L’animatrice franco-algérienne trouve son inspiration dans le programme Diriyah Art Futures en Arabie saoudite

Samia Dzair, animatrice franco-algérienne, a été sélectionnée par le pôle créatif saoudien Diriyah Art Futures pour participer à son programme inaugural “Emerging New Media Artists”. (Photo Arab News)
Samia Dzair, animatrice franco-algérienne, a été sélectionnée par le pôle créatif saoudien Diriyah Art Futures pour participer à son programme inaugural “Emerging New Media Artists”. (Photo Arab News)
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Publié le Mardi 31 décembre 2024

L’animatrice franco-algérienne trouve son inspiration dans le programme Diriyah Art Futures en Arabie saoudite

  • Samia Dzair, animatrice franco-algérienne sélectionnée par le centre créatif saoudien Diriyah Art Futures pour son programme inaugural “Emerging New Media Artists”, a exprimé son ambition d’élargir ses horizons en participant à cette initiative
  • Mme Dzair a confié à Arab News qu’elle souhaitait saisir cette opportunité pour “remettre en question de manière approfondie les différents thèmes explorés dans [son] travail artistique, tels que les mythes, l’immigration et le déracinement

DUBAI: Samia Dzair, animatrice franco-algérienne sélectionnée par le centre créatif saoudien Diriyah Art Futures pour son programme inaugural “Emerging New Media Artists”, a exprimé son ambition d’élargir ses horizons en participant à cette initiative aux côtés d’une cohorte internationale d’artistes.

Ce programme d’un an, établi sur le site historique de Diriyah à Riyad, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, fournira aux participants sélectionnés un accès à des installations et équipements de pointe, un budget dédié à la production, des opportunités d’apprentissage avec des experts internationaux en art des nouveaux médias, ainsi qu’un accompagnement personnalisé grâce à des mentorats.

Mme Dzair a confié à Arab News qu’elle souhaitait saisir cette opportunité pour “remettre en question de manière approfondie les différents thèmes explorés dans [son] travail artistique, tels que les mythes, l’immigration et le déracinement, tout en bénéficiant de la possibilité de produire une œuvre de qualité avec un véritable budget”.

Elle rejoindra des artistes venus de Jordanie, d'Égypte, d'Arabie saoudite, de Chine, du Pays de Galles, et d'autres pays, tous sélectionnés pour cette initiative. Elle a souligné que la diversité et le caractère international de cette cohorte de talents prometteurs représentaient un aspect particulièrement attrayant du programme.

“Faire partie d’un groupe d’artistes aux horizons si variés sera profondément inspirant”, a déclaré Mme Dzair. “Cela nous permettra de partager nos expériences, d’échanger nos visions du monde et de nous enrichir mutuellement sur le plan créatif”.

Elle cherchera à développer ses compétences dans le domaine de l'animation, notamment en 2D et en stop-motion, un domaine qui l'a attirée dès l'enfance.

“Ma première rencontre avec l’art s’est faite à travers les films d’animation”, a-t-elle confié. “Je viens d’un milieu où la culture institutionnelle n’était pas très accessible. Mon père m’achetait souvent des dessins animés vendus dans les bureaux de tabac, mais il arrivait que certains d’entre eux ne soient pas vraiment adaptés aux enfants”.

C'est ainsi que j'ai commencé à regarder beaucoup de films d'animation comme “Ghost in the Shell”, qui n'étaient pas de mon âge mais qui ont forgé mes aspirations et mon esthétique”, a-t-elle ajouté, en référence au film d'animation de 1995 réalisé par Mamoru Oshii.

Elle a également été attirée par l’animation en tant que créatrice, notamment en raison des ressources relativement modestes nécessaires pour réaliser un projet. Contrairement aux sculpteurs, qui ont besoin de blocs de marbre, de ciseaux et d’autres outils, ou aux peintres, qui nécessitent un atelier rempli de pots de peinture et de pinceaux, Mme Dzair a expliqué qu’elle pouvait “réaliser un film seule, depuis [sa] chambre, avec une caméra ou un ordinateur, des idées plein la tête et quelques bouts de papier. J’adore ça”.

Elle ajoute : “Le fait de pouvoir trouver mille et une façons de donner une impression de mouvement, de donner vie à un environnement, à un personnage, à une interaction ou à une idée est tout simplement fascinant”.

