Jeddah se pare de mille feux à l'occasion de la fête nationale

À l'occasion de la fête nationale, les habitants et les visiteurs ont pu découvrir la culture saoudienne dans toute sa splendeur à Djeddah. (Photo AN)
À l'occasion de la fête nationale, les habitants et les visiteurs ont pu découvrir la culture saoudienne dans toute sa splendeur à Djeddah. (Photo AN)
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Publié le Lundi 23 septembre 2024

Jeddah se pare de mille feux à l'occasion de la fête nationale

  • Les festivités ont débuté par un spectacle folklorique saoudien au Jeddah Yacht Club, avec des danses et des costumes traditionnels qui rendaient hommage aux traditions du pays.
  • L'événement comprenait une variété d'activités inspirées par l'héritage saoudien, telles qu'un coin henné, de la peinture sur visage et des cadeaux pour la fête nationale.

JEDDAH : Au cours du week-end de la fête nationale, les résidents et les visiteurs ont eu droit à une vibrante démonstration de la culture saoudienne à Jeddah et dans tout le Royaume, un spectacle du riche patrimoine de la nation à travers divers événements familiaux.

À Djeddah, les festivités ont débuté par un spectacle folklorique saoudien au Jeddah Yacht Club, avec des danses et des costumes traditionnels qui rendaient hommage aux traditions du pays.

Cette célébration de quatre jours a été conçue pour rassembler la communauté, en encourageant un esprit d'unité et de fierté.

L'un des temps forts de la promenade de Jeddah a été la prestation d'un groupe de musique des forces navales royales, qui a diverti la foule. L'événement comprenait une série d'activités attrayantes inspirées par l'héritage saoudien, telles qu'un coin henné, du maquillage et des cadeaux pour la fête nationale.

Hamza Mohammed, un artiste saoudien qui a travaillé sur une peinture en direct lors de l'événement, a déclaré à Arab News : « La célébration de cette occasion nationale spéciale est une affirmation de mon rôle en tant qu'artiste créatif, qui consiste à présenter la musique traditionnelle saoudienne d'une manière contemporaine.

Le café Art Dose a organisé des activités au Yacht Club et à la marina de Jeddah, notamment des dessins humoristiques, des maquillages, des performances artistiques et une fresque interactive.

Aliya Mahmoud, qui est venue avec sa famille, a déclaré : « Assister aux célébrations de la fête nationale me remplit de fierté : « Assister aux célébrations de la fête nationale me remplit de fierté. Les expositions animées de notre culture et de nos traditions mettent véritablement en valeur notre riche patrimoine et permettent à nos enfants d'apprendre l'histoire.

« Il est réconfortant de voir les familles et les amis s'unir pour célébrer ce que signifie être Saoudien. Des moments comme celui-ci, où notre communauté brille, sont quelque chose que je chéris profondément ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


ONU : le nouveau chef de la diplomatie française évoquera "l'indispensable désescalade"

Le nouveau ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, arrive à l'hôtel Matignon à Paris, le 23 septembre 2024, pour une réunion avec les membres du nouveau cabinet et le Premier ministre. (Photo AFP)
Le nouveau ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, arrive à l'hôtel Matignon à Paris, le 23 septembre 2024, pour une réunion avec les membres du nouveau cabinet et le Premier ministre. (Photo AFP)
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  • Cette déclaration intervient alors que les affrontements entre le Hezbollah libanais, soutenu par l'Iran, et Israël ont redoublé ces derniers jours.
  • L'armée israélienne a annoncé avoir frappé au Liban, rien que dans la journée de lundi, "environ 800 cibles" du Hezbollah.

NEW-YORK : Le nouveau chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot "se coordonnera" à New York avec ses principaux homologues "pour avancer résolument vers l'indispensable désescalade" au Liban, a indiqué lundi le ministère français des Affaires étrangères.

Le ministre, qui a pris ses fonctions ce lundi même en remplacement de Stéphane Séjourné après la formation d'un nouveau gouvernement français, est attendu à New York dans l'après-midi pour la "semaine de haut niveau" de l'Assemblée générale des Nations unies.

Cette déclaration intervient alors que les affrontements entre le Hezbollah libanais, soutenu par l'Iran, et Israël ont redoublé ces derniers jours, faisant craindre un conflit régional à grande échelle, alimenté par la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.

