Le domicile du Youtubeur Inoxtag cambriolé dans les Yvelines

Le Youtubeur Inoxtag a été victime d'un cambriolage à son domicile à Poissy (Yvelines) mercredi, a appris l'AFP jeudi de source policière. (AFP)
Le Youtubeur Inoxtag a été victime d'un cambriolage à son domicile à Poissy (Yvelines) mercredi, a appris l'AFP jeudi de source policière. (AFP)
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Publié le Jeudi 07 novembre 2024

Le domicile du Youtubeur Inoxtag cambriolé dans les Yvelines

  • La maison cambriolée appartient à Inoxtag, mais il n'y habite pas et la loue à un tiers
  • De son vrai nom Inès Benazzouz, Inoxtag, 22 ans, compte 8,7 millions d'abonnés sur YouTube

VERSAILLES: Le Youtubeur Inoxtag a été victime d'un cambriolage à son domicile à Poissy (Yvelines) mercredi, a appris l'AFP jeudi de source policière.

Selon cette source, une fenêtre donnant sur le salon de ce pavillon a été forcée par pesée et le logement entièrement fouillé.

Le préjudice, constitué principalement de matériel informatique, a été évalué à 10.000 euros.

La maison cambriolée appartient à Inoxtag, mais il n'y habite pas et la loue à un tiers, a précisé le parquet de Versailles. Le locataire "aurait surpris le cambrioleur pendant l'effraction", a ajouté la même source.

Aucune interpellation n'a été effectuée à ce stade, a ajouté le parquet.

De son vrai nom Inès Benazzouz, Inoxtag, 22 ans, compte 8,7 millions d'abonnés sur YouTube, 6,3 millions sur TikTok et près de 6 millions sur Instagram.

Un documentaire relatant son ascension de l'Everest a été vu 37 millions de fois sur YouTube depuis sa mise en ligne, le 14 septembre.


Incident diplomatique: la France convoquera l'ambassadeur d'Israël à Paris

Le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot avait dénoncé plus tôt une "situation inacceptable" et refusé de pénétrer dans l'Eléona, tandis que la police israélienne arrêtait brièvement deux gendarmes français sur place, selon une journaliste de l'AFP. (AFP)
Le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot avait dénoncé plus tôt une "situation inacceptable" et refusé de pénétrer dans l'Eléona, tandis que la police israélienne arrêtait brièvement deux gendarmes français sur place, selon une journaliste de l'AFP. (AFP)
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  • Paris veut protester contre l'entrée de la police israélienne "armée" et "sans autorisation" dans un domaine national français à Jérusalem, l'Eléona, que le chef de la diplomatie française s'apprêtait à visiter
  • "L'ambassadeur d'Israël en France sera convoqué dans les prochains jours", a indiqué jeudi le ministère français des Affaires étrangères.

PARIS: La France convoquera "dans les prochains jours" l'ambassadeur d'Israël à Paris pour protester contre l'entrée de la police israélienne "armée" et "sans autorisation" dans un domaine national français à Jérusalem, l'Eléona, que le chef de la diplomatie française s'apprêtait à visiter.

"L'ambassadeur d'Israël en France sera convoqué dans les prochains jours", a indiqué jeudi le ministère français des Affaires étrangères.

La France condamne ces actions "avec d'autant plus de vigueur qu'elles interviennent dans un contexte où elle met tout en oeuvre pour oeuvrer à la désescalade des violences dans la région", ajoute le Quai d'Orsay dans son communiqué.

Le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot avait dénoncé plus tôt une "situation inacceptable" et refusé de pénétrer dans l'Eléona, tandis que la police israélienne arrêtait brièvement deux gendarmes français sur place, selon une journaliste de l'AFP.

L'Eléona, au sein duquel se trouve un monastère bénédictin, est situé sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël depuis 1967.

Construit sur la grotte dite du Pater, où le Christ aurait enseigné le Pater à ses disciples, il fait partie des quatre domaines nationaux français à et près de Jérusalem, avec le Tombeau des rois, la Basilique Sainte-Anne et l'ancienne commanderie croisée d'Abou Gosh avec leurs églises romanes.


Le ministre des Affaires étrangères français rencontre Israël Katz à Jérusalem

Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a rencontré jeudi à Jérusalem Israël Katz, ministre sortant des Affaires étrangères, dont le pays est en guerre depuis plus d'un an sur plusieurs fronts. (AFP)
Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a rencontré jeudi à Jérusalem Israël Katz, ministre sortant des Affaires étrangères, dont le pays est en guerre depuis plus d'un an sur plusieurs fronts. (AFP)
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  • M. Barrot a déclaré sur son compte X venir en Israël "pour poursuivre un dialogue exigeant sur le Liban et sur Gaza", où l'armée combat le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, deux alliés de l'Iran
  • Il s'était déjà rendu en Israël il y a moins d'un mois, à l'occasion du premier anniversaire de l'attaque sanglante du Hamas contre le sud d'Israël le 7 octobre 2023

JERUSALEM: Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a rencontré jeudi à Jérusalem Israël Katz, ministre sortant des Affaires étrangères, dont le pays est en guerre depuis plus d'un an sur plusieurs fronts.

M. Barrot a déclaré sur son compte X venir en Israël "pour poursuivre un dialogue exigeant sur le Liban et sur Gaza", où l'armée combat le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, deux alliés de l'Iran.

Il s'était déjà rendu en Israël il y a moins d'un mois, à l'occasion du premier anniversaire de l'attaque sanglante du Hamas contre le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

Arborant au revers de sa veste le ruban jaune, symbole des otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, il a rencontré plus tôt à Tel-Aviv des proches de deux otages franco-israéliens, Ohad Yahalomi et Ofer Kalderon.

