PARIS: Une quarantaine de personnes ont été interpellées jeudi, en marge du match France-Israël au Stade de France près de Paris, transformé en bunker pour éviter tout débordement en pleine guerre au Proche-Orient et après les violences à Amsterdam, a-t-on appris de sources policières.
Ces interpellations ont débouché sur une vingtaine de gardes à vue mais pour "rien de grave", selon la même source, alors que les deux équipes ont fait match nul (0-0) dans un stade au trois-quart vide.
Le match à haut risque et tenu sous très haute sécurité avec 4.000 policiers et gendarmes déployés, s'est "très bien déroulé d'un point de vue sécuritaire", a déclaré vendredi le préfet de police de Paris Laurent Nunez sur France 2.
Il a fait état notamment de deux interpellations après un incident en tribune entre supporters des deux équipes. Une source policière a précisé à l'AFP que 40 autres personnes avaient été interpellées au total en marge du match, sans détailler leur nationalité.
Une autre source policière a indiqué que ces arrestations avaient donné lieu à "une vingtaine de gardes à vue", mais pour "rien de grave".
Concernant l'incident en tribune, "il y a une bagarre qui a éclaté, qui a tout de suite été contenue par les stadiers", a expliqué M. Nunez. Une personne a été immédiatement interpellée puis une deuxième à l'issue du match, grâce aux vidéos de surveillance, a poursuivi le préfet de police sans préciser si les deux personnes en garde à vue étaient des supporters de l'équipe française ou israélienne.
Selon la première source policière, les incidents en tribune ont fait suite à des "attitudes ressenties comme des provocations". A la fin du match, trois drapeaux palestiniens ont été exhibés en tribune, a précisé cette source.
Au total, selon cette même source, 24 personnes ont été placées en garde à vue et aucun blessé n'est à déplorer.
Aucun incident n'a été signalé aux abords du stade, ni lors de l'arrivée des supporters, ni à l'issue de la rencontre.
Un peu plus de 16.600 spectateurs ont assisté à la rencontre, la plus faible affluence de l'histoire pour un match de l'équipe de France au Stade de France.