Israël bombarde des positions de l'armée syrienne près d'Alep

Une vue aérienne montre les destructions dans le quartier d'Assali à Damas, le 2 janvier 2025. (AFP)
Une vue aérienne montre les destructions dans le quartier d'Assali à Damas, le 2 janvier 2025. (AFP)
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Publié le Vendredi 03 janvier 2025

Israël bombarde des positions de l'armée syrienne près d'Alep

  • Israël a bombardé jeudi des positions de l'armée syrienne au sud d'Alep, les dernières de nombreuses frappes menées dans le pays depuis le renversement de Bachar al-Assad
  • Selon des habitants, d'énormes explosions se sont produites dans la région, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) précisant que les frappes visaient des installations de défense et de recherche

BEYROUTH: Israël a bombardé jeudi des positions de l'armée syrienne au sud d'Alep, les dernières de nombreuses frappes menées dans le pays depuis le renversement de Bachar al-Assad, ont indiqué une ONG et des habitants locaux.

Selon des habitants, d'énormes explosions se sont produites dans la région, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) précisant que les frappes visaient des installations de défense et de recherche.

L'OSDH indique qu'"au moins sept explosions massives ont été entendues, résultant d'une frappe aérienne israélienne sur des usines de défense (...) au sud d'Alep".

Aucune information n'a pu être obtenue dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes.

"Ils ont frappé des usines de défense, cinq frappes (...) Les frappes étaient très fortes", a déclaré à l'AFP un habitant du quartier d'al-Safira, sous couvert d'anonymat.

"Le sol a tremblé, les portes et les fenêtres se sont ouvertes", a poursuivi ce témoin, évoquant "les frappes les plus fortes que j'aie jamais entendues". "La nuit s'est transformée en jour".

Depuis la chute du président syrien, Bachar al-Assad, chassé du pouvoir le 8 décembre par une coalition de rebelles, Israël a mené des centaines de frappes sur le territoire syrien en ciblant des sites militaires, affirmant vouloir éviter que l'arsenal du précédent pouvoir ne tombe entre les mains des nouvelles autorités dominées par des groupes islamistes.


Le métro de Riyad est désormais entièrement opérationnel avec l'ouverture de la ligne orange

Le réseau du métro de Riyad a officiellement atteint sa pleine capacité opérationnelle dimanche avec l’inauguration de la ligne orange. (SPA)
Le réseau du métro de Riyad a officiellement atteint sa pleine capacité opérationnelle dimanche avec l’inauguration de la ligne orange. (SPA)
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  • Six lignes et 85 stations transforment la connectivité urbaine dans la capitale.
  • Le métro devrait encourager les gens à utiliser les transports publics en réduisant la congestion du trafic et la pollution environnementale dans la capitale.

RIYAD : Le réseau du métro de Riyad a officiellement atteint sa pleine capacité opérationnelle dimanche avec l’inauguration de la ligne orange, également connue sous le nom d’axe Al-Madinah Al-Munawwarah.

Cette étape importante marque l’achèvement du projet ambitieux de métro à six lignes dans la capitale, et constitue un pas de plus vers la modernisation des transports urbains et la réalisation des objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

La ligne orange s’étend sur 41 km, reliant la route de Djeddah à l’ouest à la deuxième route périphérique à l’est, parallèle à Khashm Al-A'an à l’est.

Les stations de la ligne comprennent Jeddah Road, Tuwaiq, Al-Dawh, Harun Al-Rashid Road et An Naseem, qui est un échange clé avec la ligne pourpre, améliorant ainsi l’accessibilité et la commodité pour les résidents et les visiteurs.

Coïncidant avec le lancement de la ligne orange, la Commission royale d’enquête sur la ville de Riyad a annoncé l’ouverture de trois nouvelles stations de la ligne bleue : Al-Murooj, Bank Al-Bilad et King Fahad Library. Ces ajouts le long de l’axe Al-Olaya-Al-Batha renforcent l’intégration du réseau, en le reliant aux principaux centres commerciaux, aux zones résidentielles et aux monuments culturels.