Diplômée de la KASK School of Arts en Belgique, la réalisatrice a signé deux courts métrages, “Soufre” (2021) et “Le Poids de la Terre en Grammes” (2022). Elle a également créé une série télévisée intitulée “Blue Weddings”, qui revisite les traditions nord-africaines à travers la figure captivante de Teryel, un personnage mythologique à la fois redoutable et emblématique.

“Le projet a commencé comme un exutoire émotionnel. Ma quête pour comprendre les névroses et les traumatismes au sein de ma famille m’a poussée à écrire ce projet, qui a d’abord pris la forme d’un conte”, explique Dzair. “L’histoire tourne autour d’une femme subversive, une ogresse détestée de tous, mais qui incarne la colère d’une terre entière, dépouillée de sa culture”.

“Comme ma protagoniste, j’ai grandi dans le nord de la France, éloignée de la terre de mes ancêtres. Très tôt, j’ai aussi été séparée de ma mère, une femme marquée par la guerre civile algérienne. Elle a grandi dans un contexte de violence et de privation d’éducation, mais elle a été politisée par ses aînés. Cette prise de conscience l’a rendue rebelle et profondément en colère, car elle se sentait impuissante face aux injustices, à la fois en tant que villageoise issue du 'tiers monde' et en tant que femme”.

La série de Dzair s’appuie sur l’histoire de l’ogresse pour aborder des thématiques majeures telles que le déracinement, la guerre, la colonisation et le capitalisme. “Ce qui m’intrigue particulièrement dans les contes qui m’inspirent, c’est la figure de l’ogresse rebelle, assassinée et animée par une colère profonde. Pour moi, elle incarne parfaitement la résistance de l’Algérie et de tous les pays africains anciennement colonisés” , a-t-elle expliqué.


Emilie Dequenne, «Rosetta» pour toujours au cinéma, emportée par le cancer

Emilie Dequenne est révélée dans "Rosetta", en jeune héroïne du drame social de Luc et Jean-Pierre Dardenne. A 17 ans, elle remporte le prix d'interprétation à Cannes et offre leur première Palme d'or aux réalisateurs. (AFP)
Emilie Dequenne est révélée dans "Rosetta", en jeune héroïne du drame social de Luc et Jean-Pierre Dardenne. A 17 ans, elle remporte le prix d'interprétation à Cannes et offre leur première Palme d'or aux réalisateurs. (AFP)
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  • Des frères Dardenne qui l'ont révélée, à Tahar Rahim et Vincent Macaigne, qui ont partagé l'affiche avec elle, les hommages pleuvent à l'actrice belge, unanimement saluée pour son talent et son énergie
  • Emilie Dequenne est décédée après avoir passé plusieurs jours en soins palliatifs à Gustave Roussy, en région parisienne, a fait savoir sa famille et son agent qui ont annoncé son décès

PARIS: Révélée à 18 ans dans "Rosetta", fauchée à 43 ans par un cancer rare, au terme d'une lutte acharnée qu'elle avait rendue publique: le cinéma est en deuil au lendemain de la mort de l'actrice multirécompensée Emilie Dequenne.

Des frères Dardenne qui l'ont révélée, à Tahar Rahim et Vincent Macaigne, qui ont partagé l'affiche avec elle, les hommages pleuvent à l'actrice belge, unanimement saluée pour son talent et son énergie.

Emilie Dequenne est décédée après avoir passé plusieurs jours en soins palliatifs à Gustave Roussy, en région parisienne, a fait savoir sa famille et son agent qui ont annoncé son décès à l'AFP.

En octobre 2023, elle avait annoncé être atteinte d'un corticosurrénalome (cancer du système endocrinien), diagnostiqué deux mois auparavant et qui la tenait éloignée des plateaux. Elle rendait public son combat contre le cancer, martelant qu'il ne s'agissait "pas d'une maladie honteuse". Elle est décédée après une rémission, puis une rechute.

"L'archange foudroyé"

Emilie Dequenne est révélée dans "Rosetta", en jeune héroïne du drame social de Luc et Jean-Pierre Dardenne. A 17 ans, elle remporte le prix d'interprétation à Cannes et offre leur première Palme d'or aux réalisateurs.

Elle a été fauchée "en plein vol, c'est l'archange foudroyé", a déclaré Luc Dardenne sur Franceinfo. "Elle était toujours partante, toujours prête à partir au combat, toujours. Elle adorait tourner, c'était sa vie".

