Ramadan: les dirigeants saoudiens approuvent le versement de plus de 3 milliards de riyals 

Le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salman d'Arabie saoudite. (SPA)
Le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salman d'Arabie saoudite. (SPA)
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Publié le Mardi 18 mars 2025

Ramadan: les dirigeants saoudiens approuvent le versement de plus de 3 milliards de riyals 

  • Ce programme permettra de répondre aux besoins des familles bénéficiaires et de satisfaire leurs exigences pendant le Ramadan
  • Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement saoudien pour améliorer la qualité et le niveau de vie des bénéficiaires de la sécurité sociale

RIYAD: Les dirigeants saoudiens ont approuvé le versement de plus de 3 milliards de riyals saoudiens (800 millions de dollars; 1 dollar = 0,92 euro) aux bénéficiaires de la sécurité sociale dans le cadre d'une initiative d'aide pendant le mois sacré du Ramadan.

Sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, ce programme permettra de répondre aux besoins des familles bénéficiaires et de satisfaire leurs exigences pendant le Ramadan, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Plus de 3 milliards de riyals saoudiens seront distribués de la manière suivante: chaque soutien de famille recevra 1 000 riyals et chaque personne à charge du foyer recevra 500 riyals. Les fonds seront déposés directement sur les comptes bancaires des bénéficiaires le mardi 18 mars, a précisé l'Agence de presse saoudienne.

Le ministre saoudien des Ressources humaines et du Développement social, Ahmad ben Soulaimane al-Rajhi, a exprimé sa gratitude aux dirigeants saoudiens pour avoir contribué à fournir aux citoyens des moyens de subsistance décents.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement saoudien pour améliorer la qualité et le niveau de vie des bénéficiaires de la sécurité sociale, en particulier pendant le Ramadan, a conclu l'agence.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une néphrologue expulsée depuis les États-Unis est de retour au Liban

Des manifestants brandissent des pancartes pour protester contre l'expulsion de Rasha Alawieh, professeur adjoint de médecine à l'université Brown, devant le State House à Providence, Rhode Island, le 17 mars 2025. ( AFP)
Des manifestants brandissent des pancartes pour protester contre l'expulsion de Rasha Alawieh, professeur adjoint de médecine à l'université Brown, devant le State House à Providence, Rhode Island, le 17 mars 2025. ( AFP)
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  • Rasha Alawieh, une néphrologue libanaise expulsée des États-Unis pour avoir assisté aux funérailles de l'ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, est de retour au Liban.
  • Sur X, le Department of Homeland Security (DHS), un service de police chargé entre autres du contrôle aux frontières, de l'immigration et de la lutte contre le terrorisme, a confirmé lundi soir son expulsion.

BEYROUTH : Rasha Alawieh, une néphrologue libanaise expulsée des États-Unis pour avoir assisté aux funérailles de l'ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, est de retour au Liban, a indiqué sa famille mardi à l'AFP.

Rasha Alawieh, une experte en transplantation rénale et professeure à la prestigieuse Brown University, a été arrêtée jeudi à l'aéroport international Logan de Boston et expulsée le lendemain, selon les médias américains.

« Après avoir été interrogée sur sa participation aux funérailles de Nasrallah par les services de sécurité à l'aéroport de Boston, elle a répondu qu'elle avait participé aux funérailles, mais qu'elle était demeurée hors du stade où se déroulait la cérémonie le 23 février », a indiqué un membre de sa famille qui a requis l'anonymat.

Rasha Alawieh, 34 ans, a répondu qu'elle avait participé aux funérailles, mais qu'elle était demeurée hors du stade où se déroulait la cérémonie le 23 février, a ajouté cette source.

Des photos de figures du Hezbollah ont été trouvées sur son téléphone, a ajouté la même source.

Sur X, le Department of Homeland Security (DHS), un service de police chargé entre autres du contrôle aux frontières, de l'immigration et de la lutte contre le terrorisme, a confirmé lundi soir son expulsion.

La jeune femme « s'est rendue à Beyrouth, au Liban, pour assister aux funérailles de Hassan Nasrallah, un terroriste brutal qui a dirigé le Hezbollah, responsable de la mort de centaines d'Américains au cours de quatre décennies d'attentats terroristes », a affirmé ce service.

