Le prince héritier d'Arabie saoudite reçoit le ministre italien des AE à AlUla

Le prince héritier Mohammed ben Salmane en compagnie du ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, à AlUla, dimanche dernier (ministère des Affaires étrangères saoudien)
Le prince héritier Mohammed ben Salmane en compagnie du ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, à AlUla, dimanche dernier (ministère des Affaires étrangères saoudien)
Short Url
Publié le Lundi 11 janvier 2021

Le prince héritier d'Arabie saoudite reçoit le ministre italien des AE à AlUla

  • Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane et le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, se sont rencontrés dimanche dernier
  • Le ministre italien des Affaires étrangères s’est à nouveau félicité de l'accord signé à AlUla la semaine précédente, lors du sommet du CCG, destiné à résoudre un différend entre l'Arabie saoudite et le Qatar

ROME: Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane et le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, se sont rencontrés dimanche dernier pour évoquer les relations entre leurs deux nations. 

À l’occasion de cette rencontre, qui a eu lieu dans la ville historique d’AlUla, ils ont également abordé les différentes réalisations régionales et internationales. 

Auparavant, Di Maio et son homologue saoudien, le prince Faisal ben Farhan, ont signé un protocole d'accord visant à développer un «dialogue bilatéral stratégique» entre les deux pays. 

Le ministre italien des Affaires étrangères s’est à nouveau félicité de l'accord signé à AlUla la semaine précédente, lors du sommet du CCG, destiné à résoudre un différend entre l'Arabie saoudite et le Qatar. 

«Ce sont les prémices fondamentales d’une stabilité et d’une sécurité accrues dans la région», déclare Di Maio. «Nous apprécions l'engagement constructif des parties pour surmonter la controverse, un objectif que l'Italie a toujours soutenu avec conviction.» 

Les ministres des Affaires étrangères ont également discuté du sommet du G20 organisé l'année dernière par l'Arabie saoudite. La présidence est passée du Royaume à l'Italie, qui accueillera l'événement au mois d’octobre prochain. 

En outre, ils ont abordé la coordination avec les États membres pour achever et renforcer le G20 pendant la présidence italienne, rapporte l'Agence de presse saoudienne (SPA). 

Di Maio est arrivé en Arabie saoudite après une visite de deux jours en Jordanie. Il a expliqué que, ces dernières années, l'Italie et l'Arabie saoudite avaient «constamment renforcé leurs relations d'amitié et de coopération», ajoutant: «La coopération bilatérale a fait des progrès positifs ces dernières années dans les domaines commercial, politique, culturel et sécuritaire.» 

L’Arabie saoudite constitue pour l’Italie son principal partenaire commercial dans le Golfe et son deuxième dans la région. Di Maio précise que l’Italie souhaite renforcer le partenariat économique bilatéral et que le programme de réforme Vision 2030 de l’Arabie saoudite offre des opportunités aux entreprises italiennes, en particulier dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie, de la fabrication et de la logistique. 

L'Italie est l'un des dix principaux fournisseurs de l'Arabie saoudite. Ses exportations ont atteint 3,279 milliards d'euros en 2019, soit une hausse de 6% par rapport à l’année 2018. 

Les importations d'Italie en provenance du Royaume se sont élevées quant à elles à 3,795 milliards d'euros en 2019. 

Plus de soixante-dix entreprises italiennes sont actives en Arabie saoudite. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.