Les Israéliens appelés à la «  grève générale  » pour exiger un accord sur les otages

Dimanche, des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté dans plusieurs villes pour réclamer un accord sur la libération des otages. A Tel-Aviv, des protestataires ont bloqué une autoroute. (AFP)
Dimanche, des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté dans plusieurs villes pour réclamer un accord sur la libération des otages. A Tel-Aviv, des protestataires ont bloqué une autoroute. (AFP)
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Publié le Lundi 02 septembre 2024

Les Israéliens appelés à la «  grève générale  » pour exiger un accord sur les otages

  • Cette mobilisation intervient après l'annonce dimanche par l'armée israélienne de la découverte des corps de six otages dans la bande de Gaza
  • "Les corps des otages Carmel Gat, Eden Yerushalmi, Hersh Goldberg-Polin, Alexander Lobanov, Almog Sarusi et Ori Danino" ont été retrouvés samedi dans un "tunnel dans la zone de Rafah"

JERUSALEM: Les Israéliens sont appelés à "une grève générale" lundi afin de contraindre le gouvernement à conclure un accord pour libérer les otages retenus à Gaza, après la découverte par l'armée de six otages morts dans un tunnel.

A partir de 06H00 (03H00 GMT) lundi, "toute l'économie israélienne sera en grève générale", a lancé dimanche le chef de la puissante centrale syndicale israélienne, Arnon Bar-David, car "nous devons faire cesser cet abandon des otages".

"A 08H00, l'aéroport sera fermé, les décollages et les atterrissages cesseront", a précisé la Histadrout dans un communiqué.

Dimanche, des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté dans plusieurs villes pour réclamer un accord sur la libération des otages. A Tel-Aviv, des protestataires ont bloqué une autoroute.

Cette mobilisation intervient après l'annonce dimanche par l'armée israélienne de la découverte des corps de six otages dans la bande de Gaza, théâtre d'une guerre dévastatrice opposant depuis bientôt onze mois Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Les corps des otages Carmel Gat, Eden Yerushalmi, Hersh Goldberg-Polin, Alexander Lobanov, Almog Sarusi et Ori Danino" ont été retrouvés samedi dans un "tunnel dans la zone de Rafah", dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué l'armée, suscitant stupeur et colère en Israël.

Le président américain Joe Biden s'est dit "dévasté" et "indigné", tandis que son homologue français Emmanuel Macron a fait part de sa "stupeur" et demandé "l'arrêt de la guerre".

« Sacrifié »

Au moins quatre otages ont été enterrés, en présence de proches endeuillés.

"Tu as été abandonné, chaque jour, chaque heure, 331 jours (...) tu as été sacrifié pour +détruire le Hamas+", a déploré Nira Seroussi dans son éloge funéraire à son fils, Almog.

Elle faisait référence aux déclarations répétées du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, qui a juré de poursuivre la guerre jusqu'à la destruction du Hamas, qu'Israël considère comme un mouvement terroriste, à l'instar des Etats-Unis et de l'Union européenne.

M. Netanyahu, sous pression croissante pour conclure un accord sur les otages après des mois de blocage, a menacé dimanche le Hamas de lui "régler son compte".

Selon le ministère israélien de la Santé, l'autopsie réalisée sur les corps des six otages révèle qu'ils ont été tués "à bout portant" "entre jeudi et vendredi matin".

Mais selon un cadre du Hamas, s'exprimant sous couvert d'anonymat, ils ont été "tués par des tirs et des bombardements de l'occupant" israélien, certains faisant partie "de la liste des otages à libérer que le Hamas avait approuvée".

Lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre, 251 personnes ont été enlevées: 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 déclarées mortes par l'armée.

Cette attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP d'après des données officielles.

Vaccination antipolio

Les représailles israéliennes ont fait au moins 40.738 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, provoquant un désastre humanitaire et sanitaire et le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants. Selon l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des mineurs.

Dimanche, le centre du territoire palestinien assiégé a connu quelques heures de répit, une vaste campagne antipolio ayant été officiellement lancée à la faveur de "pauses humanitaires" de trois jours chacune, de 06H00 à 14H00.

