Le colonel Behzad Mo'ezzi, pilote de chasse le plus célèbre d'Iran, est mort à Paris à l'âge de 83 ans

En 1979, le colonel Behzad Mo'ezzi a piloté le dernier voyage du shah depuis l'Iran jusqu'en Égypte puis au Maroc en pleine révolution (Photo AN)
En 1979, le colonel Behzad Mo'ezzi a piloté le dernier voyage du shah depuis l'Iran jusqu'en Égypte puis au Maroc en pleine révolution (Photo AN)
Le colonel Behzad Mo'ezzi et Maryam Radjavi, la présidente élue du CNRI (Photo AN)
Le colonel Behzad Mo'ezzi et Maryam Radjavi, la présidente élue du CNRI (Photo AN)
Le colonel Behzad Mo'ezzi a piloté un vol classé top secret qui a amené en exil le principal dirigeant de l'opposition iranienne, Massoud Radjavi (Photo AN)
Le colonel Behzad Mo'ezzi a piloté un vol classé top secret qui a amené en exil le principal dirigeant de l'opposition iranienne, Massoud Radjavi (Photo AN)
Le colonel Behzad Mo'ezzi a effectué plus de 1 200 heures de vol durant la guerre Iran-Irak (Photo AN)
Le colonel Behzad Mo'ezzi a effectué plus de 1 200 heures de vol durant la guerre Iran-Irak (Photo AN)
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Publié le Mercredi 20 janvier 2021

Le colonel Behzad Mo'ezzi, pilote de chasse le plus célèbre d'Iran, est mort à Paris à l'âge de 83 ans

  • Le colonel Behzad Mo'ezzi a piloté le dernier vol du shah à destination de l'Égypte puis du Maroc en 1979
  • En 1981, Behzad Mo'ezzi a également piloté l'avion transportant en exil Massoud Radjavi, dirigeant de l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien

PARIS : Le colonel Behzad Mo'ezzi est l'un des pilotes iraniens les plus célèbres de la prérévolution: il a piloté le dernier voyage du shah depuis l'Iran jusqu'en Égypte puis au Maroc, en pleine révolution de 1979. Il est décédé le 10 janvier, dans un hôpital parisien,  à l'âge de 83 ans. Selon le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), il est décédé d'une leucémie. 

Le colonel Behzad Mo'ezzi a servi dans l'armée de l'air iranienne pendant près d'un quart de siècle. Ce pilote décoré, qui affichait le plus grand nombre d'heures de vol à l'époque, a été choisi par le commandant de l'armée de l'air iranienne pour devenir le pilote personnel du shah. 

C'est en pilotant un vol classé top secret qu'il est de nouveau entré dans l'histoire. Ce vol a permis de conduire en exil le principal dirigeant de l'opposition iranienne, Massoud Radjavi, ainsi que le premier président de la république islamique, tous deux recherchés par la théocratie qui venait tout juste de s’établir. 

«Je serai toujours redevable à cet homme, pour la grande mission patriotique qu'il a accomplie quand il a emmené Massoud Radjavi en lieu sûr», déclare Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI. 

Ainsi, le colonel Mo'ezzi est devenu la principale cible des services de sécurité et de renseignement du régime iranien, dont la Force Al-Qods. 

Né le 6 février 1938 à Téhéran, il est issu de la dynastie royale des Qajar, ses grands-parents étant de riches propriétaires terriens. Son père, le lieutenant général Mahmoud Mo'ezzi, était un officier de police de haut rang mais aussi «un père aimant». 

Le colonel Mo'ezzi avouera plus tard, se rappelant son enfance, que son père a marqué sa vie. Fils aîné, ce dernier avait «un cœur d'or», raconte-t-il. Sa mère a dû prendre en charge les comptes de la famille, de crainte que son aîné n'en fasse don à des œuvres de charité. 

Au début des années 1950, il a fait ses études secondaires au plus fort du mouvement, conduit par le leader nationaliste et charismatique Mohammed Mossadeq, de nationalisation du pétrole en Iran. Mo'ezzi s’affirme alors politiquement comme un disciple de Mossadeq et comme un fervent défenseur de la patrie. 

EN BREF

Lors de l'invasion de l'Iran par l'Irak en 1980, Mo'ezzi s'est engagé à défendre sa patrie. Il a effectué plus de 1 200 heures de vol pendant la guerre Iran-Irak et il était un des pilotes les plus respectés. 

Après avoir envisagé de faire carrière dans l'agriculture, Mo'ezzi remarque une annonce dans le journal qui invite les volontaires à rejoindre l'armée de l'air. Il décide donc de présenter sa candidature. Après un processus de recrutement éprouvant, il est finalement admis. 

