Neom et The Line: un projet saoudien pour l'avenir mondial de la vie urbaine

Le projet Neom repose sur le développement futuriste d'une mégapole de 500 milliards de dollars qui sera construite dans le nord de l'Arabie saoudite. (Neom/Gary Cummins)
Le projet Neom repose sur le développement futuriste d'une mégapole de 500 milliards de dollars qui sera construite dans le nord de l'Arabie saoudite. (Neom/Gary Cummins)
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Publié le Jeudi 14 janvier 2021

Neom et The Line: un projet saoudien pour l'avenir mondial de la vie urbaine

  • Les experts révèlent pourquoi les mégaprojets sont si importants et ce qui les distingue des autres développements de villes intelligentes
  • «Je sais que nous sommes à la pointe de l’avenir et j’ai hâte de voir l’Arabie saoudite être la première à réussir»

DJEDDAH: Le lancement de The Line, un projet révolutionnaire de développement urbain zéro carbone de 170 kilomètres de long, avec plusieurs communautés hyper-connectées, suscite un immense engouement dans le monde entier depuis qu’il a été dévoilé cette semaine. Il se révèle également extrêmement populaire parmi les Saoudiens, qui le tiennent pour le projet le plus ambitieux de leur pays à ce jour.

Arab News s'est entretenu avec certains des experts qui ont joué un rôle essentiel dans le développement de l'infrastructure du Royaume afin de comprendre en quoi The Line est révolutionnaire; pour savoir, aussi, ce qui le distingue des autres projets de villes intelligentes; enfin, pour découvrir les innovations qui sont au cœur d’un projet plus vaste: Neom, le développement futuriste d’une mégapole. Un projet qui s’élève à 500 milliards de dollars.

L'ingénieur saoudien Faysal Abdel Aziz Abdellah Alzaibag travaille depuis plus de douze ans dans la gestion et la mise en œuvre de mégaprojets. Il met ses compétences professionnelles au service de la planification de villes intelligentes du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il considère que The Line représente un aperçu de l'avenir du monde.

«Il y a sur la Terre plus d’êtres humains qu’il n’y en a jamais eu auparavant, et les villes sont obligées de faire face à nos nouvelles demandes», observe-t-il. «Avec le rythme d'expansion qui est le nôtre actuellement – et si l’on considère la façon dont les métropoles sont conçues aujourd'hui –, des études montrent que, dans un avenir très proche, les villes ne seront tout simplement plus en capacité de se maintenir.»

Il déclare qu'il trouve formidable de voir l'Arabie saoudite amorcer un projet «mondialement inégalé» aussi innovant que The Line.

«The Line est le premier projet de ville intelligente dans lequel les technologies scientifiques et les techniques révolutionnaires actuelles sont réunies afin d’offrir une ville intelligente du plus haut niveau possible. Une ville capable de repenser le design, l'innovation et la technologie, construite sur les cinq nouveaux piliers qui font d'une ville une ville intelligente: la proximité, la densité, la diversité, la mobilité et la durabilité», indique-t-il.

En tant qu'expert, Alzaibag fait savoir qu'il est tout à fait prometteur que l'Arabie saoudite soit à l'avant-garde de la résolution des problèmes urbains et fasse office de pionnière pour les villes intelligentes du futur.

Il affirme également que, contrairement à une croyance répandue, les révolutions automobiles du passé ont tellement élargi les villes qu'elles ont contribué à détériorer les conditions de vie, les rendant intenables.

«Cela a également incité les villes à adopter une approche de zonage euclidien, ou zonage à usage unique, ce qui a sollicité de manière insoutenable nos infrastructures, notre énergie et nos habitudes en matière de transport et de mobilité, entre autres», explique-t-il. «C’est pourquoi les “applications intelligentes” exigent aujourd’hui un changement.»

«Le changement de paradigme recherché depuis longtemps par les ingénieurs et les urbanistes consiste à réorganiser les villes et leur définition. Il s’agit de traiter tous ces problèmes en utilisant des stratégies de conception d'avant-garde et des applications d'ingénierie qui fassent en sorte que les villes où nous vivons puissent évoluer: de zones à usage unique lointaines, elles doivent devenir des zones multiusages plus proches. D'où l’intérêt de “5-minute walk”, un concept de mobilité des piétons dans la conception urbaine moderne.»

Rappelant l'importance des cinq piliers qu'il a mentionnés, Alzaibag révèle que The Line offre un nouveau modèle de ce qu'une ville intelligente devrait être, et évoque l’«effet sur l'habitabilité» qui en résulte.

«En tant que professionnel, je suis conscient que nous sommes à la pointe de l’avenir et j’ai hâte de voir l’Arabie saoudite être la première à réussir», affirme-t-il.

Il n'y aura ni routes ni voitures dans The Line, ce qui en fait le premier projet de ville intelligente à résoudre un problème connu sous le nom de «loi fondamentale de la congestion». Cela signifie que, quand d'énormes sommes d'argent sont dépensées pour de nouvelles routes afin de faire face à l'expansion des villes et à l'augmentation du trafic, au bout d’environ cinq ans, le trafic a augmenté de manière proportionnelle à l'infrastructure qu’on a ajoutée – donc tout le monde se retrouve à la case départ.