Objectif: vacciner plus de 640.000 enfants de moins de dix ans, après un premier cas confirmé de cette maladie dans le territoire palestinien depuis 25 ans.

Selon ministère de la Santé à Gaza, 72.611 enfants ont été vaccinés au premier jour de la campagne antipolio.

Israël poursuit également son opération militaire lancée mercredi en Cisjordanie, un territoire palestinien séparé de la bande de Gaza et occupé par Israël depuis 1967.

De fortes explosions ont été entendues dimanche près du camp de réfugiés de Jénine d'où s'élevait un épais nuage de fumée.

Au moins 24 Palestiniens, principalement des combattants, ont été tués par l'armée israélienne en Cisjordanie depuis mercredi, selon le ministère palestinien de la Santé. Tous des "terroristes", selon l'armée.

Le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, et le Jihad islamique, autre groupe armé, ont déclaré qu'au moins 14 des morts combattaient dans leurs rangs.

Dans le sud de la Cisjordanie, trois policiers israéliens, dont une femme, ont été tués dimanche près d'un checkpoint dans une "attaque armée", selon la police israélienne. Un Palestinien soupçonné d'en être l'auteur a été abattu par l'armée, a-t-elle indiqué.


Un espoir dans le désert : Onager retourne en Arabie Saoudite après un siècle

La réintroduction de l'onagre s'inscrit dans le cadre du plan de gestion intégrée de la réserve, qui soutient l'Initiative verte saoudienne et la Vision 2030. (SPA)
La réintroduction de l'onagre s'inscrit dans le cadre du plan de gestion intégrée de la réserve, qui soutient l'Initiative verte saoudienne et la Vision 2030. (SPA)
La réintroduction de l'onagre s'inscrit dans le cadre du plan de gestion intégrée de la réserve, qui soutient l'Initiative verte saoudienne et la Vision 2030. (SPA)
La réintroduction de l'onagre s'inscrit dans le cadre du plan de gestion intégrée de la réserve, qui soutient l'Initiative verte saoudienne et la Vision 2030. (SPA)
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  • Cette réintroduction souligne l'importance de la restauration des écosystèmes et de la création d'un environnement durable permettant aux espèces menacées de prospérer.
  • L'onagre de Perse, un parent plus petit de l'Equus hemionus hemippus disparu, joue un rôle essentiel dans l'ambitieux programme de restauration des paysages terrestres et marins de la réserve.

RIYADH : L'Arabie saoudite a réintroduit l'onagre dans son habitat d'origine après plus d'un siècle d'absence, ce qui constitue une avancée significative pour la conservation de la faune et de la flore, a rapporté lundi l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Cette réalisation a été rendue possible grâce à une collaboration entre l'Autorité de développement de la réserve royale du prince Mohammed bin Salman et la Société royale pour la conservation de la nature de Jordanie.

Au début de l'année, sept onagres de Perse ont été transférés de la réserve naturelle de Shaumari, en Jordanie, vers la réserve royale.

La réintroduction de l'onagre s'inscrit dans le cadre du plan de gestion intégrée de la réserve, qui soutient l'Initiative verte saoudienne et la Vision 2030. (SPA)
La réintroduction de l'onagre s'inscrit dans le cadre du plan de gestion intégrée de la réserve, qui soutient l'Initiative verte saoudienne et la Vision 2030. (SPA)

Les animaux se sont apparemment bien adaptés à leur nouvel environnement, la naissance du premier poulain marquant un moment décisif dans le processus de réintroduction. Cette réintroduction souligne l'importance de la restauration des écosystèmes et de la création d'un environnement durable permettant aux espèces menacées de prospérer.

Dans un communiqué, Andrew Zaloumis, le directeur général de l'Autorité de développement de la réserve royale du prince Mohammed bin Salman, a déclaré : « La réintroduction de l'onagre, une espèce historiquement célébrée par les poètes arabes, est une étape transformatrice pour sa conservation et un jalon important dans les efforts du Royaume en matière de biodiversité. »

Il a souligné que l'onagre de Perse, classé parmi les espèces menacées par l'Union internationale pour la conservation de la nature, est désormais libre d'errer à nouveau en Arabie saoudite.

