Le secteur non pétrolier émirati affiche une croissance soutenue en janvier

S&P Global a déclaré que les entreprises non pétrolières des Émirats arabes unis ont connu une forte augmentation du volume de leurs ventes, principalement en raison de la forte demande intérieure. (Shutterstock)
S&P Global a déclaré que les entreprises non pétrolières des Émirats arabes unis ont connu une forte augmentation du volume de leurs ventes, principalement en raison de la forte demande intérieure. (Shutterstock)
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Publié le Mercredi 05 février 2025

Le secteur non pétrolier émirati affiche une croissance soutenue en janvier

  • L’inflation des coûts au plus bas depuis 13 mois
  • Première hausse des prix de vente en quatre mois

RIYAD: Le secteur non pétrolier des Émirats arabes unis maintient sa dynamique de croissance en janvier, porté par l'augmentation des commandes et l'amélioration des conditions de marché, selon le dernier rapport de S&P Global.

L'Indice PMI émirati s'établit à 55 points, en léger recul par rapport au pic de 55,4 enregistré en décembre. Pour rappel, un indice supérieur à 50 indique une expansion de l'activité.

Cette performance s'inscrit dans une tendance régionale positive, illustrant les efforts de diversification économique au Moyen-Orient. L'Arabie saoudite mène le peloton avec un PMI record de 60,5, son plus haut niveau en dix ans, suivie du Koweït (53,4), de l'Égypte (50,7) et du Qatar (50,2).

"L'activité du secteur privé non pétrolier reste dynamique en janvier aux Émirats, avec un indice PMI qui ne marque qu'un léger repli par rapport au record de décembre", indique David Owen, économiste principal chez S&P Global Market Intelligence.

"La croissance robuste de l'activité et des nouvelles commandes, conjuguée à une modération des coûts, témoigne de la bonne santé de l'économie."

Les entreprises rapportent une forte progression des ventes, principalement tirée par la demande intérieure. 

L'allègement des pressions inflationnistes, avec des coûts progressant au rythme le plus faible depuis 13 mois, leur a permis d'accroître leurs approvisionnements en début d'année.

Les conditions de marché favorables et la solidité des relations clients ont également contribué à réduire les délais de livraison parmi les entreprises non pétrolières des EAU en janvie. Toutefois, la création d'emplois reste modeste, même si le rythme des recrutements s'est accéléré à son plus haut niveau depuis août.

"La faiblesse persistante des embauches suggère que les entreprises peinent à gérer leurs arriérés", note Owen. "Les contraintes sur les ressources semblent aggraver les pressions sur les capacités, avec un niveau de travail en attente qui progresse à son rythme le plus rapide depuis huit mois."

Malgré ces indicateurs positifs, le moral des entreprises s'essouffle. Seules 9% d'entre elles anticipent une croissance dans les 12 mois à venir, citant notamment l'intensification de la concurrence.

"Ce déclin général de la confiance ces derniers mois est surprenant", souligne Owen, ajoutant que "la confiance totale était à son plus bas niveau depuis décembre 2022. 

"Les préoccupations liées à la concurrence et aux flux de trésorerie semblent faire douter les entreprises de leur capacité à maintenir la croissance de leurs revenus, soulignant les efforts pour réduire l'écart entre les prix de production et d'entrée."

Face à la vigueur de la demande, les entreprises non pétrolières émiraties ont relevé leurs prix de vente pour la première fois en quatre mois, alors qu'elles font face à une accumulation croissante des arriérés de travail qui s'est d'ailleurs accélérée à son plus haut niveau depuis huit mois, exacerbée par des contraintes administratives, notamment les retards de paiement des clients.

À Dubaï, le secteur non pétrolier reste dynamique avec un PMI de 55,3, en léger retrait par rapport au pic de décembre (55,5).
L'activité progresse solidement, portée par l'afflux de nouvelles commandes, tandis que les pressions sur les coûts s'atténuent, alors que l'inflation des prix des intrants tombant à son plus bas niveau depuis trois mois. 