En 1958, il se retrouve à la base aérienne de Lackland à San Antonio, aux États-Unis, où il apprend à piloter des avions monomoteurs militaires d'entraînement T-34 et T-37. Il est ensuite transféré à la base aérienne de Vance à Enid, dans l'Oklahoma, où il obtient son brevet d'aviateur. Dans les années 1970, ayant remarqué ses compétences et ses talents, ses supérieurs le placent à la base aérienne Maxwell de Montgomery, en Alabama (Air University), où il reçoit une formation de commandant d'escadron. 

Trois ans avant que la révolution n'éclate, il accumule le plus grand nombre d'heures de vol de l'armée de l'air nationale avant d'être choisi comme pilote personnel du shah. 

En 1979, alors que le shah est contraint de fuir le pays dans un contexte de ferveur révolutionnaire grandissante, Mo'ezzi pilote le dernier vol du monarque à destination de l'Égypte puis du Maroc. Cependant, il ramène l'avion du shah en Iran, en tant que «propriété du peuple iranien», ce qui lui a valu les éloges du public. 

Lors de l'invasion de l'Iran par l'Irak en 1980, le colonel Mo'ezzi s'est engagé à défendre sa patrie. Il a effectué plus de 1 200 heures de vol pendant la guerre Iran-Irak et il était un des pilotes les plus respectés. Dans le même temps, il a secrètement entretenu des contacts avec la première opposition au régime confessionnel, l'Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI). 

Alors que la liberté de pensée politique était étouffée par les mollahs, les forces de l'opposition ont dû fuir le pays. C'est le 29 juillet 1981, un mois après que les forces de Khomeini ont ouvert le feu sur une manifestation pacifique de 500 000 personnes à Téhéran, que Mo'ezzi a entrepris un autre vol historique. Le Boeing 707 qu'il pilote alors transporte Massoud Radjavi, le leader de l’OMPI, ainsi que le premier président élu après la révolution, Abolhassan Bani Sadr. 

POUR EN SAVOIR PLUS

Après avoir envisagé de faire carrière dans l'agriculture, Mo'ezzi remarque une annonce dans le journal qui invite les volontaires à rejoindre l'armée de l'air. Il décide donc de présenter sa candidature. Après un processus de recrutement éprouvant, il est finalement admis. 

Ce vol décolle dans le plus grand secret depuis la première base militaire de l'aéroport de Téhéran-Mehrabad. C’est le point culminant d'une opération extraordinairement périlleuse, pleine d'incertitudes et d'intrigues internationales. 

Après le décollage, Mo'ezzi s’assure de couper les transpondeurs du vol pour ne pas être repéré. Conscients de l'expérience du pilote, les cadres supérieurs de l'armée de l'air écartent la possibilité d'un crash de l'avion et ordonnent aux F-14 Tomcats de le poursuivre. Cependant, les Tomcats refusent d'abattre le 707 Tanker par respect pour le colonel Mo'ezzi. Ce dernier parvient à survoler le pic du Damavand et traverse l'espace aérien iranien jusqu'en Turquie, pour enfin arriver à Paris, où le ministre français des Affaires étrangères de l'époque, Claude Cheysson, autorise l'atterrissage de l'avion. Une fois arrivé à Paris, M. Radjavi plaide pour la reconnaissance internationale du CNRI comme solution démocratique au régime. 

Je me souviens de ce mercredi comme le plus beau jour de ma vie. Je préparais un mémoire pour un cours de troisième cycle à l'université du Michigan à Ann Arbor. J'écoutais souvent la radio NPR. À entendre les nouvelles sur les exécutions, j'étais évidemment inquiet pour le sort des membres de l’OMPI en Iran, en particulier Massoud Radjavi. La NPR a interrompu sa programmation habituelle pour annoncer qu'un Boeing 707 appartenant à l'armée iranienne avait atterri à Paris avec à son bord le président Bani Sadr. Je souhaitais que Massoud soit lui aussi à bord de cet avion. Tout à coup, j'ai entendu un homme dire en anglais, avec un léger accent iranien: «Je suis le colonel Behzad Mo'ezzi, à ma gauche se trouve le dirigeant de l’OMPI, M. Massoud Radjavi.» 

Je n'en croyais pas mes oreilles. J'ai sauté, littéralement. Je me suis précipité, en voiture, vers le campus pour informer mes amis qui s’étaient installés à une table près de la bibliothèque pour expliquer aux étudiants les violations des droits de l'homme commises par le régime. Ce fut une journée inoubliable pour nous, comme pour des millions d'Iraniens. 

Le colonel Mo'ezzi est un héros aux yeux de beaucoup d’Iraniens – en particulier la génération qui a vécu la révolution. Il n'a jamais renoncé à son rêve de retourner en Iran en compagnie des dirigeants de l'opposition. Une vie humble l'attendait au siège du CNRI, près de Paris, où il a médité sur sa vie, liée à l'histoire de l'Iran. Aujourd'hui, son fils Amir et sa fille Sara vivent à Paris. 

  

Ali Safavi est membre de la Commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".