Pompeo prévoit d’accuser l'Iran d’entretenir des liens avec Al-Qaïda dans son discours de mardi

Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, s'exprime le 9 décembre 2020 à Atlanta, en Géorgie (Fichier/AFP)
Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, s'exprime le 9 décembre 2020 à Atlanta, en Géorgie (Fichier/AFP)
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Publié le Mardi 12 janvier 2021

Pompeo prévoit d’accuser l'Iran d’entretenir des liens avec Al-Qaïda dans son discours de mardi

  • Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, prévoit d'utiliser mardi les renseignements américains récemment déclassifiés pour accuser publiquement l'Iran d’entretenir des liens avec Al-Qaïda
  • À huit jours seulement de la fin du mandat du président Donald Trump, Pompeo devrait donner des détails sur les allégations selon lesquelles l'Iran aurait donné refuge aux dirigeants d'Al-Qaïda

WASHINGTON: Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, prévoit d'utiliser mardi les renseignements américains récemment déclassifiés pour accuser publiquement l'Iran d’entretenir des liens avec Al-Qaïda. C’est ce que déclarent deux personnes proches du dossier, dans le cadre d’une offensive de dernière minute contre Téhéran avant de passer le relais à la nouvelle administration de Biden. 

À huit jours seulement de la fin du mandat du président Donald Trump, le secrétaire d’État américain devrait donner des détails au sujet des allégations selon lesquelles l'Iran aurait donné refuge aux dirigeants d'Al-Qaïda et aurait apporté un soutien au groupe, déclarent ces mêmes sources, bien qu’un certain scepticisme règne à ce sujet au sein de la communauté du renseignement et au Congrès.  

On n’était pas tout à fait sûr de ce que Pompeo avait l'intention de révéler dans son discours de mardi au National Press Club de Washington. Il est possible qu’il fasse référence à des informations déclassifiées concernant le meurtre, au mois d’août dernier à Téhéran, du numéro deux d’Al-Qaïda, indiquent les sources, qui s’expriment de façon anonyme. 

Le New York Times a rapporté au mois de novembre dernier qu'Abu Mohammad al-Masri, accusé d'avoir aidé à organiser les attentats de 1998 contre deux ambassades américaines en Afrique, avait été fusillé par des agents israéliens en Iran. L'Iran a démenti le rapport, affirmant qu'il n'y avait pas de «terroristes» d'Al-Qaïda sur son sol. 

L'Iran a constitué une cible tout au long de l'administration Trump, et Pompeo a cherché à accroître davantage la pression sur ce pays lors des dernières semaines, avec davantage de sanctions et une surenchère verbale. 

Les conseillers du président élu, Joe Biden, estiment que l’administration Trump tente de rendre plus difficile la possibilité pour le nouveau gouvernement de se réengager avec l’Iran et de chercher à faire partie d’un accord international sur le programme nucléaire iranien. 

Pompeo, de son côté, accuse l'Iran d’avoir des liens avec Al-Qaïda dans le passé, mais il n'en a pas apporté les preuves concrètes. «Il est déjà arrivé que les Iraniens travaillent aux côtés d'Al-Qaïda», a déclaré Pompeo, alors directeur de la CIA, au mois d’octobre 2017. 

Les accusations antérieures de l’administration George W. Bush au sujet des liens iraniens avec les attaques d’Al-Qaïda du 11 septembre 2001 contre les États-Unis ont été discréditées. Cependant, au fil des ans, des rapports ont fait surface selon lesquels des membres d'Al-Qaïda se cachaient en Iran. 

Un ancien haut responsable du renseignement américain, qui a une connaissance directe du problème, affirme que les Iraniens n’ont jamais été amis avec Al-Qaïda, ni avant ni après les attentats du 11 septembre, et que toute allégation de coopération actuelle doit être considérée avec prudence. 

L'Iran chiite et Al-Qaïda, une organisation militante musulmane sunnite, sont depuis longtemps des ennemis sectaires. 

Selon la chaîne d’informations Al-Arabiya, il y avait parmi les biens d'Oussama Ben Laden un rapport de dix-neuf pages révélant que l'Iran avait autorisé les membres d'Al-Qaïda à traverser ses frontières sans visa et sans que soient tamponnés leurs passeports de leur consulat à Karachi, au Pakistan, avant 2001. 

Ce rapport a été trouvé parmi les effets personnels de Ben Laden lors d'un raid américain sur le complexe où il se cachait. 

Les relations entre Téhéran et Washington se sont détériorées depuis 2018, lorsque Trump a abandonné l'accord nucléaire iranien de 2015, qui imposait des restrictions strictes à ses activités nucléaires en échange de la levée des sanctions. 

Depuis le début de son administration, Trump a ordonné que des sanctions soient infligées aux responsables, politiciens et entreprises d’Iran, dans le but de forcer Téhéran à négocier un accord plus large, restreignant davantage son travail nucléaire. 

En outre, selon des responsables américains, d'autres sanctions sont prévues avant que Trump ne quitte ses fonctions. 

Si les sanctions ont considérablement réduit les exportations de pétrole de Téhéran tout en accentuant les difficultés économiques des Iraniens ordinaires, elles n’ont pas réussi à ramener l’Iran à la table des négociations. 

Biden a déclaré que les États-Unis rejoindraient l'accord nucléaire «si l'Iran recommence à observer un respect strict». 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.