Le métro de Riyad est l’un des plus grands projets de transport public de la région, avec six lignes, 176 kilomètres de voies et 85 stations.

Son achèvement est une étape importante dans la réalisation des objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, qui vise à diversifier l’économie et à réduire la dépendance au pétrole grâce à des investissements dans les infrastructures durables.

Le métro devrait encourager les gens à utiliser les transports publics en réduisant la congestion du trafic et la pollution environnementale dans la capitale.

Développé en collaboration avec des consortiums mondiaux, le projet a été lancé en 2013 pour un coût total de 22,5 milliards de dollars. Malgré les défis, y compris les perturbations causées par la pandémie de COVID-19, son achèvement témoigne de l’engagement de l’Arabie saoudite à améliorer les infrastructures et les niveaux de vie urbains.

Le métro, qui fonctionne tous les jours de 6 h à minuit, est une alternative fiable et écologique aux véhicules privés. Les passagers peuvent planifier leurs déplacements en utilisant l’application Darb ou acheter des billets aux guichets de la gare ou aux distributeurs automatiques.

Alors que Riyad se transforme en une métropole mondiale, le métro pleinement opérationnel établit la ville comme modèle de développement urbain durable.

En améliorant la connectivité et en offrant des solutions de transport efficaces, le métro de Riyad soutient la croissance économique, améliore la qualité de vie et renforce la position de la ville en tant que leader de l’innovation et du progrès urbains.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Soudan : le chef de l'armée semble favorable à l'offre turque pour résoudre le conflit

Les forces armées sous la direction d’Abdel Fattah al-Burhan, du Soudan, se sont engagées depuis 20 mois dans un conflit brutal contre leurs rivaux paramilitaires. (AFP)
Les forces armées sous la direction d’Abdel Fattah al-Burhan, du Soudan, se sont engagées depuis 20 mois dans un conflit brutal contre leurs rivaux paramilitaires. (AFP)
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  • le général Abdel Fattah al-Burhane a demandé à Burhanettin Duran, vice-ministre turc des Affaires étrangères, de transmettre au président turc, Recep Tayyip Erdogan, l'accueil favorable des dirigeants soudanais à cette initiative.
  • « Le Soudan a besoin de frères et d'amis comme la Turquie », a déclaré M. Youssef, ajoutant que « l'initiative pourrait conduire à la paix au Soudan ».

PORT-SOUDAN : Le chef de l'armée soudanaise, qui mène une guerre contre les paramilitaires, a salué une initiative turque visant à résoudre le conflit sanglant qui déchire le pays d'Afrique de l'Est depuis vingt mois, a déclaré le ministre soudanais des Affaires étrangères.

Samedi, lors d'une réunion à Port Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhane a demandé à Burhanettin Duran, vice-ministre turc des Affaires étrangères, de transmettre au président turc, Recep Tayyip Erdogan, l'accueil favorable des dirigeants soudanais à cette initiative, a déclaré Ali Youssef, ministre soudanais des Affaires étrangères, lors d'un briefing dans la soirée après la réunion.

« Le Soudan a besoin de frères et d'amis comme la Turquie », a déclaré M. Youssef, ajoutant que « l'initiative pourrait conduire à la paix au Soudan ».

Début décembre, M. Erdogan avait déclaré lors d'un entretien téléphonique avec le général Burhane que son pays « pourrait intervenir pour résoudre les différends » entre le Soudan et les Émirats arabes unis, ainsi que pour établir « la paix et la stabilité au Soudan », selon un communiqué de la présidence turque.

Le gouvernement soudanais, soutenu par l'armée, a accusé à plusieurs reprises les Émirats arabes unis de soutenir les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), des allégations toujours réfutées par Abu Dhabi.

