Dans une probable tentative de détourner l'attention des problèmes qui rongent le pays, comme les ravages de la pandémie, la crise économique, l’hyperinflation et la corruption endémique, l’élite dirigeante de Téhéran, et dans une fuite en avant remarquable, a annoncé l’organisation d’élection présidentielle en juin 2021.
Les médias officiels iraniens tentent depuis leur annonce, à vendre ces élections comme une confrontation finale entre les factions «réformistes» et «conservatrices», qui ont souvent réussi à en faire du processus électoral une réelle mascarade.
Un des sous-thèmes du processus est construit autour de rumeurs selon lesquelles le «Guide suprême» Ali Khamenei a décidé, cette fois, d’avoir un président militaire, ouvrant le ring à la compétition acharnée entre plus de 1 000 généraux de brigade actifs ou retraités.
Un autre élément de langage des medias officiels iraniens nous ferait croire que le «Guide suprême» voudrait un changement générationnel alors que presque tous les postes de haut niveau en Iran islamique sont occupés par des septuagénaires à des nonagénaires.
Mais à en juger par les nouvelles conditions fixées pour ceux qui souhaitent se présenter à la présidence, il peut être difficile, voire impossible, de trouver un candidat qui répondrait aux critères introduits par Ali Khamenei.
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