DUBAÏ: Le développement immobilier durable est en transition rapide, et la philosophie d’investissement alternative, autrefois marginale, devient désormais la norme.
Aujourd’hui, les investisseurs gèrent déjà 120 000 milliards de dollars d’actifs financiers (y compris l’immobilier) dans un contexte de divulgation volontaire des risques liés au changement climatique. Bien qu’il existe déjà plus de 129 000 actifs immobiliers verts et durables cotés dans le monde, ce sont généralement des actifs autonomes ou des unités d’exploitation dans le cadre d’un environnement bâti plus large.
De nombreux gouvernements dans le monde ont déjà introduit une législation qui favorise les actifs durables, ou sont en train de le faire, et ce, à juste titre, dans la mesure où l’environnement bâti contribue à environ 40% des émissions mondiales de dioxyde de carbone dans le monde.
L’annonce par le gouvernement saoudien de The Line, une ville écologique avec «zéro voiture, zéro route, zéro émission de CO2» à NEOM placera le Royaume au premier plan de la transition vers un environnement durable grâce à l’innovation.
Non seulement de tels projets fournissent de nombreuses externalités environnementales positives, mais ils attirent aussi davantage de financements d’actifs puisque les exigences de durabilité deviennent la norme pour nombre de créanciers. De tels projets soutiennent également les futurs paramètres de la demande des locataires et des propriétaires-occupants, ce qui garantira la résilience de ces actifs. Cela renforcera à son tour les loyers et la valeur du capital, et finalement les rendements pour les investisseurs.
- Taimur Khan est un partenaire associé à Knight Frank
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com