Riyad lance le plus grand réseau ferroviaire urbain du Moyen-Orient

Un grand groupe de professionnels des médias est monté à bord d'un métro à la station KAFD, à destination de l'aéroport international du Roi Khaled, dans le cadre d'une visite d'introduction organisée par la Commission royale pour la ville de Riyad à l'intention des journalistes, vendredi. (AN Photo/Basheer Saleh)
Un grand groupe de professionnels des médias est monté à bord d'un métro à la station KAFD, à destination de l'aéroport international du Roi Khaled, dans le cadre d'une visite d'introduction organisée par la Commission royale pour la ville de Riyad à l'intention des journalistes, vendredi. (AN Photo/Basheer Saleh)
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Publié le Dimanche 01 décembre 2024

Riyad lance le plus grand réseau ferroviaire urbain du Moyen-Orient

  • D'une valeur de 22 milliards de dollars, le système de métro à haut rendement énergétique permettra à la ville de se positionner comme un chef de file mondial, selon un responsable.
  • Le métro de Riyad, qui est un pilier essentiel de la Vision Saoudienne 2030, constitue une étape cruciale dans la réduction des embouteillages dans la capitale et dans l'amélioration de la qualité de vie des habitants de la ville.

RIYAD: Les trois premières lignes du métro de Riyad entreront en service dimanche et feront partie du plus grand réseau ferroviaire urbain du Moyen-Orient.

Le métro de Riyad, qui est un pilier essentiel de la Vision Saoudienne 2030, constitue une étape cruciale dans la réduction des embouteillages dans la capitale et dans l'amélioration de la qualité de vie des habitants de la ville.

La première phase du métro de Riyad commence avec trois lignes: la ligne bleue, qui relie la rue Olaya à Al Batʼha; la ligne jaune, qui longe la route de l'aéroport international du Roi Khaled; et la ligne violette, qui couvre la route Abdel Rahman ben Awf et la rue Al-Shaikh Hassan Ben Hussain.

La ligne rouge, qui couvre la route du Roi Abdallah, et la ligne verte, qui enjambe la route du Roi Abdelaziz, devraient toutes deux entrer en service le 15 décembre, tandis que la ligne orange, qui couvre la route de Médine, commencera à fonctionner le 5 janvier 2025.

Le métro de Riyad a été lancé 12 ans après l'annonce du projet en avril 2012, lorsque le cabinet saoudien a approuvé la mise en œuvre du projet de transport public et a formé un comité de haut niveau pour le superviser. Malgré les difficultés rencontrées par le projet, notamment la pandémie mondiale, il a finalement été mené à bien.

Les contrats pour le projet de métro de Riyad ont été attribués en 2013 à trois consortiums internationaux, pour une valeur totale d'environ 22,5 milliards de dollars (84,4 milliards de SR).

Le projet présente plusieurs caractéristiques durables qui favorisent les options de transport respectueuses de l'environnement. Le système de métro utilisera des trains et des stations économes en énergie, ainsi que des technologies telles que le freinage par récupération pour réduire la consommation d'énergie.

En outre, certaines stations seront équipées de milliers de panneaux solaires, et chaque station de métro utilisera de l'électricité provenant d'énergies renouvelables.

Maher Sheira, superviseur de l'infrastructure numérique pour le projet de transport public du Roi Abdelaziz à Riyad, a déclaré à Arab News: "Notre objectif est de réduire le trafic dans la ville de 30 pour cent. Cet objectif est soutenu par la capacité du métro à transporter jusqu'à 3,6 millions de passagers par jour, ce qui est un objectif ambitieux, surtout si on le compare à celui d'autres villes qui ont eu du mal à faire passer les automobilistes aux transports publics”.

La réalisation de cet objectif dépend de plusieurs facteurs, notamment l'infrastructure de la ville, l'intégration des différents modes de transport et la complémentarité globale de ces services.

"Ce projet est l'une des initiatives clés qui pourraient contribuer à faire de ces objectifs une réalité".

Selon Sheira, le lancement du métro et l'amélioration des transports publics permettront non seulement de réduire les embouteillages, mais joueront également un rôle crucial dans la réduction des émissions de carbone.

"Nous savons tous que le fait de passer de l'utilisation quotidienne de la voiture aux transports publics peut avoir un impact significatif sur l'environnement", a-t-il déclaré.

