Netanyahu promet de frapper  « sans pitié » le Hezbollah libanais

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi qu'Israël continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah" au Liban, au lendemain de l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire. (AFP).
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi qu'Israël continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah" au Liban, au lendemain de l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire. (AFP).
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Publié le Mardi 15 octobre 2024

Netanyahu promet de frapper  « sans pitié » le Hezbollah libanais

  • "Je tiens à être clair: nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth"
  • Lundi, une frappe israélienne a fait 21 morts, selon le ministère libanais de la Santé, dans le village chrétien d'Aïto, dans le nord du Liban

BEYROUTH: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi qu'Israël continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah" au Liban, au lendemain de l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire.

Une attaque de drone menée par le mouvement islamiste libanais dimanche sur une base militaire à Binyamina, dans le nord d'Israël, a tué quatre soldats et a fait plus de 60 blessés selon les secouristes.

"Je tiens à être clair: nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth", a déclaré M. Netanyahu lors d'une visite sur cette base.

Lundi, une frappe israélienne a fait 21 morts, selon le ministère libanais de la Santé, dans le village chrétien d'Aïto, dans le nord du Liban.

C'est la première fois que ce village est visé par les récents bombardements israéliens, dirigés pour la plupart contre les régions où le Hezbollah chiite est le plus implanté, dans le sud et l'est du Liban ainsi que la banlieue sud de Beyrouth.

Selon un photographe de l'AFP, l'immeuble visé, situé à l'entrée du village, a été rasé.

Après des mois d'affrontements frontaliers entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, l'armée israélienne a intensifié ses raids aériens sur le Liban le 23 septembre puis y a lancé des opérations terrestres le 30.

« Une réponse forte »

Le Hezbollah a affirmé lundi avoir mené des frappes sur Israël, dont avec une "salve de roquettes" sur la ville de Safed (nord), en riposte aux bombardements israéliens sur le Liban.

Le mouvement islamiste a également annoncé avoir visé une base navale israélienne près de Haïfa, la grande ville du nord, puis une caserne près de Netanya, une localité côtière au nord de Tel-Aviv, faisant état de "violents combats" à Aita al-Chaab, un village frontalier dans le sud du Liban.

L'armée israélienne a dit avoir intercepté dans le centre d'Israël des projectiles tirés depuis le Liban.

Les sirènes ont retenti dans le centre d'Israël, notamment à Tel-Aviv, le coeur économique du pays.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré lundi avoir informé les Etats-Unis qu'Israël apporterait une "réponse forte" au Hezbollah après l'attaque de Binyamina.

"La nuit dernière a été folle. Il y a eu un énorme boum", a raconté à l'AFP Yousef, le gérant d'un restaurant dans le village de Kfar Kara, près de la base. "Et soudain, les ambulances ont commencé à passer, d'abord une, puis deux, puis trois et de plus en plus", a-t-il poursuivi.

Après avoir affaibli le Hamas dans la bande de Gaza, Israël a déplacé à la mi-septembre le front de la guerre au Liban, disant vouloir permettre le retour dans le nord du pays de 60.000 habitants déplacés par les violences frontalières.

Au moins 1.315 personnes ont été tuées à travers le Liban depuis le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP établi à partir de chiffres officiels. L'ONU a recensé près de 700.000 déplacés depuis cette date.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé lundi à la protection du système de santé du Liban, en faisant état de frappes israéliennes ayant touché du personnel médical.

Pas de retrait de la Finul 

Alors que les tensions entre Israël et la force de paix de l'ONU (Finul), déployée dans le sud du Liban, se multiplient et que cinq de ses soldats ont été blessés par l'armée israélienne, Benjamin Netanyahu a appelé dimanche le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à mettre les Casques bleus "à l'abri immédiatement".

Le Premier ministre a répété lundi que le Hezbollah utilisait "les installations et les positions de la Finul comme couverture afin de mener ses attaques" contre Israël.

"Il a été décidé que la Finul conserverait toutes ses positions en dépit des appels lancés par l'armée israélienne", a déclaré lundi le chef des Casques bleus, Jean-Pierre Lacroix. Cette décision a été approuvée lundi par Antonio Guterres, a-t-il ajouté.

La Finul, qui compte plus de 9.500 membres, est déployée dans le sud du Liban pour faire tampon avec Israël. Elle a dénoncé des "violations choquantes" d'Israël contre ses positions, faisant état notamment d'une entrée "en force" dimanche de deux chars israéliens dans l'une d'entre elles. L'armée israélienne a dit qu'un de ses chars avait percuté un poste de la Finul alors qu'il évacuait des soldats blessés.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé lundi ses "fortes inquiétudes", rappelant que "plusieurs positions de la Finul ont essuyé des tirs ces derniers jours. Plusieurs Casques bleus ont été blessés".

La guerre au Liban et celle de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, se doublent d'une escalade entre l'Iran et Israël, qui menace de riposter à une attaque iranienne de missiles le 1er octobre.

Les Etats-Unis ont annoncé dimanche le déploiement en Israël d'un système de défense antimissiles à haute altitude, en soutien à leur allié.

Dans la bande de Gaza assiégée, la Défense civile a annoncé qu'une frappe aérienne sur la ville de Deir al-Balah (centre) a fait quatre morts dans l'enceinte de l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa, qui abrite des déplacés.

L'armée israélienne a dit avoir mené une frappe sur un "centre de commandement" de combattants palestiniens, installé "dans un complexe qui servait auparavant d'hôpital".

Malgré les frappes, une nouvelle campagne de vaccination contre la polio a été lancée lundi dans le centre du territoire, plongé dans une catastrophe humanitaire.

