Pas-de-Calais: enquête ouverte après l'incendie d'une église de Saint-Omer

Une photo prise le 21 septembre 2016 montre un casque de pompier et le numéro de téléphone d'urgence des pompiers, le 18, à Lille. Photo d'illustration. (AFP)
Une photo prise le 21 septembre 2016 montre un casque de pompier et le numéro de téléphone d'urgence des pompiers, le 18, à Lille. Photo d'illustration. (AFP)
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Publié le Mardi 03 septembre 2024

Pas-de-Calais: enquête ouverte après l'incendie d'une église de Saint-Omer

  • Personne n'a été blessé mais 57 riverains habitant à proximité de l'édifice ont été évacués préventivement
  • Grâce à l'action de 120 sapeurs-pompiers, le feu a été circonscrit lundi matin, mais le clocher de l'église s'est effondré, a précisé la préfecture

SAINT-OMER: Une enquête a été ouverte après qu'un violent incendie a touché dans la nuit de dimanche à lundi une église de Saint-Omer (Pas-de-Calais), dont le clocher s'est effondré, a annoncé lundi la préfecture du Pas-de-Calais.

Aux environs de 4H30, un "important incendie" s'est déclenché au sein de l'église de l'Immaculée-Conception, a rapporté la préfecture dans un communiqué.

Grâce à l'action de 120 sapeurs-pompiers, le feu a été circonscrit lundi matin, mais le clocher de l'église s'est effondré, a précisé la préfecture.

Personne n'a été blessé mais 57 riverains habitant à proximité de l'édifice ont été évacués préventivement.

Entourée de véhicules de pompiers, l'église laissait voir à la mi-journée le squelette métallique noir de son clocher, a constaté un journaliste de l'AFP.

"La voûte est tombée, donc on voit le ciel directement", a décrit le curé de la paroisse, Sébastien Roussel, qui a eu l'autorisation de pénétrer dans l'église.

Incendie dans une église à Saint-Omer: un suspect placé en garde à vue

Un homme a été placé en garde à vue lundi soir dans le cadre de l'enquête sur l'incendie qui a fortement endommagé une église de Saint-Omer (Pas-de-Calais) dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris mardi auprès du parquet.

Cet homme né en 1985 a des "antécédents nombreux": il est "connu pour des faits similaires de destruction par incendie", a indiqué à l'AFP le procureur de Saint-Omer, Mehdi Benbouzid.

 

L'origine de l'incendie n'était pas connue lundi. Une enquête a été ouverte, sous l'autorité du procureur de Saint-Omer, a indiqué la préfecture.

Sur place lundi matin le procureur, Mehdi Benbouzid, a expliqué qu'"a priori" le feu serait parti de la sacristie mais dit attendre des constatations précises pour se prononcer sur son origine.

Lundi, la sécurisation des lieux a primé sur l'enquête. Les derniers foyers résiduels ont été éteints dans la soirée, selon la préfecture.

Inaugurée en 1859, l'église avait été "totalement restaurée puis rouverte en 2018", selon le site internet de l'office du tourisme. Il précise qu'elle comporte "un mobilier remarquable d'inspiration néogothique".

Selon la préfecture, "l'unité de sauvegarde des œuvres a été engagée" et "20 objets du culte" ont pu être récupérés et mis à l'abri.

"C'est encore une fois notre patrimoine religieux qui est touché par un incendie", a écrit la ministre de la Culture démissionnaire Rachida Dati sur X, adressant sa "solidarité" aux habitants et aux fidèles.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.