"Rarement une comédienne aura autant marqué l'histoire du Festival de Cannes comme l'a fait Emilie Dequenne lors de son surgissement en +Rosetta+", a salué le délégué général du festival Thierry Frémaux auprès de l'AFP. "Révoltée à l'écran, elle était la douceur même dans la vie, une vie qui s'achève scandaleusement tôt, tant elle avait encore d'amour à donner. Nous la pleurons."

"Elle a insufflé une vitalité folle à un film qui filait déjà à 100 à l'heure", a salué Gilles Jacob, ancien président du festival, dans un message à l'AFP. "On sentait chez elle la douceur intrépide de ceux qui savent leurs jours comptés".

"Enormément de générosité" 

Emilie Duquenne redoutait d'être réduite au rôle de Rosetta, femme précaire luttant sur tous les fronts. "Elle disait toujours, mais je ne suis pas Rosetta !", se souvient Luc Dardenne.

Sa carrière sera bien plus vaste, avec une cinquantaine de films ("La fille du RER" d'André Téchiné (2009), "À perdre la raison" (2012) de Joachim Lafosse, "Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait", d'Emmanuel Mouret...), dans lesquels elle saura varier les registres.

Comme chez Lucas Belvaux, qui la dirige en coiffeuse fan de chanson et de karaoké dans "Pas son genre". "C'était un rôle extrêmement difficile, et ça a été une révélation. Emilie, qui jouait toujours des rôles sombres, s'est emparée du film et lui a amené quelque chose d'inattendu dans l'énergie. C'était plus que du talent, il y avait énormément de générosité", a confié le réalisateur à l'AFP.

Tahar Rahim et Vincent Macaigne, avec qui elle avait partagé l'affiche ("A perdre la raison" avec le premier, "Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait" avec le second), ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux.

"Pas de mots. Je pense à toi, à ta famille", a écrit l'acteur Jean Dujardin. Juliette Binoche l'a remerciée, sur Instagram, d’avoir partagé ce qu'elle traversait "avec tant d’ardeur et de générosité".

"Je n'ai pas les mots, que de la tristesse", a assuré Alexandra Lamy. Leïla Bekhti salue une "grande dame, grande âme, grande actrice, une reine".

"Le cinéma francophone perd, trop tôt, une actrice de talent qui avait encore tant à lui offrir", a regretté sur X la ministre de la Culture française, Rachida Dati.

En mai 2024, la comédienne était apparue sur le tapis rouge à Cannes au bras de son mari l'acteur Michel Ferracci, souriante, les cheveux courts à cause de son traitement, pour les 25 ans de "Rosetta" et pour présenter son dernier film, "Survivre".

Quelques semaines plus tard, sur France Inter, elle avait assuré qu'"on peut vivre des moments beaux, forts, magiques, en dépit de la maladie, c'est possible".

 


Le prince héritier lance la carte des personnages de l'architecture saoudienne pour célébrer le patrimoine architectural

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman. (File/SPA)
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman. (File/SPA)
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  • Saudi Architecture vise à enrichir la diversité architecturale et urbaine du Royaume, à élever le paysage urbain dans les villes et à renforcer les talents locaux.
  • Le prince héritier a souligné que l'architecture saoudienne refléterait la diversité culturelle et géographique du Royaume.

RIYAD : RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a officiellement lancé la carte des personnages de l'architecture saoudienne, qui présente 19 styles architecturaux distincts inspirés par les diverses caractéristiques géographiques et culturelles du Royaume.

La carte souligne l'engagement de l'Arabie saoudite à célébrer le patrimoine architectural du Royaume, à améliorer la qualité de vie et à moderniser le paysage urbain dans les villes saoudiennes dans le cadre de la Vision 2030, a rapporté dimanche l'agence de presse saoudienne 

Le prince héritier a souligné que l'architecture saoudienne refléterait la diversité culturelle et géographique du Royaume.

Il a également souligné l'importance d'une planification urbaine durable, qui s'harmonise avec l'environnement local et intègre des éléments architecturaux traditionnels dans des conceptions modernes.

« L'architecture saoudienne allie notre riche patrimoine à la pensée contemporaine en matière de conception. Nous améliorons les paysages urbains et la qualité de vie, tout en construisant un cadre architectural qui concilie le passé et le présent. Ce modèle servira de source d'inspiration mondiale pour l'innovation en matière de conception architecturale », a déclaré le prince héritier.