Alzaibag insiste également sur l’importance du projet Neom. Ce dernier exploitera des énergies renouvelables efficaces et adoptera des systèmes d’infrastructure décentralisés qui utilisent des microréseaux pour conduire l’électricité. Cela signifie que les unités seront entièrement autonomes, ce qui constitue un changement majeur par rapport à l'infrastructure énergétique traditionnelle, fortement centralisée et coûteuse, dont on se sert généralement aujourd'hui.

Une ville «zéro émission» construite en pleine nature, sans voitures ni routes, représente une manière résolument moderne d’intégrer le progrès à l'environnement naturel plutôt que de remplacer ce dernier.

«En tant que designer, il sera intéressant de voir si la ville forme une chaîne de superblocs connectés à travers un système de transport en commun efficace», déclare Alzaibag. Un système de transport en commun intelligent et efficace facilitera les déplacements et donnera aux résidents une chance de récupérer du temps qu'ils peuvent utiliser pour améliorer leur santé et leur bien-être, explique-t-il.

«Je considère que The Line est résiliente, liée au concept économique où la blockchain et la propriété fractionnée pourraient changer notre définition de la façon dont nous comprenons l'espace et l'immobilier polyvalents et polyvalents», confie-t-il encore.

Les communautés de The Line seront cognitives, ce qui signifie qu’elles «apprendront» grâce à une interaction constante avec leurs résidents pour devenir plus efficaces, durables et résilientes. Cela sera alimenté par l'intelligence artificielle, et l'objectif est d'utiliser environ 90% des données disponibles pour améliorer les capacités de l'infrastructure – bien au-delà du 1% généralement utilisé dans les villes intelligentes existantes.

Tom Hudson, directeur général du cabinet de conseil stratégique Kestrel Global et conseiller de certaines des entreprises technologiques les plus innovantes du monde, a assisté à la présentation officielle de Neom à l’occasion du premier Forum de l’initiative pour les investissements futurs à Riyad, en 2017, et il a visité l’emplacement de la future mégapole, qu’il décrit en ces termes: «Il s’agit, littéralement, d’une toile vide qui s’étend de l’Ouest, avec des îles qui ressemblent aux Maldives, dans les eaux cristallines de la mer Rouge, de l’autre côté du désert, jusqu'aux montagnes situées à l'Est.»

Neom est en réalité «un pays dans un pays», observe-t-il. C’est parce qu'il est construit à partir de rien qu’il offre une multitude d'opportunités.

«Au cours des trois dernières années, presque tous mes clients qui travaillent dans le secteur de la technologie, que ce soit dans le domaine de la mobilité, de l'énergie ou des déchets, par exemple, ont eu des discussions passionnantes avec les membres des différentes sections de Neom, dans le but rendre cette vision concrète», se réjouit-il.

«L'annonce de The Line, qui place la planète et ses habitants en son cœur, est un moment passionnant de l'histoire d’un des plus grands projets du monde. Je crois qu’il constituera véritablement un phare destiné à montrer au reste du monde comment les humains peuvent habiter en pleine nature de manière totalement viable, avec une technologie qui permette aux résidents d'optimiser leur vie avec un impact minimal sur l'environnement.»

Toute l'énergie utilisée par Neom sera 100% renouvelable – y compris la production d'énergie solaire, éolienne et hydrogène – afin de garantir des environnements urbains, propres et sans pollution.

Une technologie révolutionnaire fournie par la société Solar Water aidera Neom à atteindre son objectif: révolutionner le processus de dessalement.

Dans une interview exclusive avec Arab News, le PDG de Solar Water, David Reavley, déclare: «C'est formidable de faire partie du processus entrepreneurial et de l'innovation» en Arabie saoudite.

Il ajoute: «Notre technologie de dessalement révolutionnaire est à 100% neutre en carbone et entièrement durable. Dans le projet de Neom, nous avons trouvé un partenaire qui possède une vision forte de ce à quoi ressemble un nouvel avenir, en harmonie avec la nature.»

Neom pourrait donc jouer un rôle clé dans la résolution de l’un des problèmes les plus urgents du monde: l’absence d’accès à l’eau douce pour de nombreuses personnes. Plus d'un milliard de gens dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable chaque jour. Le projet de dessalement Solar Water/Neom servira donc de test pour d'autres pays pauvres en eau qui se battent pour produire des sources d'eau douce respectueuses de l'environnement et durables.

La construction de The Line devrait commencer au premier trimestre de cette année.

«C'est un grand moment de fierté pour moi», se félicite Salma Al-Sheikh, professeur à Djeddah. «Ce que j'aime le plus à propos de la Vision 2030, c'est qu’elle ne récompense pas seulement les plus grandes idées, mais qu'elle y intègre le bien-être humain.»

«The Line vise à créer 380 000 emplois et à contribuer à hauteur de 180 milliards de riyals saoudiens (38 milliards de dollars, soit 31 milliards d’euros) au PIB intérieur d'ici à 2030. Je vois de nombreuses opportunités pour les Saoudiens, dans des domaines qui dépassent notre imagination.»

Neom est l’initiative du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et un élément essentiel de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, dont l’objectif est de diversifier l’économie du Royaume et de jouer un rôle majeur dans le développement mondial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com