Les chefs de la Défense discutent du partenariat stratégique entre le Royaume et les États-Unis

Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth accueille le ministre saoudien de la Défense Khaled ben Salmane au Pentagone, le 24 février 2025. (Images Getty/AFP)
Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth accueille le ministre saoudien de la Défense Khaled ben Salmane au Pentagone, le 24 février 2025. (Images Getty/AFP)
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Publié le Mardi 25 février 2025

Les chefs de la Défense discutent du partenariat stratégique entre le Royaume et les États-Unis

  • Le ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled ben Salmane, et le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, ont discuté des relations stratégiques entre les deux pays
  • Ils ont exploré les moyens de renforcer leur coopération en matière de défense et discuté des évolutions régionales et internationales

RIYAD: Le ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled ben Salmane, a rencontré le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, lundi à Washington.

Les deux hommes ont discuté des relations stratégiques entre le Royaume et les États-Unis, et «exploré les moyens de renforcer notre coopération en matière de défense», a écrit le prince Khaled dans un message publié sur X tôt mardi.

«Nous avons également discuté des évolutions régionales et internationales et des efforts visant à promouvoir la sécurité et la stabilité», a écrit le ministre saoudien, qui est en visite officielle dans le pays.

Cette visite vise à renforcer les relations entre les États-Unis et l'Arabie saoudite, et le prince Khaled y abordera des questions d'intérêt commun.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le gouvernement libanais devrait obtenir la confiance du Parlement

Le Premier ministre Nawaf Salam s'adresse à la presse au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 8 février 2025. (AFP)
Le Premier ministre Nawaf Salam s'adresse à la presse au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 8 février 2025. (AFP)
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  • Le Liban restera un pont entre l'Orient et l'Occident, assure le président Aoun aux ambassadeurs francophones
  • Le président organisera des discussions avec l'Arabie saoudite la semaine prochaine, une fois que les députés auront approuvé le plan de «salut et de réforme»

BEYROUTH: Le Premier ministre libanais Nawaf Salam cherchera à obtenir l'approbation du Parlement pour son gouvernement lors des sessions prévues mardi et mercredi.

Un observateur politique a prédit que le gouvernement de M. Salam, considéré comme un «gouvernement de salut et de réforme», pourrait obtenir jusqu'à 100 voix sur les 128 membres du Parlement.

L'obtention du vote de confiance permettra au cabinet de Salam de commencer ses sessions pour prendre des décisions importantes, notamment sur les nominations à la Banque centrale libanaise, aux forces de sécurité, au système judiciaire et aux directions générales des différents ministères.

Le député des Forces libanaises Fadi Karam a quant à lui averti que le Hezbollah «n'est pas encore prêt à céder le contrôle à l'État libanais».

Actuellement, 63 députés ont demandé à s'exprimer au cours des débats parlementaires.

Les votes d'opposition seront probablement limités aux députés du Mouvement patriotique libre, qui n'est pas représenté au sein du gouvernement et s'est positionné dans l'opposition, ainsi qu'à quelques députés réformistes.

Une source du palais présidentiel a déclaré à Arab News lundi que le président Joseph Aoun programmerait des visites à l'étranger une fois que le gouvernement de Salam aura remporté le vote de confiance.

L'un des voyages les plus importants est une visite en Arabie saoudite la semaine prochaine, à la suite d'une invitation officielle.

Une délégation ministérielle accompagnera le président pour discuter des relations bilatérales et des possibilités de coopération en Arabie saoudite.

La source a indiqué que la visite sera confirmée jeudi après le vote de confiance.

Lundi, M. Aoun s'est adressé à une délégation d'ambassadeurs de pays francophones, affirmant que le Liban resterait un pont entre l'Orient et l'Occident.

«Le français, deuxième langue après l'arabe au Liban, représente la culture, le dialogue, la modernité et les valeurs», a-t-il déclaré aux ambassadeurs.

M. Salam a quant à lui déclaré à une délégation du corps diplomatique que son gouvernement «s'engage à restaurer la position du Liban parmi ses frères arabes et à veiller à ce qu'il ne serve pas de plate-forme pour des attaques contre des nations arabes et amies».

Par ailleurs, le discours prononcé dimanche par le secrétaire général du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, lors des cérémonies funéraires des anciens dirigeants Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine, a suscité des réactions politiques mitigées.

La coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a souligné la nécessité d'entamer «la mise en œuvre effective de la résolution 1701 des Nations unies des deux côtés de la Ligne bleue, ainsi qu'au-delà des rives du Litani».

Le fonctionnaire de l'ONU a ajouté qu'«au Liban en particulier, tous les éléments nécessaires sont réunis pour y parvenir, y compris l'engagement de veiller à ce que le conflit ne reprenne pas. Toutefois, le succès de ce processus repose sur son caractère inclusif, chaque partie ayant un rôle fondamental à jouer».

Le député des Forces libanaises Fadi Karam a quant à lui prévenu que le Hezbollah «n'est pas encore prêt à céder le contrôle à l'État libanais».