En décembre, le gouvernement soudanais a accusé les FSR d'avoir lancé des drones assemblés aux Émirats arabes unis depuis le Tchad voisin.

Selon des parlementaires américains citant fin décembre la Maison Blanche, les Émirats arabes unis ont informé les États-Unis qu'ils ne fourniront pas d'armes aux paramilitaires dans la guerre au Soudan.

Après sa rencontre avec le général Burhane samedi, M. Duran a déclaré que le processus de paix « nécessitait des efforts concertés » et que la Turquie était prête à « jouer son rôle dans la mobilisation d'autres acteurs régionaux pour aider à surmonter les difficultés et mettre fin à ce conflit ».

La semaine dernière, les Émirats arabes unis ont salué les « efforts diplomatiques » de la Turquie pour « résoudre la crise actuelle au Soudan ».

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts et en a déraciné plus de 12 millions d'autres. Elle a également plongé le pays au bord de la famine.


Le ministre syrien des Affaires étrangères entame sa première visite officielle au Qatar

Cette photo de la presse syrienne publiée par l’agence SANA montre le ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire syrien, Asaad al-Shaibani (C), ainsi que le ministre de la Défense, Murhaf Abu Qasra (3rd-L) et le chef du renseignement, Anas Khattab (C-L), étant reçu par les fonctionnaires qataris à leur arrivée à Doha le 5 janvier 2025. (Photo de SANA / AFP)
Cette photo de la presse syrienne publiée par l’agence SANA montre le ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire syrien, Asaad al-Shaibani (C), ainsi que le ministre de la Défense, Murhaf Abu Qasra (3rd-L) et le chef du renseignement, Anas Khattab (C-L), étant reçu par les fonctionnaires qataris à leur arrivée à Doha le 5 janvier 2025. (Photo de SANA / AFP)
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  • Le chef de la diplomatie est arrivé à Doha accompagné du ministre de la Défense, Morhaf Abou Qasra, et du chef des services de renseignement, Anas Khattab, afin de « discuter des perspectives de coopération et de coordination entre les deux pays »
  • M. Al-Shaibani avait indiqué samedi qu'il se rendrait cette semaine au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Jordanie, après son premier voyage officiel en Arabie saoudite.

DAHA : Selon l'agence de presse syrienne, le nouveau ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Al-Shaibani, a entamé dimanche une visite officielle au Qatar, sa première dans le pays du Golfe depuis l'éviction du président Bachar al-Assad il y a près d'un mois.

Le chef de la diplomatie est arrivé à Doha accompagné du ministre de la Défense, Morhaf Abou Qasra, et du chef des services de renseignement, Anas Khattab, afin de « discuter des perspectives de coopération et de coordination entre les deux pays », selon l'agence de presse Sana.

Leur arrivée dans la capitale qatarie avait été annoncée plus tôt à l'AFP par un diplomate syrien à Doha et un responsable qatari.

Le Qatar a été le deuxième pays, après la Turquie, à annoncer officiellement la réouverture de son ambassade dans la capitale syrienne depuis l'arrivée au pouvoir en Syrie d'une coalition de groupes armés menée par les islamistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) le 8 décembre.

M. Al-Shaibani avait indiqué samedi qu'il se rendrait cette semaine au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Jordanie, après son premier voyage officiel en Arabie saoudite.

« Nous attendons avec impatience que ces visites contribuent à soutenir la stabilité, la sécurité, la reprise économique et à bâtir de bons partenariats », avait-il affirmé dans un communiqué publié sur le réseau social X.

En juillet 2011, quelques mois après le début de la répression des manifestations prodémocratie par les forces du président syrien Bachar el-Assad, Doha avait fermé sa mission diplomatique à Damas et rappelé son ambassadeur.

Contrairement à d’autres pays arabes, le Qatar, qui soutenait l’opposition syrienne pendant la guerre, n’a jamais rétabli ses relations diplomatiques avec Damas depuis.