L'armée israélienne a annoncé avoir frappé au Liban, rien que dans la journée de lundi, "environ 800 cibles" du Hezbollah, qui lui-même tire des roquettes depuis près d'un an vers le territoire israélien en soutien au Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza.

Jean-Noël Barrot, qui "exprime sa très forte inquiétude face à l'escalade militaire au Liban et au nombre important de victimes civiles", "évoquera le sujet dès ce soir (lundi) à l'Assemblée générale des Nations unies, puis avec les ministres du G7 à l'initiative de la France", a également indiqué le Quai d'Orsay.

Avant le dîner du G7, le ministre devait participer lundi à une conférence organisée en partenariat avec la directrice générale de l'Unesco Audrey Azoulay sur le thème de "la lutte contre l'antisémitisme et les discours de haine par l'éducation".


Washington renforce sa présence militaire au Moyen-Orient sur fond d'escalade

Les escaliers de Capitol Hill à Washington, le 22 octobre 2019 (Photo, AFP).
Les escaliers de Capitol Hill à Washington, le 22 octobre 2019 (Photo, AFP).
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  • Les Etats-Unis vont envoyer "un petit nombre" d'effectifs militaires supplémentaires au Moyen-Orient en réponse à la montée des tensions régionales.
  • Les Etats-Unis ont déployé des milliers de soldats dans la région ainsi que des navires militaires, des avions de combat et des systèmes de défense aérienne destinés à protéger Israël et les forces américaines sur place.

WASHINGTON : Les Etats-Unis vont envoyer "un petit nombre" d'effectifs militaires supplémentaires au Moyen-Orient en réponse à la montée des tensions régionales, en pleine escalade entre l'armée israélienne et le puissant Hezbollah libanais, a annoncé lundi le Pentagone.

L'annonce de Washington, premier soutien d'Israël, survient au moment où croît la peur d'un conflit généralisé, l'armée israélienne ayant mené lundi des frappes contre le Hezbollah au Liban, les plus meurtrières en près d'un an avec plus de 270 morts, dont 21 enfants.

"A la lumière des tensions accrues au Moyen-Orient et par mesure de précaution, nous envoyons un petit nombre de militaires américains supplémentaires afin de renforcer nos forces déjà présentes dans la région", a indiqué à des journalistes le porte-parole du Pentagone, Pat Ryder, refusant de donner davantage de détails pour des raisons de sécurité.

Les Etats-Unis ont déployé des milliers de soldats dans la région ainsi que des navires militaires, des avions de combat et des systèmes de défense aérienne destinés à protéger Israël et les forces américaines sur place.

"Il est clair que ces opérations de représailles entre Israël et (le Hezbollah) risquent de s'intensifier et de dégénérer en une guerre régionale de plus grande ampleur, d'où l'importance de résoudre la situation par la diplomatie", a par ailleurs plaidé M. Ryder.

Alors que le front de la guerre s'est déplacé ces derniers jours vers le Liban, le Hezbollah, soutenu par l'Iran, a promis de continuer à attaquer Israël "jusqu'à la fin de l'agression à Gaza", territoire palestinien assiégé et ravagé par la guerre depuis près d'un an.

Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah ont gagné en intensité depuis la vague d'explosions spectaculaires des appareils de transmission du mouvement chiite, attribuée à Israël, qui a fait 39 morts et 2.931 blessés, selon les autorités libanaises, les 17 et 18 septembre à travers le Liban.


Les bombes israéliennes terrorisent le sud Liban: l’inquiétude gagne Beyrouth

De la fumée s'échappe d'un site visé par un bombardement israélien dans le village de Burj el-Shmali, au sud du Liban, le 23 septembre 2024. (Photo AFP)
De la fumée s'échappe d'un site visé par un bombardement israélien dans le village de Burj el-Shmali, au sud du Liban, le 23 septembre 2024. (Photo AFP)
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  • L'inquiétude a gagné la capitale, Beyrouth, jusque-là épargnée par le conflit entre le Hezbollah pro-iranien et Israël, des habitants recevant des avertissements israéliens sur leurs portables et leurs lignes fixes.
  • "Les blessés arrivent sans arrêt. La situation est très difficile, je ne peux pas recenser les victimes, les blessés sont dans la rue", dit un employé de l'hôpital public de Tebnine, dans le sud du Liban.