Le prince Mohammed a poursuivi : « L'architecture saoudienne contribuera indirectement à la croissance économique en rendant nos villes plus attrayantes pour les visiteurs et les touristes, ce qui stimulera des secteurs tels que le tourisme, l'hôtellerie et la construction. L'architecture saoudienne envisage également un avenir où nos villes et nos communautés prospèrent. »

Saudi Architecture a pour objectif d'enrichir la diversité architecturale urbaine du Royaume, d'améliorer le paysage urbain dans les villes et d'encourager les talents locaux. ***

D'ici à 2030, elle devrait contribuer à hauteur de plus de 8 milliards de SR (2,13 milliards de dollars) au produit intérieur brut cumulé du Royaume et créer plus de 34 000 emplois directs et indirects dans les secteurs de l'ingénierie, de la construction et de l'aménagement urbain.

L'architecture saoudienne fournit aux promoteurs des lignes directrices qui permettent d'utiliser des matériaux de construction modernes sans imposer de charges financières supplémentaires. Chacun des 19 styles architecturaux propose trois typologies de conception : traditionnelle, transitionnelle et contemporaine, encourageant ainsi l'expression créative tout en préservant l'authenticité de l'architecture locale.

Sa mise en œuvre se fera par étapes. La première phase se concentrera sur Al-Ahsa, Taif, La Mecque et Abha, où les demandes initiales viseront les grands projets, les bâtiments gouvernementaux et les structures commerciales.

La carte des caractères de l'architecture saoudienne présente 19 styles architecturaux inspirés par des caractéristiques géographiques, naturelles et culturelles, dérivées d'études urbaines et historiques des traditions de construction transmises de génération en génération.

Ces styles comprennent le Najdi central, le Najdi septentrional, la côte de Tabuk, la région rurale de Médine, la région intérieure de Médine, la côte de Hejazi, les hauts plateaux de Taif, les montagnes de Sarawat, l'escarpement d'Aseer, les contreforts de Tuhama, la côte de Tuhama, les îles Farasan, les hauts plateaux d'Abha, le désert de Bisha, Najran, l'oasis d'Al-Ahsa, l'oasis d'Al-Qatif, la côte est, et le Najdi oriental.

Les efforts de mise en œuvre de l'architecture saoudienne s'appuient sur des partenariats entre les agences gouvernementales, les sociétés d'ingénierie et les promoteurs immobiliers.

Les studios d'architecture soutiendront les ingénieurs et les concepteurs par le biais de directives techniques, d'ateliers de formation et de programmes de développement des compétences afin de garantir les normes les plus élevées en matière de durabilité et de qualité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les amateurs de fitness de Djeddah transpirent avant et après le ftour

Faire de l'exercice avant l'iftar est devenu une tendance populaire de ce Ramadan parmi les hommes et les femmes, qui sont nombreux à se rendre dans les grands espaces pour profiter de ses bienfaits pour la santé. (Photo Fournie)
Faire de l'exercice avant l'iftar est devenu une tendance populaire de ce Ramadan parmi les hommes et les femmes, qui sont nombreux à se rendre dans les grands espaces pour profiter de ses bienfaits pour la santé. (Photo Fournie)
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  • Les habitants qui jeûnent restent fidèles à leur programme de remise en forme pendant le mois sacré
  • Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire du Ramadan parmi les hommes et les femmes

DJEDDAH: Le ramadan est une épreuve difficile pour beaucoup, car les plats sucrés, caloriques et frits de l'iftar sont très appétissants. Cependant, les adeptes du fitness à Djeddah ne se laissent pas abattre. 

De nombreux jeûneurs de Jeddah suivent leur programme de remise en forme et font du vélo, du jogging, du canoë, de la course à pied, de la boxe et d'autres activités très énergiques pour rester en bonne santé pendant le mois sacré.

Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire du Ramadan parmi les hommes et les femmes, qui sont nombreux à se rendre dans les espaces ouverts pour profiter de leurs bienfaits pour la santé. 

Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire de ce Ramadan. Beaucoup d'hommes et de femmes se rendent dans les espaces ouverts pour profiter de ses bienfaits sur la santé. (SPA)
Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire de ce Ramadan. Beaucoup d'hommes et de femmes se rendent dans les espaces ouverts pour profiter de ses bienfaits sur la santé. (SPA)

Tariq Abdulmajeed, 42 ans, qui marche tous les jours avant l'iftar sur le sentier Tahlia, a déclaré à Arab News : « L'un des moyens efficaces de faire de l'exercice pendant le ramadan est de marcher avant de rompre le jeûne. C'est la bonne période pour se remettre en forme.