« Alawieh a ouvertement admis cela... ainsi que son soutien à Nasrallah".

La Maison Blanche a reposté ce message avec le commentaire « Bye-Bye, Rasha ».

La néphrologue, qui venait d'obtenir un visa de résidence accordé aux étrangers possédant des compétences spéciales, délivré par l'ambassade américaine au Liban, était venue en vacances dans le pays, selon sa famille.

« Le rêve de sa vie est de retourner aux États-Unis », a souligné cette source.

Des centaines de milliers de personnes ont pris part le 23 février aux imposantes funérailles de Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne fin septembre dans la banlieue sud de Beyrouth.

Le Hezbollah pro-iranien a attendu le retrait presque complet de l'armée israélienne du sud du Liban, le 18 février, pour organiser ce premier rassemblement populaire depuis la fin de la guerre qui l'a opposé à Israël. 


Amélioration des soins de santé grâce aux capsules médicales de la mosquée du prophète 

Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins. (SPA)
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  • Les capsules «Tabah et Tibabah» utilisent des technologies avancées et l'IA pour détecter les maladies chroniques, effectuer des tests rapides, mesurer les signes vitaux et réaliser des électrocardiogrammes
  • Elles sont reliées à l'hôpital virtuel de Seha pour une assistance spécialisée

RIYAD: Le Madinah Health Cluster a lancé deux capsules médicales intelligentes dans la zone centrale nord de la mosquée du Prophète afin d'améliorer les soins de santé pour les visiteurs et les pèlerins, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Les capsules «Tabah et Tibabah» utilisent des technologies avancées et l'intelligence artificielle pour détecter les maladies chroniques, effectuer des tests rapides, mesurer les signes vitaux et réaliser des électrocardiogrammes.

Elles sont reliées à l'hôpital virtuel de Seha pour une assistance spécialisée, selon la SPA.

Les capsules élargissent les services de santé et complètent les installations existantes, notamment les hôpitaux Al-Salam Endowment et Al-Haram.

Les capsules sont utilisées aux heures de pointe par du personnel médical qualifié et accueillent plus de 576 patients par jour. Elles reflètent la collaboration entre le gouvernement et le secteur privé.

Par ailleurs, les équipes de l'Autorité saoudienne du Croissant-Rouge à Médine ont transféré en 56 secondes un patient cardiaque en situation d'urgence pour qu'il soit soigné par le biais de leur filière d'assistance aux victimes d'attaques cardiaques.

Le docteur Ahmed ben Ali al-Zahrani, directeur de la branche régionale de l'Autorité, a expliqué que le centre de transfert médical avait reçu un appel via la ligne d'urgence 997 concernant un patient d'une soixantaine d'années souffrant de fortes douleurs thoraciques à la mosquée du Prophète.

Une équipe de soins avancés dépêchée sur place a effectué un électrocardiogramme et diagnostiqué une crise cardiaque aiguë. Ce diagnostic a été communiqué au médecin de garde, qui a activé le protocole de la voie d'accès pour les attaques cardiaques.

Le patient a été transporté au laboratoire de cathétérisme cardiaque de l'hôpital national Hayat par un itinéraire spécial, où l'équipe médicale était prête à intervenir immédiatement.

Al-Zahrani a déclaré que la réponse rapide et la coordination des équipes d'urgence ont permis d'éviter les complications et ont abouti à une issue favorable pour le patient.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Sept morts dans des tirs à la frontière avec la Syrie, selon les autorités libanaises

Un membre des forces de sécurité syriennes se tient dans l'embrasure d'une ancienne fabrique de drogue à l'intérieur d'un bâtiment abandonné près du village de Hawik dans la campagne d'Al-Qusayr, le 12 février 2025. (AFP)
Un membre des forces de sécurité syriennes se tient dans l'embrasure d'une ancienne fabrique de drogue à l'intérieur d'un bâtiment abandonné près du village de Hawik dans la campagne d'Al-Qusayr, le 12 février 2025. (AFP)
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  • Les autorités libanaises ont annoncé lundi que sept personnes avaient été tuées et 52 blessées dans les affrontements qui ont éclaté la veille à la frontière avec la Syrie, après la mort de trois soldats syriens dans une localité de l'est du Liban
  • Les nouvelles autorités de Damas ont accusé le Hezbollah, ancien allié du président déchu Bachar al-Assad, d'avoir enlevé ces trois soldats et de les avoir tués

BEYROUTH: Les autorités libanaises ont annoncé lundi que sept personnes avaient été tuées et 52 blessées dans les affrontements qui ont éclaté la veille à la frontière avec la Syrie, après la mort de trois soldats syriens dans une localité de l'est du Liban.