Blessés arrivant en masse aux hôpitaux, habitants fuyant à la hâte: la terreur règne lundi dans le sud du Liban sur lequel l'aviation israélienne a lâché un tapis de bombes, faisant au moins 182 morts.

L'inquiétude a gagné la capitale, Beyrouth, jusque-là épargnée par le conflit entre le Hezbollah pro-iranien et Israël, des habitants recevant des avertissements israéliens sur leurs portables et leurs lignes fixes.

"C'est une catastrophe, un massacre", affirme à l'AFP Jamal Badrane, un médecin de l'hôpital du Secours populaire à Nabatiyé, une ville du sud.

"Les frappes n'arrêtent pas, ils nous ont bombardés alors qu'on retirait des blessés" d'une autre zone du sud.

Le ministère de la Santé a annoncé que les raids incessants depuis le matin sur le sud du pays avaient fait 182 morts et plus de 700 blessés, le bilan le plus lourd en près d'un an de violences.

L'armée israélienne a de son côté indiqué avoir ciblé lundi plus de 300 sites du Hezbollah au Liban.

"Les blessés arrivent sans arrêt. La situation est très difficile, je ne peux pas recenser les victimes, les blessés sont dans la rue", dit un employé de l'hôpital public de Tebnine, dans le sud du Liban, qui n'a pas donné son nom.

- Embouteillages -

Les raids incessants ont poussé des centaines d'habitants du sud, qui jusque-là étaient demeurés chez eux malgré les bombardements quotidiens, à fuir.

Dans la ville côtière de Tyr, plus au sud, "des centaines de personnes sont arrivées" dans une école abritant des déplacés, a indiqué Bilal Kachmar, un responsable de l'organisme de gestion des catastrophes, d'autres "campent dans la rue".

"D'autres sont assis dans la rue et attendent" d'être logés, a-t-il ajouté.

Des centaines de voitures transportant des familles étaient coincées dans des embouteillages à Saïda, la grande ville du sud, selon des photographes de l'AFP.

Nazir Rida, un journaliste, a précipitamment quitté Beyrouth pour aller sous les bombes chercher sa famille, qui habite dans le village de Babiliyé.

"Personne ne s'attendait à cette escalade soudaine. Notre village était jusqu'à présent à l'abri des bombardements", dit-il à l'AFP, alors qu'il est pris dans l'embouteillage à Saïda.

"Je suis allé à mon travail à Beyrouth et j'ai laissé mes enfants dans le village, considéré plus sûr que la banlieue sud de Beyrouth".

Ce bastion du Hezbollah où il réside a été visé vendredi par une frappe meurtrière visant un chef militaire du Hezbollah, qui a fait 45 tués dont de nombreux civils.

Le ministre de l'Education, Abbas Halabi, a annoncé la fermeture des écoles mardi dans tout le pays.

"Les bombes sont tombées dans un quartier où se trouvent des écoles à Nabatiyé", dit Azraa Kanso, une institutrice de cette ville.

"Si les élèves venaient à l'école (..) cela aurait provoqué le chaos".

- Bâtiments évacués -

La panique a gagné la capitale où des habitants et des bureaux ont reçu des messages d'avertissement israéliens.

"J'ai reçu un message sur mon téléphone portable disant +si vous êtes dans un bâtiment où se trouve des armes du Hezbollah, éloignez-vous du village jusqu'à nouvel ordre", a déclaré à l'AFP Khaled, un habitant de la capitale qui n'a pas voulu donner son nom de famille.

Le même message, enregistré, est parvenu sur des lignes fixes à plusieurs bureaux, dont celui du ministre de l'Information Ziad Makary, situé dans une zone abritant plusieurs ministères dans la capitale.

"Le téléphone fixe a sonné (...) quand l'assistante du ministre a répondu, elle a entendu un message enregistré demandant (au personnel) d'évacuer le bâtiment sous peine de se retrouver sous les bombardements", a indiqué le bureau du ministre.

La radio officielle libanaise, située dans le même bâtiment, a reçu un message similaire et l'immeuble a été évacué, a constaté un photographe de l'AFP.

Un immeuble de bureau du quartier commerçant de Hamra a également été évacué après de tels messages.

Le ministre de l'Information a dénoncé une "guerre psychologique" d'Israël.

Des écoles et des crèches du centre de Beyrouth ont demandé aux parents de venir chercher leurs enfants en milieu de journée, selon des parents d'élèves.