L'onagre de Perse, un petit cousin de l'Equus hemionus hemippus, aujourd'hui disparu, joue un rôle essentiel dans l'ambitieux programme de restauration des paysages terrestres et marins de la réserve.

La réserve royale travaille activement à la restauration des écosystèmes, afin que les espèces puissent s'épanouir tout en préservant la biodiversité. L'onagre est un atout écologique et un symbole culturel profondément ancré dans l'histoire et la tradition arabes.

Cette collaboration avec la Société royale pour la conservation de la nature souligne l'importance des efforts de conservation transfrontaliers pour protéger les espèces menacées et leurs habitats.

La présidente du conseil d'administration de l'organisation jordanienne, Batoul Ajlouni, s'est réjouie de cette réintroduction, soulignant l'importance d'une réelle collaboration dans la conservation des écosystèmes et des habitats grâce à une gestion efficace des zones protégées et à des programmes de renforcement des capacités.

Le retour de l'onagre s'inscrit dans le cadre du plan de gestion du développement intégré de la réserve, qui soutient l'Initiative verte saoudienne et la Vision 2030.

Outre l'onagre, la réserve a réintroduit plusieurs autres espèces, dont l'oryx d'Arabie, le bouquetin de Nubie, la gazelle des sables, la gazelle des montagnes et diverses espèces d'oiseaux.

Ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la mission plus large du Royaume visant à renforcer la biodiversité et à promouvoir le développement durable.

L'onagre, qui prospère dans son habitat naturel, est un symbole d'espoir et de l'importance de la conservation de la faune et de la flore en Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le Hamas et le Fatah ont convenu de la formation d'un comité pour administrer Gaza après la guerre

Des Palestiniens marchent dans un quartier dévasté par les frappes israéliennes dans la ville de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 décembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (Photo AFP)
Des Palestiniens marchent dans un quartier dévasté par les frappes israéliennes dans la ville de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 décembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (Photo AFP)
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  • le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Fatah, parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, se sont mis d'accord sur la formation d'un comité chargé d'administrer la bande de Gaza après la guerre.
  • L'annonce de cet accord intervient alors que les initiatives diplomatiques connaissent un renouveau dans le but de mettre un terme à la guerre dévastatrice entre le Hamas et Israël qui frappe la bande de Gaza.

LE CAIRE : Mardi, l'AFP a appris auprès de négociateurs des deux camps que le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Fatah, parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, se sont mis d'accord sur la formation d'un comité chargé d'administrer la bande de Gaza après la guerre.

À l'issue de discussions au Caire sous l'égide des autorités égyptiennes, les frères ennemis palestiniens ont approuvé un projet d'accord devant être validé par un décret présidentiel de M. Abbas, selon un membre de l'équipe de négociations du Hamas et un autre du Fatah.

Selon le texte du projet, le comité, devant être formé de dix à quinze personnalités non affiliées à l'un ou l'autre mouvement, aurait autorité sur toutes les affaires relatives à l'aide humanitaire, à l'éducation, à la santé, à l'économie et à la reconstruction, en coordination avec le gouvernement de l'Autorité palestinienne à Ramallah.

Le comité serait également chargé d'administrer la partie palestinienne du point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l'Égypte, seule porte du petit territoire sur un pays autre qu'Israël.

L'annonce de cet accord intervient alors que les initiatives diplomatiques connaissent un renouveau dans le but de mettre un terme à la guerre dévastatrice entre le Hamas et Israël qui frappe la bande de Gaza, qualifiée d'« apocalyptique » par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Ces efforts, menés sous l'égide des États-Unis, en coordination avec le Qatar, l'Égypte et la Turquie selon Washington, se déroulent dans la foulée de l'entrée en vigueur d'une fragile trêve entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas, au Liban.

Alors que le gouvernement du président américain Joe Biden doit passer la main à Donald Trump en janvier, les Palestiniens sont soumis à une intense pression des États-Unis pour garantir qu'une fois la guerre terminée, le Hamas ne jouera aucun rôle à Gaza.

Le mouvement islamiste a fait savoir au cours des derniers mois qu'il ne souhaitait pas administrer les affaires courantes dans la bande de Gaza une fois la guerre terminée.