"Dans une petite étude que nous avons menée, nous avons constaté que si 100 000 passagers passaient de la voiture aux transports publics, cela permettrait de sauver plus de 3 millions d'arbres par an. Ce chiffre pourrait encore augmenter”.

Il a ajouté que les systèmes de métro et de bus font partie intégrante du programme de transport public du Roi Abdelaziz.

Ces systèmes sont parfaitement intégrés, ce qui garantit aux passagers une expérience fluide et fiable. Lorsqu'un passager sort d'une station de métro et monte dans un bus, il utilise le même billet et bénéficie du même niveau de service.

"Pour garantir la qualité, la conception des deux réseaux a été axée sur des normes de première classe, en mettant l'accent sur le maintien d'un service de premier ordre tout au long du trajet", a ajouté Sheira.

"La qualité du service est évidente dans tout le système. Vous pouvez la voir dans les gares, dans les trains, et certainement dans les bus et à leurs arrêts. Nous nous sommes engagés à maintenir ce haut niveau de qualité et nous continuerons à le faire".

De nombreux facteurs ont été pris en compte pour assurer le succès et l'efficacité du vaste réseau.

"Notre but est de maintenir Riyad à l'avant-garde des villes mondiales en termes de transport public. C'est notre objectif, et avec de la détermination, nous sommes convaincus que nous l'atteindrons, Inshallah", a-t-il déclaré.

Une histoire inspirante

L'histoire passionnante du métro de Riyad a commencé en 2009, sous l'impulsion d'un roi visionnaire, déterminé et ambitieux pour l'avenir; le héros de cette histoire est le Roi Salmane.

Le document a été soumis par le Roi Salmane pour développer le système de transport public à Riyad:

Votre Altesse, Gardien des deux Saintes Mosquées, le Roi Abdallah ben Abdelaziz - Qu'Allah vous préserve.

J'ai l'honneur d'informer Votre Altesse Royale que la ville de Riyad, qui connaît une croissance démographique importante, une expansion urbaine et une prospérité économique substantielle, a commencé à connaître de graves embouteillages dans ses rues principales en raison de l'augmentation continue de la circulation.

En conséquence, la Haute Commission pour le développement de Riyad a élaboré un plan global et à long terme visant à améliorer le système de transport public de la ville.

Premièrement: Établir la colonne vertébrale du système de transport public en fabriquant un train électrique.

Deuxièmement: mettre en place un réseau de bus qui couvre toutes les zones de Riyad et dont les services sont intégrés au système de train électrique. Le réseau couvre 708 kilomètres et est également intégré au réseau local dans les quartiers résidentiels.

La Haute Commission a entièrement préparé les études d'ingénierie, les spécifications techniques et les documents d'appel d'offres pour cette phase, ouvrant ainsi la voie à sa mise en œuvre.

C'est pourquoi je vous demande de bien vouloir approuver cette question. Qu'Allah vous préserve, guide vos pas et vous accorde le succès. Que la paix et les bénédictions soient sur vous.

Président de la Haute Commission pour le développement de Riyad

Salmane ben Abdelaziz

20/10/2009

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Trump sur Gaza : l'ONU affirme que le déplacement forcé d'un territoire occupé est «strictement prohibé»

Tout transfert forcé d'une population d'un territoire occupé sont "strictement prohibé", a rappelé mercredi le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, après la proposition de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et d'en éloigner ses habitants. (AFP)
Tout transfert forcé d'une population d'un territoire occupé sont "strictement prohibé", a rappelé mercredi le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, après la proposition de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et d'en éloigner ses habitants. (AFP)
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  • Mardi, lors de la visite à Washington du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a assuré vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre
  • Volker Türk estime qu'il est "crucial que nous passions à la phase suivante du cessez-le-feu, pour libérer tous les otages et prisonniers détenus arbitrairement, mettre fin à la guerre et reconstruire Gaza"

GENEVE: Tout transfert forcé d'une population d'un territoire occupé sont "strictement prohibé", a rappelé mercredi le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, après la proposition de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et d'en éloigner ses habitants.

"Le droit à l'autodétermination est un principe fondamental du droit international et doit être protégé par tous les Etats, comme l'a récemment souligné la Cour internationale de justice. Tout transfert forcé ou expulsion de personnes hors des territoires occupés sont strictement prohibés", souligne M. Türk dans un communiqué, insistant que "le droit international est très clair".

