Ville révolutionnaire zéro carbone, The Line est l’aube d’un avenir technologique

L’Arabie saoudite a placé l’investissement étranger au centre de ses plans de développement économique (SPA)
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Publié le Mercredi 13 janvier 2021

Ville révolutionnaire zéro carbone, The Line est l’aube d’un avenir technologique

  • The Line permettra à 1 million d’habitants de vivre dans une ville «zéro voiture, zéro rue et zéro émission de carbone», en pleine nature
  • «Ce projet majeur place les personnes au premier plan et utilise la technologie au service des sociétés»

DJEDDAH: Les responsables et les Saoudiens ont salué la ville révolutionnaire zéro carbone du Royaume, annoncée dimanche par le prince héritier Mohammed ben Salmane. 

Baptisée « The Line », cette ville sans voiture verra le jour dans le centre d’affaires futuriste Neom de l’Arabie saoudite, le long de la côte de la mer Rouge. 

La construction devrait commencer au premier trimestre de cette année. Il permettra à 1 million d’habitants de vivre dans une ville «zéro voiture, zéro rue et zéro émission de carbone», en pleine nature. 

«C’est une nouvelle ère de civilisation, un nouveau modèle pour une ville propre, convenable et avec zéro émission de carbone», explique l’économiste saoudien Mazen al-Sudairi à Arab News en saluant cette étape importante. «Cela améliorera l’efficacité de l’humanité.» 

Selon lui, l’Arabie saoudite se dirige vers une nouvelle civilisation basée sur les données par opposition à l’ancienne civilisation, construite sur l’eau et la végétation. 

«Ce modèle attirera davantage d’investissements directs étrangers et offrira un avenir basé sur la technologie», ajoute l’économiste. 

Le ministre saoudien de la Communication et des Technologies de l’information, Abdallah Alswaha, a déclaré sur Twitter: «L’Arabie saoudite entre dans le grand livre de l’histoire en tant que force innovatrice du XXIe siècle.» 

L’annonce selon laquelle la ville fonctionnera à l’énergie verte et renouvelable souligne selon lui que la région va exploiter l’énergie solaire et les vents à plus de 70 %. Neom va devenir l’un des trois meilleurs endroits au monde pour l’efficacité énergétique. 

«En outre, Neom possède également la capacité de produire de l’hydrogène vert», expliquait-il lundi sur Al-Arabiya. 

 

EN BREF

• La construction devrait commencer au premier trimestre de cette année. 

• La ville recevra d’énormes investissements dans le cloud computing, s’élevant à plus de 1,5 milliard de dollars. 

• Il permettra à 1 million de résidents de vivre dans une ville «zéro voiture, zéro rue et zéro émission de carbone» en pleine nature. 

 

«La ville futuriste recevra d’énormes investissements dans le cloud computing, s’élevant à plus de 1,5 milliard de dollars [1 dollar = 0,82 euro]», ajoute-t-il. 

Selon le prince héritier, l’épine dorsale de l’investissement pour le projet Neom proviendra de l’Arabie saoudite, du fonds souverain du Royaume – le Fonds d’investissement public – et d’investisseurs locaux et internationaux. 

L’Arabie saoudite a placé l’investissement étranger au centre de ses plans de développement économique. 

«Même à la lumière de la tension économique mondiale qui résulte de la pandémie de coronavirus (Covid-19), les investissements étrangers dans le Royaume ont bondi de 2 % au troisième trimestre de 2020», rapporte Al-Eqtisadiah. 

«Ce projet majeur place les personnes au premier plan et utilise la technologie au service des sociétés», explique le vice-ministre saoudien de la Défense, le prince Khalid ben Salmane, sur Twitter. 

Le projet Neom est une réponse directe à certains des défis vitaux auxquels l’humanité est confrontée, tels que les infrastructures, la pollution, le trafic et la congestion humaine. 

Le ministre de l’Éducation, Hamad ben Mohammed al-Acheikh, a également salué l’annonce et déclaré : «La vision globale du prince héritier pour The Line place la vie, la santé, l’environnement, la productivité et le divertissement des humains au premier plan.» 

«Le projet se caractérise par les principes de l’humanité mondiale, de la diversité économique et de l’intelligence artificielle, ainsi que par l’amélioration des opportunités de recherche et d’innovation pour l’industrie future.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.