Cela peut vraiment améliorer les capacités physiques et musculaires ainsi que la forme générale du corps. »

Nasser Al-Saadi, expert en fitness, a déclaré à Arab News que le ramadan n'était pas le moment de repousser ses limites ou d'établir des records personnels. Il a ajouté : « Vous devriez le considérer comme une période de maintien (de votre santé). Les gens devraient se ménager et ne pas faire d'entraînements intensifs, car cela pourrait nuire à leur santé. » 

L'un des moyens efficaces de faire de l'exercice pendant le ramadan est de marcher avant de rompre le jeûne. C'est la période idéale pour se remettre en forme.  Tariq Abdulmajeed, résident de Djeddah

Il a expliqué que faire de l'exercice avant l'iftar peut aider à brûler les graisses, car le corps utilise l'énergie stockée. Cependant, cela peut aussi entraîner une déshydratation.

M. Al-Saadi recommande des exercices légers tels que la marche, les étirements ou des activités de faible intensité, idéalement 30 à 60 minutes avant la rupture du jeûne. Il ajoute : « Faire de l'exercice après l'iftar est le moment idéal, car le corps est réapprovisionné en nutriments et en liquides. »

Comme de plus en plus de personnes s'entraînent dans les heures qui précèdent et suivent l'iftar, les salles de sport de Djeddah voient leur fréquentation augmenter pendant le mois sacré.

Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire de ce Ramadan. Beaucoup d'hommes et de femmes se rendent dans les espaces ouverts pour profiter de ses bienfaits sur la santé. (SPA)
Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire de ce Ramadan. Beaucoup d'hommes et de femmes se rendent dans les espaces ouverts pour profiter de ses bienfaits sur la santé. (SPA)

Mahmoud Abdul Raziq, entraîneur à Ultimate Power Gym, a déclaré à Arab News : « Beaucoup de gens ont l'intention de préserver leur santé pendant le ramadan, mais ils devraient s'engager tout au long de l'année, et pas seulement pendant un mois. »

Il a été impressionné par la discipline de ses clients jeûneurs et a ajouté : « Je pense qu'ils sont en pleine possession de leurs moyens et la plupart d'entre eux semblent très déterminés à changer les choses. Ils veulent se dépasser physiquement, mentalement et spirituellement, et c'est la raison pour laquelle nous voyons de plus en plus de membres s'inscrire.

Les cours collectifs sont programmés deux heures avant et deux heures après l'iftar, ce qui est considéré comme le meilleur moment pour perdre de la graisse et gagner en masse musculaire.

Arab News a rencontré quelques personnes dans la salle de sport, et toutes avaient des objectifs : perdre l'excès de graisse corporelle, maintenir leur masse musculaire et tonifier leur corps.

La plupart d'entre eux font leur séance d'entraînement juste avant la fin du jeûne. Ils rentrent chez eux juste à temps pour l'iftar ou terminent leur jeûne à la salle de sport avec une simple datte et de l'eau.

Âgé de 34 ans, Rayan Abu Hamza a déclaré vouloir maintenir sa masse musculaire et tonifier son corps. Il a ajouté : « Depuis le début du ramadan, je viens à la salle de sport avant l'iftar, car c'est beaucoup mieux que de venir le soir, lorsque la salle est bondée et que la plupart des machines sont occupées. »

Lorsqu'on lui demande s'il est préférable de faire de l'exercice avant ou après l'iftar, Saad Al-Zahrani répond : « Pour moi, c'est avant l'iftar. Je ne me sens pas paresseux et cela me donne plus de force. »

Un autre membre, Tawfiq Hamawi, un expatrié syrien, a déclaré qu'il préférait faire de l'exercice plus tard dans la journée, ajoutant : « En raison de mes horaires de travail, il m'est impossible de venir avant l'iftar. L'idéal serait de venir deux heures après avoir mangé, car cela permet au corps de se réapprovisionner en nutriments et en liquides avant l'effort physique. »

Qu'il s'agisse de marcher en plein air, de s'inscrire à des cours collectifs ou de se rendre seul à la salle de sport, les habitants de Djeddah trouvent des moyens de concilier santé et tradition.

Pour ces habitants engagés, le ramadan n'est pas une excuse pour interrompre leur parcours de remise en forme, mais plutôt une période pour s'adapter et aller de l'avant.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com