Mardi, lors de la visite à Washington du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a assuré vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre et répété que les habitants de Gaza pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l'opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes.

Dans son communiqué, Volker Türk estime qu'il est "crucial que nous passions à la phase suivante du cessez-le-feu, pour libérer tous les otages et prisonniers détenus arbitrairement, mettre fin à la guerre et reconstruire Gaza, dans le plein respect du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme".

"Les populations des territoires palestiniens occupés et d'Israël ont connu des souffrances insupportables", écrit le haut responsable onusien.

"Les Palestiniens et les Israéliens ont besoin de paix et de sécurité, dans la pleine dignité et l'égalité", ajoute-t-il.

 "Complètement absurde" 

Depuis Copenhague, la rapporteure spéciale de l'ONU en charge des territoires palestiniens, Francesca Albanese, a estimé que la proposition du président américain était "illégale" et "complètement absurde".

"C'est complètement irresponsable parce que cela va aggraver la crise régionale", a déploré l'experte, qui est mandatée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU mais ne s’exprime pas au nom de l'organisation internationale.

Mme Albanese est devenue la bête noire des autorités israéliennes qui l'accusent d'antisémitisme, une accusation reprise à son compte également par l'administration du président Joe Biden, qui a précédé celle de Donald Trump.

A l'inverse, elle est fêtée comme une héroïne dans le camp pro-palestinien.

Les propos de Donald Trump sont "une incitation à commettre un déplacement forcé, ce qui est un crime international", a souligné la juriste italienne, qui accuse Israël de "génocide".

"Dans le contexte d'un génocide (...) cela va renforcer la complicité dans les crimes commis par Israël au cours des 15 derniers mois et avant", a souligné Mme Albanese alors que la trêve et la libération d'otages "offrent un rayon d'espoir".

La première phase de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a permis jusqu'à présent la libération de 18 otages retenus à Gaza et d'environ 600 Palestiniens détenus par Israël, ainsi qu'un afflux de l'aide humanitaire dans le territoire assiégé.

"Surprenant" 

Le Haut-Commissaire aux réfugiés, Filippo Grandi s'est pour sa part dit surpris par les propositions de Donald Trump.

"C'est quelque chose de très surprenant, mais il faut voir concrètement ce que ça signifie", a-t-il confié à l'AFP lors d'un déplacement à Bruxelles.

De fait, le président américain, dont les propos ont surpris, choqué et en grande majorité suscité des rejets très fermes un peu partout dans le monde, n'a donné aucun détail sur la façon dont il envisageait les choses.

Quelque deux millions de personnes vivent à Gaza, qui après 15 mois d'une guerre de représailles intensive menée par l'armée israélienne après l'attaque du 7-Octobre par le Hamas, vivent une grave crise humanitaire dans un territoire dont la majorité du bâti est détruit ou endommagé, comme l'a rappelé le président américain.

 


Tunisie: lourdes peines de prison contre le chef d'Ennahdha et des journalistes pour atteinte à la sûreté de l'Etat

Une cinquantaine de personnes étaient jugées, comme l'ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohammed-Ali Aroui et un dirigeant d'Ennahdha, Seyed Ferjani. M. Aroui a été condamné à 16 ans de prison et M. Ferjani à 13 ans. (AFP)
Une cinquantaine de personnes étaient jugées, comme l'ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohammed-Ali Aroui et un dirigeant d'Ennahdha, Seyed Ferjani. M. Aroui a été condamné à 16 ans de prison et M. Ferjani à 13 ans. (AFP)
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  • Des journalistes et plusieurs personnalités politiques tunisiennes, dont le plus célèbre des opposants au président Kais Saied, Rached Ghannouchi, ont été condamnées mercredi à de lourdes peines de prison pour "atteinte à la sûreté de l'Etat"
  • Le verdict a aussitôt été critiqué par des proches d'accusés et par le syndicat des journalistes comme étant "politique" et "injuste".

TUNIS: Des journalistes et plusieurs personnalités politiques tunisiennes, dont le plus célèbre des opposants au président Kais Saied, Rached Ghannouchi, ont été condamnées mercredi à de lourdes peines de prison pour "atteinte à la sûreté de l'Etat".

Le verdict a aussitôt été critiqué par des proches d'accusés et par le syndicat des journalistes comme étant "politique" et "injuste".

