Jimmy Keyrouz: De «Fausses Notes» qui pourraient l’emmener aux Oscars

Face à ce premier succès, le jeune réalisateur se lance dans une version longue intitulée Broken Keys («Fausses notes») (Photo fournie)
Face à ce premier succès, le jeune réalisateur se lance dans une version longue intitulée Broken Keys («Fausses notes») (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 13 janvier 2021

Jimmy Keyrouz: De «Fausses Notes» qui pourraient l’emmener aux Oscars

  • En décembre, «Broken Keys» a officiellement été choisi pour représenter le Liban à la 93e cérémonie des Oscars
  • Le film raconte l’histoire d’un jeune musicien nommé Karim, piégé dans cette ville syrienne où la musique, les cigarettes et l’alcool sont interdits

BEYROUTH: Jimmy Keyrouz est encore un jeune étudiant à l’université de Columbia en 2014 lorsqu’il apprend à la télévision que l’État islamique interdit la musique dans ses territoires en Syrie. Il décide alors de réaliser son film de thèse autour de ce sujet. Son court-métrage, Nocturne in Black, remporte de nombreux prix dont la médaille d’or pour le scénario aux Student Academy Awards, le Bafta Student Film Award for Live Action, et un prix étudiant à la Directors Guild of America. 

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L'affiche de «Broken Keys» (Photo fournie)

Face à ce premier succès, le jeune réalisateur se lance dans une version longue intitulée Broken Keys («Fausses notes»). L’action du film se déroule en 2014, dans un quartier tombé sous le contrôle de l’État islamique. Le film raconte l’histoire de Karim, un jeune musicien, piégé dans cette ville syrienne où la musique, les cigarettes et l’alcool sont interdits. Karim trouve du réconfort en divertissant ses voisins avec son piano et en organisant sa fuite vers l’Europe. Un jour, les terroristes font irruption chez lui et détruisent son piano. Commence alors une quête périlleuse pour réparer l’instrument dans cet univers est interdite. 

Le piano et la musique sont au cœur de la trame, d’où le choix du compositeur franco-libanais Gabriel Yared auréolé de nombreux prix dont un César et un Oscar. «C’est à la fois une victoire et une fierté pour le film qui s’articule autour de cet élément central qu’est la musique», raconte Jimmy Keyrouz. 

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«Ce film, c’est aussi l’histoire de l’évolution d’un homme. Au début, le personnage principal est centré sur lui-même, égoïste, mais les événements le transforment. Il finit par se découvrir généreux. Son périple l’a changé. Et le sacrifice de fin montre que sa quête est humaine et humaniste» (Photo fournie)

«Cet élément d’ailleurs (la musique) est une partie importante de ma vie. J’écoute de la musique et je joue du piano depuis l’âge de 7 ans. J’ai donc été choqué d’apprendre que la musique avait été interdite par Daech dans les territoires sous leur contrôle. Je me suis demandé comment on pouvait interdire quelque chose d’aussi beau et pur. Puis j’ai entendu dire que les musiciens jouaient, secrètement, que les artistes continuaient de créer dans tous les domaines. Cela m’a poussé à raconter leur histoire», explique le réalisateur. «C’est aussi un film sur l’espoir que procurent la musique et le piano. Karim n’a plus rien à perdre. Mais il lui reste une lueur d’espoir, alors il s’y accroche. Il doit le faire parce que, en temps de guerre, vous devenez comme un animal en cage. Lui est un artiste. Il a besoin de penser, de rêver, de s’exprimer pour se sentir vivant. Son seul espoir – bien que très mince – est de faire réparer son piano. Il essaie de transmettre cet espoir à ceux qui l’entourent, de leur montrer qu’il y a toujours de belles choses dans la vie. Des choses pour lesquelles il faut se battre», ajoute Jimmy Keyrouz. 

«Ce film, c’est aussi l’histoire de l’évolution d’un homme. Au début, le personnage principal est centré sur lui-même, égoïste, mais les événements le transforment. Il finit par se découvrir généreux. Son périple l’a changé. Et le sacrifice de fin montre que sa quête est humaine et humaniste», précise le réalisateur. Le héros mène une bataille de longue haleine contre un officier de l’État islamique qui, bien qu’il ait lui-même une mère pianiste, fait le choix de perdre son humanité. 

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Un budget de production qui reste cependant important pour un film indépendant tourné au Moyen-Orient (Photo fournie)

Tarek Yaacoub, la star du film et acteur principal (il jouait également dans le court-métrage), a dû travailler avec un pianiste pendant la préparation du film. Il est accompagné d’une pléiade d’acteurs libanais de premier plan, notamment Adel Karam, Badih Abou Chakra, Rodrigue Sleiman, Julian Farhat, Said Serhan, Gabriel Yammine, Mounir Maasri, Rola Beksmati et Sara Abi Kanaan. Le tournage autour de ce casting de stars s’est déroulé sur trente-huit jours au Liban, «et puis cinq jours à Mossoul en Irak où nous avons tourné dans les derniers lieux où l’État Islamique avait combattu et où tout était en ruine. Nous sentions même l’odeur des cadavres et croisions des hommes à la barbe fraîchement coupée, signe de leur appartenance passée à l’EI, qui tentaient de se fondre parmi les civils… Nous avons beaucoup travaillé les scènes de guerre, et j’ai eu la chance d’avoir à mes côtés un des meilleurs concepteurs de production de la région.» 

«Par ailleurs, comme nous tournions dans les lieux réels, nous n’avions pas besoin d’effets spéciaux ce qui a rendu les scènes à la fois plus vives et plus réelles et réduit les coûts de production et de réalisation.» précise Jimmy Keyrouz. 

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L’action du film se déroule en 2014, dans un quartier tombé sous le contrôle de l’État islamique (Photo fournie)

Un budget de production qui reste cependant important pour un film indépendant tourné au Moyen-Orient. «Le film est produit par la maison de production Ezekiel film Production, basée aux États-Unis et propriété de l’homme d’affaires Antoun Sehnaoui, – aujourd’hui également membre de l’Académie des arts et des sciences du cinéma. Un soutien considérable, puisque c’est cette même société qui a produit L’Insulte du réalisateur franco-libanais Ziad Doueiri. Le film a permis au Liban d’être finaliste aux Oscars en 2018 dans la catégorie du meilleur film étranger, pour la première fois de son histoire» conclut Jimmy Keyrouz. 

Broken Keys a connu un 1er succès international puisqu’il a fait partie de la sélection officielle de la 72e édition du festival de Cannes en mai dernier. En décembre, il a officiellement été choisi pour représenter le Liban à la 93e cérémonie des Oscars qui aura lieu exceptionnellement en avril 2021 cette année. 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com