Le ministre saoudien des Affaires étrangères exige un cessez-le-feu immédiat en Palestine

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, préside la réunion de haut niveau de l'Alliance mondiale pour la mise en œuvre de la solution à deux États, à Riyad, mercredi. (Capture d'écran)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, préside la réunion de haut niveau de l'Alliance mondiale pour la mise en œuvre de la solution à deux États, à Riyad, mercredi. (Capture d'écran)
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Publié le Mercredi 30 octobre 2024

Le ministre saoudien des Affaires étrangères exige un cessez-le-feu immédiat en Palestine

  •  Le prince Faisal a appelé la communauté internationale à mettre en place des couloirs humanitaires sûrs pour acheminer l'aide à Gaza
  • Il a déclaré que la situation à Gaza était tragique en raison du blocus israélien, ajoutant que la réunion était une étape visant à mettre fin à la crise palestinienne

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a exigé, mercredi, un cessez-le-feu immédiat en Palestine.

S'exprimant lors de la réunion de haut niveau de l'Alliance mondiale pour la mise en œuvre de la solution à deux États à Riyad, le prince Faisal a appelé la communauté internationale à mettre en place des couloirs humanitaires sûrs pour acheminer l'aide à Gaza.

Il a déclaré que la situation à Gaza était tragique en raison du blocus israélien, ajoutant que la réunion était une étape visant à mettre fin à la crise palestinienne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: le nouveau chef du Hezbollah prêt pour un cessez-le-feu avec Israël sous « conditions »

Naïm Qassem n'a pas explicitement lié un cessez-le-feu à un arrêt des combats à Gaza, comme le Hezbollah l'exigeait par le passé, mais le Hamas a dit mercredi qu'il étudierait toute proposition de trêve qui mènerait à un retrait israélien de Gaza. (AFP)
Naïm Qassem n'a pas explicitement lié un cessez-le-feu à un arrêt des combats à Gaza, comme le Hezbollah l'exigeait par le passé, mais le Hamas a dit mercredi qu'il étudierait toute proposition de trêve qui mènerait à un retrait israélien de Gaza. (AFP)
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  • Dans son premier discours au lendemain de son élection à la tête du Hezbollah, Naïm Qassem a assuré que la formation pro-iranienne commençait à se remettre des "coups douloureux" infligés par Israël qui a décapité le mouvement
  • "Si l'Israélien décide qu'il veut arrêter l'agression, nous disons que nous acceptons, mais aux conditions que nous jugeons convenables", a dit Naïm Qassem dans un discours pré-enregistré

BEYROUTH: Le nouveau chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, s'est dit mercredi prêt à un cessez-le-feu avec Israël sous "conditions", mais a estimé qu'aucun projet sérieux n'était sur la table pour mettre fin à la guerre.

Dans son premier discours au lendemain de son élection à la tête du Hezbollah, Naïm Qassem a assuré que la formation pro-iranienne commençait à se remettre des "coups douloureux" infligés par Israël qui a décapité le mouvement.

"Si l'Israélien décide qu'il veut arrêter l'agression, nous disons que nous acceptons, mais aux conditions que nous jugeons convenables", a dit Naïm Qassem dans un discours pré-enregistré.

Il a cependant souligné qu'il n'y avait pour le moment "aucun projet qu'Israël ait accepté et dont nous puissions discuter".

"Nous n'allons pas implorer un cessez-le-feu", a-t-il ajouté.

Le Hezbollah, en guerre contre Israël, avait annoncé mardi la nomination de Naïm Qassem au poste de secrétaire général, plus d'un mois après la mort de prédécesseur, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre.

Selon des médias israéliens, deux émissaires américains, le conseiller du président Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, et Amos Hochstein, son émissaire spécial, doivent quitter les Etats-Unis mercredi pour rencontrer le Premier ministre israélien et d'autres responsables israéliens afin de discuter des conditions d'un possible cessez-le-feu avec le Hezbollah.

Le ministre israélien de l'Energie, Eli Cohen, membre du cabinet de sécurité, a indiqué mercredi que des discussions étaient en cours au sein du cabinet sur les termes d'une trêve avec le Hezbollah dans le sud du Liban où l'armée israélienne mène une offensive terrestre.

"Toute solution politique aura lieu par les négociations indirectes", a expliqué Naïm Qassem, ajoutant que le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah, était mandaté par sa formation pour "négocier" un cessez-le-feu.

Le Hezbollah a ouvert le front du sud du Liban en octobre 2023 pour soutenir son allié palestinien, le Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza.

Les affrontements ont tourné à la guerre ouverte depuis septembre, Israël lançant des frappes intensives sur le Liban qui ont fait plus de 1.750 morts et menant une offensive terrestre.

"Sortez de notre territoire" 

Naïm Qassem n'a pas explicitement lié un cessez-le-feu à un arrêt des combats à Gaza, comme le Hezbollah l'exigeait par le passé, mais le Hamas a dit mercredi qu'il étudierait toute proposition de trêve qui mènerait à un retrait israélien de Gaza.