Le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, considéré comme l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, a fait de la destruction du Hamas à Gaza l'un de ses objectifs de guerre. Il a également signifié à maintes reprises sa ferme opposition à voir l'Autorité palestinienne jouer le moindre rôle dans la bande de Gaza après la guerre.

La délégation du Fatah au Caire, menée par Azzam al-Ahmad, membre du Comité central du parti, doit rentrer à Ramallah dans la journée afin d'obtenir l'accord final de M. Abbas, ont indiqué à l'AFP les deux négociateurs.

D'après les mêmes sources, la délégation du Hamas était dirigée par Khalil al-Hayya, membre du bureau politique du mouvement.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas ayant entraîné la mort de 1 208 personnes du côté israélien, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages tués ou morts en captivité.

La campagne militaire de représailles israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44 466 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.


Israël menace de pénétrer «plus en profondeur» au Liban si la guerre reprend

Israël va pénétrer "plus en profondeur" au Liban si le fragile accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, en vigueur depuis le 27 novembre, devait être rompu, a menacé mardi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. (REUTERS)
Israël va pénétrer "plus en profondeur" au Liban si le fragile accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, en vigueur depuis le 27 novembre, devait être rompu, a menacé mardi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. (REUTERS)
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  • Lundi soir, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé des dizaines de cibles du Hezbollah à travers le Liban, notamment "des rampes de lancement et des infrastructures terroristes"
  • Le ministère libanais de la Santé a indiqué que les raids avaient tué cinq personnes dans le village de Harris puis quatre dans celui de Tallousa, dans le sud du pays

BEYROUTH: Neuf personnes ont été tuées lundi dans des frappes israéliennes sur des villages du sud du Liban, après qu'Israël a annoncé frapper des dizaines de cibles du Hezbollah en représailles à une attaque revendiquée pour la première fois depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, qui "tient" d'après Washington.

Lundi soir, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé des dizaines de cibles du Hezbollah à travers le Liban, notamment "des rampes de lancement et des infrastructures terroristes".

Le ministère libanais de la Santé a indiqué que les raids avaient tué cinq personnes dans le village de Harris puis quatre dans celui de Tallousa, dans le sud du pays.

Auparavant, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait qualifié de "violation grave" les tirs du mouvement libanais pro-iranien en direction d'une zone contestée aux confins du Liban et de la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël, promettant de "réagir avec force".

"Le cessez-le-feu tient" 

Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont affirmé que la trêve en vigueur depuis le 27 novembre tenait et qu'ils examinaient les accusations des deux camps. "Le cessez-le-feu tient", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller.

Auparavant, le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah et qui a négocié la trêve en son nom, avait affirmé qu'Israël avait violé à "au moins 54 reprises" le cessez-le-feu.

M. Berri a appelé le comité chargé de superviser la trêve, qui comprend les Etats-Unis et la France, "à entamer urgemment son action et contraindre Israël à arrêter ses violations et se retirer" du territoire libanais.

Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a pour sa part insisté lundi auprès de son homologue israélien, Gideon Saar, sur "la nécessité que toutes les parties respectent le cessez-le-feu", a indiqué son ministère.

Le ministre israélien a rejeté toute accusation de violation du cessez-le-feu. "Au contraire, Israël le fait respecter" en réponse "aux violations du Hezbollah qui appellent une action immédiate", a-t-il affirmé.

Le Hezbollah a dit avoir mené des tirs sur une position militaire israélienne, sur "les collines occupées de Kfar Chouba", zone voisine des Fermes de Chebaa et actuellement sous contrôle de l'armée israélienne.

Il s'agit d'une "première riposte défensive" aux "violations" du cessez-le-feu par Israël, a-t-il assuré.

L'armée israélienne a fait état de "deux projectiles" qui n'ont pas fait de blessés.

Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a promis une "riposte forte" aux tirs du Hezbollah qui ont visé selon lui "une base de l'armée à Har Dov", le nom hébreu des Fermes de Chebaa.

Plusieurs frappes israéliennes ont visé le Liban depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, sans que le Hezbollah n'annonce jusque-là de riposte.