Déjà incarcéré, M. Ghannouchi, 83 ans et chef du parti islamo-conservateur Ennahdha, a été condamné à 22 ans de prison, ont indiqué à l'AFP deux avocats. Il s'agit de la peine la plus lourde à avoir été prononcée contre celui qui a été condamné dans d'autres affaires.

L'ancien Premier ministre Hichem Mechichi a lui été condamné par contumace à 35 ans de prison, selon les mêmes sources. Les journalistes Chahrazed Akacha et Chadha Hadj Mbarek ont respectivement été condamnées à 27 et cinq ans.

Mme Akacha a été jugée par contumace.

L'affaire est baptisée Instalingo, du nom d'une société de production de contenu numérique qui fait l'objet d'une enquête depuis 2021. Elle est accusée d'avoir servi de couverture aux personnalités citées pour comploter contre "la sûreté de l'Etat".

Une cinquantaine de personnes étaient jugées, comme l'ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohammed-Ali Aroui et un dirigeant d'Ennahdha, Seyed Ferjani. M. Aroui a été condamné à 16 ans de prison et M. Ferjani à 13 ans.

"Décidés d'avance" 

La fille de ce dernier, Kaouther Ferjani, a dit à l'AFP depuis le Royaume-Uni que le verdict était "un choc" même si elle s'attendait à une lourde peine.

"C'est une affaire politique", a-t-elle affirmé. Dans le cas de son père, "il n'y absolument pas de preuves, même pas de preuves montées de toutes pièces (...) Les verdicts étaient décidés d'avance, les juges n'écoutaient pas vraiment les plaidoiries".

Rached Ghannouchi a refusé de se présenter devant les juges en l'"absence d'une justice indépendante", selon ses avocats. Il était d'ailleurs absent lors d'une audience mardi, a constaté une journaliste de l'AFP.

En 2022, M. Ghannouchi avait estimé que le dossier judiciaire était "vide" et qu'il s'agissait d'une "fausse affaire".

Mercredi, son fils Mouadh et sa fille Soumaya ainsi que son gendre Rafik Abdessalem, qui fut ministre des Affaires étrangères, ont eux aussi été condamnés dans le cadre de cette affaire, respectivement à 35, 25 et 34 ans de prison.

M. Ghannouchi a par le passé été condamné pour "apologie du terrorisme" et "financement étranger illégal".

Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar, a dénoncé auprès de l'AFP un verdict "lourd et injuste" contre la journaliste Chadha Hadj Mbarek, qui "prouve que la magistrature est devenue une épée au-dessus de la tête des journalistes".

Le parti Ennahdha a de son côté dans un communiqué fustigé un procès "politique".

Ennahdha était la principale force au sein du Parlement lorsqu'il a été dissous par le président Kais Saied lorsqu'il s'est arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet 2021.

Depuis ce coup de force, l'opposition et des ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et libertés en Tunisie. Le chef de l'Etat a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90% des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30%).

Dans un autre procès connu sous le nom d'"affaire du complot contre la sûreté de l'Etat", une quarantaine de personnes - parmi lesquelles des opposants de premier plan, des avocats et des hommes d'affaires - sont poursuivies. Très attendu, le procès doit s'ouvrir le 4 mars.

 


L'Egypte se dit impatiente de voir l'Autorité palestinienne «assumer ses responsabilités» à Gaza

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a souligné mercredi "l'importance de renforcer politiquement et économiquement l'Autorité palestinienne" à Gaza, quelques heures après que le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre "le contrôle" du territoire palestinien. (AFP)
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a souligné mercredi "l'importance de renforcer politiquement et économiquement l'Autorité palestinienne" à Gaza, quelques heures après que le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre "le contrôle" du territoire palestinien. (AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a souligné mercredi "l'importance de renforcer politiquement et économiquement l'Autorité palestinienne" à Gaza
  • Lors d'une réunion avec le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, M. Abdelatty a déclaré que l'Egypte était impatiente que l'Autorité palestinienne"

LE CAIRE: Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a souligné mercredi "l'importance de renforcer politiquement et économiquement l'Autorité palestinienne" à Gaza, quelques heures après que le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre "le contrôle" du territoire palestinien.

Lors d'une réunion avec le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, M. Abdelatty a déclaré que l'Egypte était impatiente que l'Autorité palestinienne "assume ses responsabilités dans la bande de Gaza en tant que partie des territoires palestiniens occupés", selon un communiqué de son ministère.