Liban: l'armée accuse Israël de "tergiverser" dans son retrait du sud après le cessez-le-feu

Des véhicules blindés de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) s'approchent d'un barrage routier de l'armée libanaise près d'un point de contrôle dans le village de Burj el-Meluk à Nabatiyeh, dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 25 janvier 2025. (AFP)
Des véhicules blindés de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) s'approchent d'un barrage routier de l'armée libanaise près d'un point de contrôle dans le village de Burj el-Meluk à Nabatiyeh, dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 25 janvier 2025. (AFP)
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Publié le Samedi 25 janvier 2025

Liban: l'armée accuse Israël de "tergiverser" dans son retrait du sud après le cessez-le-feu

  • L'armée libanaise a indiqué samedi être prête à se déployer dans le sud du pays et accusé Israël de "tergiverser" dans son retrait conformément aux termes du cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre
  • L'armée est "prête à poursuivre son déploiement dès que l'ennemi israélien se retirera", a-t-elle déclaré dans un communiqué

BEYROUTH: L'armée libanaise a indiqué samedi être prête à se déployer dans le sud du pays et accusé Israël de "tergiverser" dans son retrait conformément aux termes du cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

L'armée est "prête à poursuivre son déploiement dès que l'ennemi israélien se retirera", a-t-elle déclaré dans un communiqué. Elle a par ailleurs appelé la population à "faire preuve de prudence en retournant dans les zones frontalières du sud, en raison de la présence de mines et d'objets suspects laissés par l'ennemi israélien".

Selon les termes de l'accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le mouvement pro-iranien Hezbollah, l'armée libanaise doit se déployer aux côtés des forces de maintien de la paix des Nations Unies (Finul) dans le sud, au fur et à mesure du retrait de l'armée israélienne sur une période de 60 jours.

De son côté, le Hezbollah doit retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière libano-israélienne, et démanteler toute infrastructure militaire restante dans le sud.

Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a toutefois déclaré vendredi que le retrait des forces armées se poursuivrait au-delà de la date limite du 26 janvier, prévue par l'accord.

"Le processus de retrait est conditionné au déploiement de l'armée libanaise dans le sud du Liban et à l'application complète et effective de l'accord, le Hezbollah se retirant au-delà du fleuve Litani", a déclaré le bureau de M. Netanyahu.

"Etant donné que l'accord de cessez-le-feu n'a pas encore été pleinement appliqué par l'Etat libanais, le processus de retrait progressif se poursuivra en coordination totale avec les Etats-Unis", a-t-il ajouté.

- "Griffes de l'occupation" -

La trêve fragile est entrée en vigueur après deux mois de guerre ouverte meurtrière entre Israël et le Hezbollah et a été marquée par des accusations de violations de la part des deux parties.

Le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, disant agir en soutien au mouvement islamiste palestinien.

Ce front, au départ transfrontalier, avait dégénéré en guerre ouverte en septembre dernier, Israël bombardant la capitale Beyrouth et infligent plusieurs coups durs au mouvement libanais, notamment en tuant son puissant chef Hassan Nasrallah.

Le Hezbollah a déclaré jeudi que "toute violation du délai de 60 jours sera considérée comme une violation flagrante de l'accord (de cessez-le-feu), une atteinte à la souveraineté libanaise".

Cela obligerait l'Etat libanais à utiliser "tous les moyens nécessaires (...) pour restaurer la terre et l'arracher aux griffes de l'occupation", a déclaré le Hezbollah dans un communiqué.

Le nouveau président du Liban, Joseph Aoun, a déclaré il y a une semaine qu'Israël devait "se retirer des territoires occupés dans le sud dans le délai fixé par l'accord conclu le 27 novembre".

Un comité composé de délégués israéliens, libanais, français et américains, ainsi que d'un représentant de la Finul, est chargé de veiller à ce que toute violation du cessez-le-feu soit identifiée et traitée.

Le 17 janvier, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait appelé Israël à mettre fin à ses opérations militaires et à son "occupation" dans le sud du pays.


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.