BEYROUTH: « Une femme cherche toujours son fils dans les décombres, elle est dans la rue avec sa fille de 12 ans. Elle ne sait pas dans quel hôpital son fils a été transféré ». Cette scène se déroule à Mar Mikhayel, à quelques encablures du port de Beyrouth où la gigantesque explosion s’est produite aux alentours de 18h. Les hôpitaux de Beyrouth sont bondés, déjà saturés par les malades infectés du coronavirus. Ils ont désormais du mal à accueillir les blessés, seuls les blessés très graves sont désormais acceptés, comme c’est le cas à l’hôpital américain de Beyrouth (AUH). Cet hôpital, déjà en crise pour licenciements massifs il y a quelques jours, refoule les blessés qui sont redirigés vers d’autres établissements. Le cadre hospitalier de l’ensemble de la capitale vient d’être mobilisé. C’est aussi le cas de l’hôpital orthodoxe de Beyrouth, qui est totalement détruit et qui après avoir prodigué les premiers soins, renvoie les victimes vers d’autres établissements. A Mar Mikhayel, "il y a encore des blessés et probablement des morts dans les immeubles" selon notre correspondante sur place Patricia Khoder.
A Beyrouth, « il y a encore des morts et des blessés dans les immeubles »
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A Beyrouth, « il y a encore des morts et des blessés dans les immeubles »
- « Une femme cherche toujours son fils dans les décombres, elle est dans la rue avec sa fille de 12 ans. Elle ne sait pas dans quel hôpital son fils a été transféré »
- Les hôpitaux de Beyrouth sont bondés, déjà saturés par les malades infectés du coronavirus. Ils ont désormais du mal à accueillir les blessés, seuls les blessés très graves sont désormais acceptés
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