Il a déclaré que le groupe «tentait de traverser cette phase difficile en minimisant les dommages et les pertes, tout en attendant une percée improbable».

«L'État doit être le seul responsable de l'établissement de la pleine souveraineté nationale sur le territoire libanais», a-t-il ajouté.

«Il doit être la seule autorité à engager des négociations, à monopoliser l'usage des armes, à libérer son territoire et à sauvegarder l'ensemble de ses frontières.»

«Toutefois, si le cheikh Kassem reste inflexible et refuse de rendre les armes du parti au sud et au nord du Litani, tout plan de reconstruction sera voué à l'échec», a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cisjordanie : le chef de l'ONU se dit «gravement préoccupé» par la «montée des violences»

Israël a annoncé dimanche avoir expulsé, avec interdiction de rentrer chez eux, des dizaines de milliers de Palestiniens de trois camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie occupée, investis par l'armée qui mène dans le secteur une vaste opération depuis un mois. (AFP)
Israël a annoncé dimanche avoir expulsé, avec interdiction de rentrer chez eux, des dizaines de milliers de Palestiniens de trois camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie occupée, investis par l'armée qui mène dans le secteur une vaste opération depuis un mois. (AFP)
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  • L'armée a lancé cette opération, baptisée "Mur de Fer" et visant les groupes armés palestiniens en Cisjordanie, le 21 janvier, soit 48 heures après l'entrée en vigueur d'un fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza
  • Dimanche également, l'armée israélienne a annoncé le déploiement de chars à Jénine. C'est la première fois que des chars opèrent en Cisjordanie depuis la fin de la deuxième intifada palestinienne en 2005

GENEVE: Le secrétaire général de l'ONU s'est dit "gravement préoccupé" lundi par la "montée de la violence" en Cisjordanie et "les appels à l'annexion", devant le Conseil des droits de l'homme à Genève.

"Je suis gravement préoccupé par la montée des violences et des autres violations commises en Cisjordanie occupée par les colons israéliens, ainsi que par les appels à l’annexion", a lancé Antonio Guterres, au moment où Israël a vidé de ses habitants trois camps de réfugiés et interdit leur retour.

Israël a annoncé dimanche avoir expulsé, avec interdiction de rentrer chez eux, des dizaines de milliers de Palestiniens de trois camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie occupée, investis par l'armée qui mène dans le secteur une vaste opération depuis un mois.

L'armée a lancé cette opération, baptisée "Mur de Fer" et visant les groupes armés palestiniens en Cisjordanie, le 21 janvier, soit 48 heures après l'entrée en vigueur d'un fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Dimanche également, l'armée israélienne a annoncé le déploiement de chars à Jénine. C'est la première fois que des chars opèrent en Cisjordanie depuis la fin de la deuxième intifada palestinienne en 2005.

La violence en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, a explosé depuis le début de la guerre de Gaza qui a commencé après l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël.

M. Guterres a souligné lundi l'importance du fragile cessez-le-feu en place à Gaza depuis le 19 janvier.

"Nous assistons à un cessez-le-feu précaire. Nous devons éviter à tout prix une reprise des hostilités", a-t-il mis en garde.

"La population de Gaza a déjà trop souffert. Il est temps d’instaurer un cessez-le-feu permanent, de libérer tous les otages restants, de réaliser des progrès irréversibles vers la solution des deux États, la fin de l’occupation et la création d’un État palestinien indépendant, dont Gaza ferait partie intégrante", a-t-il dit.


L'UE suspend des sanctions visant des secteurs économiques clés en Syrie

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  • L'Union européenne veut aider à la reconstruction du pays ravagé par la guerre et nouer des relations avec ses nouveaux dirigeants, qui plaident régulièrement pour la levée de ces sanctions
  • Ces mesures avaient été imposées au gouvernement de Bachar al-Assad et à des pans entiers de l'économie syrienne durant la guerre civile déclenchée en 2011

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé lundi la suspension des sanctions contre la Syrie visant des secteurs économiques clés.

Les ministres des Affaires étrangères des 27 réunis à Bruxelles ont formellement décidé de cette suspension, qui concerne les secteurs bancaire, de l'énergie et des transports.

L'Union européenne veut aider à la reconstruction du pays ravagé par la guerre et nouer des relations avec ses nouveaux dirigeants, qui plaident régulièrement pour la levée de ces sanctions.

Ces mesures avaient été imposées au gouvernement de Bachar al-Assad et à des pans entiers de l'économie syrienne durant la guerre civile déclenchée en 2011.

Elles pourront toutefois être réimposées si les nouveaux dirigeants syriens, issus de mouvements islamistes, ne respectent pas les droits humains ou les valeurs démocratiques, avait assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, le mois dernier.

"Nous voulons agir rapidement, mais la levée des sanctions pourra être annulée si des mauvaises décisions étaient prises", avait-elle affirmé fin janvier, lors d'une précédente réunion des chefs de la diplomatie des 27.