deuxième mandat à la tête du Parti de l’Istiqlal, le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif.

Pour le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, la formation et la ratification du nouveau comité exécutif du Parti de l’Istiqlal prendra le temps qu’il faudra. Une opération qui peut durer jusqu’à 15 jours, dans le but de désigner l’équipe qui va assister le nouveau secrétaire général du parti dans ses missions. Invité à intervenir dans le cadre de l’émission «L’Info en Face», diffusée par le groupe «Le Matin», M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles. Une situation qui s’explique par le fait que le parti est traversé par différents courants. Néanmoins, ces courants ne sont pas des courants d’idées, ni des courants de résistance, mais des courants «normaux», presque électoralistes, au sein d’une organisation politique qui se prépare à des élections au moment voulu.

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