Les nouvelles autorités de Damas ont accusé le Hezbollah, ancien allié du président déchu Bachar al-Assad, d'avoir enlevé ces trois soldats et de les avoir tués, ce que le mouvement libanais pro-iranien a "formellement nié".

Une source de sécurité libanaise a déclaré à l'AFP que les forces syriennes avaient tiré des obus sur le Liban après que les trois soldats ont été tués dans le village libanais de Qasr par des hommes armés impliqués dans la contrebande.

Selon l'agence officielle libanaise Ani, les échanges de tirs frontaliers ont repris lundi après de nouveaux tirs d'obus syriens.

En fin de journée, le ministre libanais de la Défense, le général Michel Mnassa, et son homologue syrien, Marhaf Abu Qasra, se sont mis d'accord lors d'un entretien téléphonique sur un cessez-le-feu afin "d'empêcher une escalade le long de la frontière", a annoncé le ministère libanais de la Défense.

Le ministère de la Santé a déclaré que les "développements des deux derniers jours sur la frontière libano-syrienne ont entraîné la mort de sept citoyens et en ont blessé 52".

Six personnes ont été tuées lundi tandis qu'un garçon de 15 ans est mort dimanche, selon le ministère.

Le président libanais, Joseph Aoun, avait annoncé plus tôt lundi avoir ordonné à l'armée de répondre aux tirs en provenance de la frontière syrienne.

"Ce qui se passe aux frontières est et nord-est ne peut plus durer", a déclaré M. Aoun sur X. "J'ai ordonné à l'armée libanaise de répondre à la source des tirs", a-t-il ajouté.

- "Mesures exceptionnelles" -

L'armée a annoncé lundi que ses unités avaient "répondu aux sources des tirs avec des armes appropriées" après de nouveaux tirs depuis le territoire syrien, selon l'Ani. Elle a ajouté que ses unités "s'efforçaient de renforcer leurs positions défensives".

L'armée avait annoncé auparavant avoir mis en place "des mesures de sécurité exceptionnelles et eu des communications intenses" depuis dimanche soir, ce qui a permis de restituer les corps des trois Syriens aux autorités de leur pays.

De leur côté, les autorités de la province syrienne de Homs, frontalière du Liban, ont annoncé lundi qu'"un photographe et un journaliste avaient été blessés à la frontière", accusant le Hezbollah de "les avoir visés avec un missile guidé".

Une source au ministère syrien de la Défense a ensuite déclaré à l'agence de presse officielle Sana que les forces syriennes avaient lancé une opération de sécurité dans les zones frontalières.

"L'objectif (...) est d'expulser les milices du Hezbollah des villages et zones syriennes qu'elles utilisent comme bases temporaires pour des opérations de contrebande et de trafic de drogue", a précisé cette source.

Les nouvelles autorités syriennes, arrivées au pouvoir après la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, ont annoncé en février le lancement d'une campagne de sécurité dans la province de Homs, visant à fermer les routes de contrebande avec le Liban.

Elles ont accusé le Hezbollah de lancer des attaques et de soutenir des groupes de contrebandiers.

Sous le régime de Bachar al-Assad, la Syrie a été un maillon essentiel de ce que l'Iran appelle "l'axe de résistance" contre Israël, servant d'intermédiaire pour l'acheminement d'armes vers le Hezbollah.

Depuis Bruxelles, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a accusé lundi "des entités illégales" parmi lesquelles "certaines milices stationnées à nos frontières", de constituer "une menace permanente".

Il a affirmé que Damas ne "tolèrerait aucune tentative de porter atteinte à la souveraineté de la Syrie".