Ils comptent parmi les 97 otages israéliens encore détenus dans la bande de Gaza, dont 34 sont considérés comme morts par l'armée israélienne.

D'après ses services, M. Barrot devrait également s’entretenir avec Ron Dermer, membre du gouvernement et proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Des ministres des Affaires étrangères français de sont rendus plusieurs fois en Israël et dans les Territoires palestiniens depuis l'attaque sans précédent du Hamas.

M. Barrot se rendra ensuite sur le mont des Oliviers, à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël depuis 1967.

Il ira au domaine national français de l'Eleona, au sein duquel se trouve un monastère bénédictin.

Le chef de la diplomatie française a dit mardi sur France 2 faire ce voyage pour demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et "le respect du droit international humanitaire" dans le territoire palestinien assiégé et ravagé par plus d'un an de guerre.

Cette visite intervient alors que les relations entre Israël et Paris se sont nettement tendues ces dernières semaines, après des déclarations du président Emmanuel Macron ayant appelé à stopper les ventes d'armes utilisées à Gaza ou accusant Israël de "semer la barbarie".

"Le dialogue n'a jamais été rompu", a insisté M. Barrot lors de l'entretien télévisé.


Fusillade à Poitiers: le suspect présenté à un juge pour «assassinat»

Son identité, qui a pu être vérifiée, "correspond à celle de l'auteur présumé des tirs qui faisait l'objet d'un mandat de recherche délivré par le parquet de Poitiers", a précisé le procureur. (AFP)
Son identité, qui a pu être vérifiée, "correspond à celle de l'auteur présumé des tirs qui faisait l'objet d'un mandat de recherche délivré par le parquet de Poitiers", a précisé le procureur. (AFP)
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  • Le suspect interpellé après la fusillade qui a fait un mort et quatre blessés, tous mineurs, la semaine dernière à Poitiers, doit être présenté jeudi à un juge d'instruction
  • Le suspect s'était rendu mardi aux services de police à Paris où il a été placé en garde à vue. Il a été ensuite transféré à Poitiers

BORDEAUX: Le suspect interpellé après la fusillade qui a fait un mort et quatre blessés, tous mineurs, la semaine dernière à Poitiers, doit être présenté jeudi à un juge d'instruction en vue d'une probable mise en examen pour "assassinat", a annoncé le parquet.

Cet homme de 25 ans, considéré comme le tireur présumé, "sera déferré au parquet de Poitiers ce jour afin d'être présenté à un juge d'instruction en vue de l'ouverture d'une information judiciaire pour: assassinat, tentatives d'assassinats, détention d'arme et trafic de stupéfiants", a fait savoir dans un communiqué le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe.

Le suspect s'était rendu mardi aux services de police à Paris où il a été placé en garde à vue. Il a été ensuite transféré à Poitiers.

Son identité, qui a pu être vérifiée, "correspond à celle de l'auteur présumé des tirs qui faisait l'objet d'un mandat de recherche délivré par le parquet de Poitiers", a précisé le procureur.

Selon le parquet, l'homme est déjà connu de la justice pour des faits de trafic de stupéfiants et de violences. Il a également été mis en examen pour détention d'armes à Marseille, selon une source policière.

Le mandat de recherche délivré par le parquet visait un homme qui "se serait livré à la vente de produits stupéfiants" dans le quartier des Couronneries, lieu de la fusillade survenue le 31 octobre au soir.

Munitions retrouvées

Lors d'une perquisition dans un logement qu'il aurait occupé, sept munitions du même calibre que les 11 retrouvées sur les lieux, ainsi que "des éléments partiels d'une arme démontée", ont été saisis par la police.

La fusillade s'est produite devant un restaurant kebab, alors qu'une soirée Halloween organisée par une association avait rassemblé de nombreux jeunes à proximité.

Commentant les faits vendredi matin sur BFMTV/RMC, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau avait déclaré à tort qu'"une rixe entre bandes rivales" avait ensuite opposé "plusieurs centaines de personnes".

Selon la police et le parquet, de brèves échauffourées n'ont concerné que quelques dizaines de personnes parmi la foule présente et les forces de l'ordre y ont mis fin rapidement.

Jeudi, le ministre de l'Intérieur a établi un lien entre ce dossier et le trafic de drogue dans l'agglomération marseillaise.

"Derrière ce meurtre, comme celui du jeune Nicolas (victime la même nuit d'une balle mortelle devant une discothèque à Saint-Peray en Ardèche, NDLR), il y a la main de la mafia de Marseille. Je vous confirme qu'il y a la main de la DZ mafia derrière la mort de Nicolas et que, pour le meurtre du jeune à Poitiers, il y a un autre clan marseillais", a-t-il dit au micro de Sud Radio.

"Il y a une forme d'exportation, un peu comme une entreprise, qui depuis un socle, depuis un territoire complètement gangréné, est en train d'exporter et de conquérir, d'installer des succursales partout sur des villes moyennes", a-t-il assuré.

L'adolescent de 15 ans tué "n'avait aucun problème de délinquance", avait souligné ce week-end l'avocate de sa mère, Me Yasmina Djoudi. Selon elle, le garçon "a dit à sa mère qu'il allait s'acheter un sandwich avant de rentrer. Et il a reçu une balle".

Il "n'avait strictement rien à voir avec le trafic de drogue", a renchéri lundi la maire écologiste de Poitiers, Léonore Moncond'huy, demandant au ministre de l'Intérieur de "rétablir la vérité".