Le nouveau chef du Hezbollah a par ailleurs assuré que "le Hezbollah a commencé à récupérer et à combler les postes vacants" de ses responsables tués, après les "coups douloureux" infligés par Israël.

Il a assuré que son puissant mouvement, qui vise quotidiennement par des roquettes et des drones le territoire israélien, pouvait continuer la guerre "pendant des mois".

Naïm Qassem a ajouté qu'Israël paierait un lourd tribut si ses forces, qui ont effectué des incursions dans le sud du Liban, restaient sur le sol du pays.

"Sortez de notre territoire pour réduire vos pertes, si vous restez, vous paierez un tribut plus lourd que jamais", a-t-il averti.

Tout en rendant hommage à l'Iran qui arme et soutient sa formation, il a assuré que son groupe ne combattait "pour le compte de personne".

Naïm Qassem s'est enfin engagé à poursuivre le "plan de guerre" de son prédécesseur Hassan Nasrallah.

 


L'Arabie saoudite accueille en novembre un sommet sur l'agression israélienne contre les territoires palestiniens et le Liban

 Le roi Salman d'Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed bin Salman. (Fichier/SPA)
Le roi Salman d'Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed bin Salman. (Fichier/SPA)
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  • Le sommet fait suite au sommet conjoint arabo-islamique qui s'est tenu à Riyad l'année dernière à la même date.
  • Le Royaume réaffirme sa condamnation et sa dénonciation des crimes et des attaques israéliens commis contre le peuple palestinien, a rapporté l'agence de presse saoudienne

RIYADH : L'Arabie saoudite organisera le 11 novembre un sommet conjoint arabo-islamique pour discuter de la poursuite de l'agression israélienne sur les territoires palestiniens et le Liban.

Ce sommet fait suite au sommet arabo-islamique conjoint qui s'est tenu à Riyad l'année dernière à la même date, et a été annoncé sur les directives du roi Salman et du prince héritier Mohammed bin Salman.

Le Royaume réaffirme sa condamnation et sa dénonciation des crimes et des attaques israéliens commis contre le peuple palestinien, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Il condamne également les tentatives israéliennes de porter atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Liban, a indiqué SPA.


Gaza: le Hamas étudiera toute proposition de trêve qui mènera au retrait israélien 

Un responsable du Hamas a affirmé mercredi que le mouvement islamiste palestinien n'avait pas reçu de proposition officielle pour une trêve dans la bande de Gaza mais qu'il étudierait tout projet s'il intégrait un retrait israélien du territoire. (AFP)
Un responsable du Hamas a affirmé mercredi que le mouvement islamiste palestinien n'avait pas reçu de proposition officielle pour une trêve dans la bande de Gaza mais qu'il étudierait tout projet s'il intégrait un retrait israélien du territoire. (AFP)
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  • Mardi soir, le Hamas a confirmé dans un communiqué avoir tenu des réunions concernant la demande des médiateurs de discuter de "nouvelles propositions pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers"
  • Les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte tentent depuis des mois de parvenir à une trêve couplée avec la libération des otages détenus à Gaza depuis l'attaque d'une ampleur sans précédent du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023

GAZA: Un responsable du Hamas a affirmé mercredi que le mouvement islamiste palestinien n'avait pas reçu de proposition officielle pour une trêve dans la bande de Gaza mais qu'il étudierait tout projet s'il intégrait un retrait israélien du territoire.

"Nous n'avons pas officiellement reçu de proposition globale. Nous sommes prêts à discuter de toute idée ou proposition qui nous est présentée, pourvu qu'elle mène à la fin de la guerre et à un retrait de l'armée de Gaza", a dit à l'AFP ce responsable, sous couvert d'anonymat.

Il a accusé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d'empêcher les avancées sur un cessez-le-feu pour mener une politique de "génocide, nettoyage ethnique et de déplacement de population" en profitant de l'absence de pressions des Etats-Unis.

"Nous avons dit aux médiateurs que le Hamas est prêt si (Israël) accepte un cessez-le-feu, un retrait complet de la bande de Gaza, le retour des déplacés dans leurs foyers à Gaza, y compris dans le nord, l'entrée de suffisamment d'aide pour notre peuple et un (accord d')échange sérieux sur les prisonniers" palestiniens détenus par Israël, a-t-il dit en référence aux conditions répétées par mouvement depuis le début de la guerre dans le territoire.

Mardi soir, le Hamas a confirmé dans un communiqué avoir tenu des réunions concernant la demande des médiateurs de discuter de "nouvelles propositions pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers".

Les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte tentent depuis des mois de parvenir à une trêve couplée avec la libération des otages détenus à Gaza depuis l'attaque d'une ampleur sans précédent du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.

Le chef du Mossad (renseignement extérieur israélien), David Barnea, le directeur de la CIA, William Burns, et le Premier ministre qatari ont discuté à Doha dimanche et lundi d'une proposition de trêve de "moins d'un mois", selon une source proche des discussions.

"Les responsables américains pensent que si un accord de court terme peut être conclu, cela pourrait conduire à un accord plus permanent", a affirmé à l'AFP cette source.