Les recrutements et les stocks ne progressent que faiblement, signe d'une prudence accrue des entreprises. La confiance des acteurs du secteur non pétrolier dubaïote atteint d'ailleurs son plus bas niveau en quatre ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le marché obligataire saoudien en passe d'atteindre 500 milliards de dollars fin 2025, selon Fitch

Le DCM, qui implique la négociation de titres tels que les obligations et les billets à ordre, est un mécanisme clé pour lever des capitaux à long terme pour les entreprises et les gouvernements.
Le DCM, qui implique la négociation de titres tels que les obligations et les billets à ordre, est un mécanisme clé pour lever des capitaux à long terme pour les entreprises et les gouvernements.
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  • L'agence de notation Fitch prévoit que le marché des capitaux d'emprunt saoudien atteindra 500 milliards de dollars d'ici fin 2025
  • Le marché des capitaux d'emprunt, qui englobe les échanges d'obligations et autres titres de créance, représente une source essentielle de financement à long terme pour les acteurs publics et privés

RIYAD: L'agence de notation Fitch prévoit que le marché des capitaux d'emprunt saoudien atteindra 500 milliards de dollars d'ici fin 2025, stimulé par la stratégie de diversification économique Vision 2030 du Royaume.

Dans une récente analyse, Fitch identifie plusieurs moteurs de cette croissance : le financement du déficit public, le renouvellement des obligations arrivant à échéance et la poursuite des réformes structurelles.

Le marché des capitaux d'emprunt, qui englobe les échanges d'obligations et autres titres de créance, représente une source essentielle de financement à long terme pour les acteurs publics et privés.

Les marchés obligataires du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ont déjà franchi le seuil des 1000 milliards de dollars en novembre 2024, portés par la manne pétrolière. Fitch anticipe que la région restera l'un des principaux émetteurs émergents de dette en dollars jusqu'en 2025.

"Le marché saoudien des sukuk affiche une qualité de crédit remarquable: 97,4% des émissions notées par Fitch sont 'investment grade' et 98% des émetteurs bénéficient de perspectives stables. Aucun défaut n'a été enregistré sur les sukuk et obligations saoudiens notés en 2024", souligne Bashar Al-Natoor, directeur mondial de la finance islamique chez Fitch.

"L'année 2025 démarre sur les chapeaux de roue avec un nombre croissant d'émissions en préparation. Le marché devrait dépasser 500 milliards de dollars d'ici décembre, porté par les projets Vision 2030, le soutien gouvernemental et des conditions de financement attractives", ajoute-t-il.

L'Arabie saoudite s'est imposée en 2024 comme le premier émetteur de dette en dollars des marchés émergents (hors Chine) et le leader mondial des émissions de sukuk. Son marché obligataire a progressé de 20% sur un an pour atteindre 432,5 milliards de dollars d'encours.

La finance durable gagne également du terrain dans la région, avec 18,6 milliards de dollars d'obligations ESG en circulation en 2024.

Depuis 2020, les banques saoudiennes ont significativement développé leurs activités obligataires internationales, en ligne avec leurs stratégies d'expansion et leurs besoins en devises. Parallèlement, les entreprises diversifient leurs sources de financement au-delà du crédit bancaire traditionnel.

Dans un rapport distinct, Fitch anticipe que l'encours mondial des sukuk ESG dépassera 50 milliards de dollars en 2025, tiré par les grands marchés de la finance islamique comme l'Arabie saoudite et l'Indonésie. En 2024, ce segment a crû de 23% pour atteindre 45,2 milliards de dollars, surpassant la croissance de 16% des obligations ESG conventionnelles.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'innovation au service de l'aviation: les entreprises françaises au cœur du salon AIME & MRO Middle East 2025

L'exposition AIME & MRO Middle East se tiendra les 10 et 11 février 2025 au Dubai World Trade Center. (Photo: fournie)
L'exposition AIME & MRO Middle East se tiendra les 10 et 11 février 2025 au Dubai World Trade Center. (Photo: fournie)
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  • Le secteur français de la maintenance, de la réparation et des opérations est une référence mondiale en matière d'excellence, avec un taux de croissance annuel impressionnant de 6,9%
  • Les entreprises françaises sont réputées pour leur innovation et leur expertise sur l'ensemble de la chaîne de valeur MRO, qui englobe la maintenance des moteurs, la réparation des composants, l'entretien en ligne et les solutions d'ingénierie

DUBAÏ: L'exposition AIME & MRO Middle East, la principale plateforme régionale pour l'industrie du marché des pièces de rechange de l'aviation commerciale au Moyen-Orient, se tiendra les 10 et 11 février 2025 au Dubai World Trade Center.