L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza.

Au moins 42.289 Palestiniens ont été tués, majoritairement des civils, dans l'offensive de représailles israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


Le KFSHRC est devenu un leader mondial en matière de transplantations d'organes

Le KFSHRC réalise avec succès 1 092 transplantations d'organes par an. (Fournie)
Le KFSHRC réalise avec succès 1 092 transplantations d'organes par an. (Fournie)
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  • Plus de 9 000 transplantations d'organes depuis 1981 et 1 092 en 2023.
  • Premières chirurgies de remplacement du foie et du cœur entièrement robotisées au monde.

RIYADH : est devenu un centre de transplantation d'organes de premier plan au niveau mondial.

Le Centre d'excellence en transplantation d'organes du KFSHRC a été salué au niveau international pour son expertise en matière de transplantation d'organes solides, notamment de foie, de rein et de poumon, a indiqué l'hôpital dans un communiqué publié lundi.

Au cours de l'année écoulée, l'hôpital a réalisé avec succès 1 092 transplantations.

Le KFSHRC a réalisé une série d'interventions chirurgicales révolutionnaires, notamment la première greffe de foie au monde à partir d'un donneur vivant, en utilisant la technologie robotique pour le prélèvement et l'implantation de l'organe.

Forte de ce succès, l'équipe chirurgicale a récemment réalisé la première transplantation cardiaque entièrement robotisée au monde, consolidant ainsi la position de l'Arabie saoudite en tant que leader mondial de l'innovation dans le domaine des soins de santé.

Depuis le lancement du programme en 1981, l'hôpital a réalisé 9 000 greffes avec succès.

Conscient du défi majeur que représente la compatibilité entre donneurs et patients, en particulier pour les greffes de rein, le KFSHRC a mis en place le programme pionnier de don de rein par paires.

Ce programme facilite l'échange de donneurs vivants dont les groupes sanguins et les tissus sont incompatibles avec plusieurs patients, ce qui permet d'augmenter considérablement le nombre d'organes disponibles et de réduire les délais d'attente.

Le programme KPD a ainsi permis au KFSHRC de réaliser plus de 5 000 greffes de rein.

L'engagement du KFSHRC va au-delà de la transplantation elle-même. Conscient du rôle crucial de la prévention dans le bien-être des patients, l'hôpital a mis en place une clinique de vaccination spécialisée pour les receveurs de greffes d'organes solides en 2023.

Ces plans de vaccination adaptés cliniquement au statut immunitaire unique de chaque patient et au type de greffe minimisent le risque d'infections qui pourraient compromettre les résultats.

La clinique a déjà accueilli plus de 150 patients et a atteint un taux de conformité élevé pour le vaccin Shingrix.

Pour la deuxième année consécutive, le KFSHRC s'est assuré la première place au Moyen-Orient et en Afrique, et se classe 20^e parmi les 250 meilleurs centres médicaux universitaires du monde.

Brand Finance a reconnu l'établissement comme la marque de soins de santé la plus précieuse du Moyen-Orient pour 2024.

Le magazine Newsweek a également inclus l'établissement parmi les 250 meilleurs hôpitaux du monde et dans la liste des meilleurs hôpitaux intelligents du monde pour 2025.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le N°2 du Hezbollah dit aux Israéliens que « la solution est un cessez-le-feu »

Le numéro deux du Hezbollah libanais Naïm Qassem. (AFP)
Le numéro deux du Hezbollah libanais Naïm Qassem. (AFP)
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  • Le numéro deux du Hezbollah libanais Naïm Qassem s'est adressé mardi aux Israéliens, leur disant que "la solution" pour mettre fin à la guerre était "un cessez-le-feu"
  • M. Qassem, qui ne s'exprime plus que lors d'allocutions diffusées par la chaîne du Hezbollah, a annoncé une "nouvelle équation" avec l'attaque menée dimanche sur une base militaire au sud de Haïfa

BEYROUTH: Le numéro deux du Hezbollah libanais Naïm Qassem s'est adressé mardi aux Israéliens, leur disant que "la solution" pour mettre fin à la guerre était "un cessez-le-feu" menaçant, sinon, de frapper "partout" en Israël et assurant que son mouvement ne serait "pas défait".

M. Qassem, qui ne s'exprime plus que lors d'allocutions diffusées par la chaîne du Hezbollah, a annoncé une "nouvelle équation" avec l'attaque menée dimanche sur une base militaire au sud de Haïfa, la plus meurtrière du Hezbollah sur le sol israélien en près d'un mois. M. Qassem est de facto le chef de la formation depuis que son secrétaire général Hassan Nasrallah a été assassiné par Israël le 27 septembre.

 


Le prince héritier saoudien en Égypte pour rencontrer le président Sisi

La Cour royale saoudienne a annoncé mardi que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane était arrivé en Égypte. (SPA)
La Cour royale saoudienne a annoncé mardi que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane était arrivé en Égypte. (SPA)
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  • Au cours de sa visite, le prince héritier s'entretiendra avec le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi.
  • Les discussions porteront sur le renforcement des relations bilatérales entre l'Arabie saoudite et l'Égypte, ainsi que sur l'examen de questions clés d'intérêt mutuel

RIYADH : La Cour royale saoudienne a annoncé mardi que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane était arrivé en Égypte. 

Au cours de sa visite, le prince héritier s'entretiendra avec le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi.

Les discussions porteront sur le renforcement des relations bilatérales entre l'Arabie saoudite et l'Égypte, ainsi que sur l'examen de questions clés d'intérêt mutuel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com