Organisé par Business France en partenariat avec KLM Engineering and Maintenance (AFI KLM E&M), le pavillon français présentera les innovations d'une vingtaine d'entreprises françaises, parmi lesquelles des leaders mondiaux de l'industrie et des PME spécialisées qui font progresser le secteur de l'après-vente aéronautique.

Tendances clés alimentant la croissance du marché des pièces de rechange de l'aviation aux Émirats arabes unis et dans la région

Le marché des pièces de rechange pour l'aviation commerciale des Émirats arabes unis connaît une expansion significative, stimulée par l'augmentation du trafic aérien, le vieillissement des flottes et les progrès technologiques. En 2024, plus d'un million de mouvements aériens ont été enregistrés, soit une croissance de 10,3% en glissement annuel, ce qui a accru la demande de services après-vente.

L'industrie adopte des tendances transformatrices, telles que le big data et la numérisation, pour optimiser les chaînes d'approvisionnement et améliorer l'efficacité opérationnelle. Conformément aux initiatives vertes des Émirats arabes unis, notamment leur objectif de convertir 30% des véhicules du secteur public en véhicules électriques d'ici à 2030, le secteur de l'aviation explore des solutions de marché de pièces de rechange respectueuses de l'environnement. En outre, l'adoption croissante d'avions à fuselage étroit, alimentée par l'essor des transporteurs à bas coûts, est en train de remodeler le paysage régional de l'aviation.

Le marché de la maintenance, de la réparation et des opérations (MRO) au Moyen-Orient est florissant, sa valeur atteignant 9,56 milliards de dollars en 2024 et devant croître à un taux de croissance annuel moyen de 5,06% jusqu'en 2029. Les Émirats arabes unis sont l'un des principaux moteurs de cette croissance, consolidant leur position en tant que centre stratégique de MRO. Le rôle de l'aéroport international de Dubaï en tant que plaque tournante mondiale pour les vols long-courriers est déterminant, le marché local de la maintenance et de la réparation devant atteindre 3,39 milliards de dollars d'ici à 2030, avec un taux de croissance annuel de 2,2%.

L'expertise française à l'avant-garde du MRO au Moyen-Orient

Le secteur français de la maintenance, de la réparation et des opérations est une référence mondiale en matière d'excellence, avec un taux de croissance annuel impressionnant de 6,9%. Les entreprises françaises sont réputées pour leur innovation et leur expertise sur l'ensemble de la chaîne de valeur MRO, qui englobe la maintenance des moteurs, la réparation des composants, l'entretien en ligne et les solutions d'ingénierie.

Des leaders mondiaux tels que Safran, Thales, AFI KLM E&M, Satys Aerospace et Dassault Aviation présentent les capacités de la France, renforçant ainsi sa position de partenaire clé pour les besoins aéronautiques du Moyen-Orient.

Les collaborations stratégiques franco-émiraties soulignent encore cette synergie. Des partenariats tels que Mubadala et Safran dans le domaine de la maintenance et de la fabrication, et ExecuJet MRO Services avec Satys Aerospace, illustrent cette relation dynamique.

Des solutions françaises sur mesure pour le Moyen-Orient

Sur le pavillon français, Business France et son partenaire AFI KLM E&M réunissent une excellente délégation de leaders mondiaux ou de PME spécialisées qui présenteront une gamme variée de solutions innovantes, allant des plateformes de maintenance en ligne aux technologies de réparation avancées et aux réaménagements de cabines.

Pierre Teboul, vice-président d'AFI KLM E&M pour les affaires commerciales, souligne cette collaboration: «Depuis 3 ans, notre partenariat avec Business France sur le pavillon Français est le reflet d'une relation solide et durable basée sur la confiance. Nous sommes ravis de collaborer à nouveau cette année pour mettre en avant l'excellence et l'innovation de l'expertise française dans le secteur de l'aviation au Moyen-Orient. Ensemble, nous avons tissé des liens stratégiques pour soutenir la croissance de cette industrie dynamique, avec une ambition commune de modernisation et de durabilité. Nous sommes fiers de contribuer à la mise en valeur du savoir-faire français dans cette région clé.»

Parmi les participants figurent des leaders mondiaux tels que REVIMA, TARMAC AEROSAVE, SABENA TECHNICS, LATECOERE, et DAHER INDUSTRIAL SERVICES, aux côtés de PME spécialisées comme EXCENT, DOMUSA (équipements de bord civils et militaires), TECHMAN HEAD, et DONECLE, connue pour avoir révolutionné les inspections d'aéronefs par drone.

GMI AERO, CEMG AEROSAUVETAGE et AIRINT SERVICES sont également des acteurs majeurs de la réparation des pièces composites, des équipements de sauvetage et de la numérisation des processus. Des entreprises telles que TEI, ATELIERS BIGATA SAS, AEROFORM FRANCE, KRISTAL AERONAUTIQUE, IMAGINAIR SAS et PRODEX apportent des solutions de précision, renforçant ainsi le leadership de la France dans l'industrie aérospatiale mondiale.

Soulignant le rôle essentiel de son partenaire Team France Export, Terracotta, dont l'expertise complémentaire assure un soutien sur mesure aux entreprises françaises, Business France s'engage à renforcer la présence française et à mettre en lumière les dernières innovations dans le secteur MRO lors de cette édition.


Les secteurs bancaire et médical stimuleront une croissance de 8% des bénéfices boursiers saoudiens en 2025, selon SNB Capital

L'indice Tadawul All-Share a enregistré une forte augmentation des introductions en bourse en 2024, inversant la tendance à la baisse de l'année précédente.
L'indice Tadawul All-Share a enregistré une forte augmentation des introductions en bourse en 2024, inversant la tendance à la baisse de l'année précédente.
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  • Le secteur de la pétrochimie devrait enregistrer une croissance substantielle de 74% en 2025
  • La division des soins de santé devrait enregistrer une hausse de 23% de ses bénéfices nets, contre 11% en 2024

RIYAD : Les bénéfices du marché boursier saoudien devraient augmenter de 8% en 2025, le secteur pétrochimique étant le moteur de cette augmentation, selon un nouveau rapport de SNB Capital.

Les secteurs de la banque et de la santé devraient également connaître des hausses importantes, car ils bénéficient d'une activité de prêt accrue et d'une expansion des opérations.

Si l'on exclut la pétrochimie de l'analyse - le géant de l'énergie Aramco dominant le marché - la bourse saoudienne verrait ses bénéfices augmenter de 14%.

Cette croissance généralisée dans les secteurs clés met en évidence la résilience et le dynamisme de l'économie saoudienne, ouvrant la voie à une activité accrue sur le marché et à une plus grande confiance des investisseurs.

Ces conditions favorables se sont traduites par une augmentation du nombre d'offres publiques initiales, avec une forte demande de la part des investisseurs institutionnels et des particuliers, ce qui entraînera des profits significatifs en 2024.

Le secteur pétrochimique devrait enregistrer une croissance substantielle de 74% en 2025, grâce à l'amélioration des prix, à des capacités de production supplémentaires et à un retour à une pleine activité opérationnelle après des fermetures pour maintenance généralisées en 2024.

La division des soins de santé devrait enregistrer une hausse de 23% de ses bénéfices nets, contre 11% en 2024, grâce à une augmentation des recettes de 20% attribuée à de nouvelles expansions qui contribuent à atténuer les pressions sur les marges.

Le secteur du ciment est également en passe de connaître une forte croissance, soutenue par l'accélération des grands projets, tandis que le marché de la location de voitures devrait bénéficier de l'expansion de la flotte, de l'efficacité opérationnelle et de la baisse des taux d'intérêt, bien que les marges de location à court terme puissent être soumises à une certaine pression.

Selon SNB Capital, les fortes attentes concernant l'activité d'introduction en bourse en 2025 ont été renforcées par la baisse des taux d'intérêt, l'accélération de l'activité économique et les incitations attrayantes pour les investisseurs.

Le climat macroéconomique reste favorable, plus de 85% des gestionnaires prévoyant au moins trois baisses de taux d'intérêt en 2025, ce qui indique un assouplissement des conditions financières.

Le rapport souligne qu'une proportion croissante de gestionnaires considère le marché comme sous-évalué par rapport à sa juste valeur, bien qu'une majorité d'entre eux considère toujours qu'il est assez bien valorisé par rapport à son sommet.

Les prix du pétrole devraient se stabiliser en 2025, la plupart des gestionnaires de fonds prévoyant une fourchette comprise entre 70 et 79 dollars le baril.

L'optimisme augmente dans des secteurs tels que le tourisme, la banque et la construction, tandis que les opinions prudentes persistent dans les secteurs de l'énergie et de la pétrochimie, qui continuent à faire face à des défis.

La forte activité du marché observée en 2024 jette les bases des prévisions optimistes pour 2025, car l'élan généré par l'augmentation des introductions en bourse, la hausse de la valeur des transactions et la reprise sectorielle devrait se poursuivre au cours de l'année à venir.

L'indice Tadawul All-Share a enregistré une forte augmentation des introductions en bourse en 2024, inversant la tendance à la baisse de l'année précédente.

Le nombre d'introductions en bourse est passé à 14, contre 8 en 2023, et le produit total a atteint 14,2 milliards de riyals saoudiens, contre 11,9 milliards de RS l'année précédente.

Les taux de couverture des souscriptions institutionnelles se sont considérablement améliorés, avec une moyenne de 126 fois en 2024 contre 61 fois en 2023, tandis que la couverture des souscriptions de détail est passée de 11 fois à 16 fois en moyenne.

L'activité du marché a augmenté en 2024, le nombre d'opérations négociées atteignant environ 3 500, contre 918 en 2023 et 1 316 en 2022, selon SNB.

Les transactions négociées se réfèrent généralement à des transactions qui sont organisées par le biais d'accords directs entre les acheteurs et les vendeurs plutôt que par le biais d'enchères sur le marché ouvert ou de processus d'appel d'offres.

Dans le contexte des marchés boursiers, il peut s'agir de transactions de blocs, de placements privés ou d'opérations structurées portant sur d'importants volumes d'actions ou d'actifs qui nécessitent une négociation directe pour déterminer des conditions telles que le prix et le volume.

Bien que la taille moyenne des transactions ait diminué, passant de 34,6 millions de RS en 2023 à 24 millions de RS, la valeur totale des transactions a grimpé à 84 milliards de RS, ce qui est nettement plus élevé que les 29,5 milliards de RS en 2023 et les 38,9 milliards de RS en 2022.

Les offres majeures ont contribué à accroître la liquidité du marché et la proportion d'actions flottantes.

Parmi elles, l'offre secondaire de Saudi Aramco en juin s'est distinguée comme la plus grande émission secondaire au Moyen-Orient, en Europe et en Afrique du Nord depuis 2000.

L'offre a permis de lever 42 milliards de RS grâce à la vente de 1,55 milliard d'actions à 27,25 RS par action, dépassant ainsi l'ampleur de son introduction en bourse de 2019.

Saudi Telecom Co. a suivi avec une offre secondaire en novembre, générant 38,6 milliards de RS grâce à la vente de 2% de ses actions publiques, soit environ 100 millions d'actions.

SAL Logistics Services a également réalisé une introduction en bourse d'une valeur de 6 milliards de RS, les actions devant être distribuées aux actionnaires au début de 2025 pour une valeur estimée à 7 milliards de RS.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com