Les donateurs démocrates presque tous en ordre de bataille derrière Kamala Harris

Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis, prend la parole lors d'un événement en l'honneur des équipes championnes de la National Collegiate Athletic Association (NCAA) de la saison 2023-2024, sur la pelouse sud de la Maison Blanche à Washington, DC, le 22 juillet 2024 (AFP)
Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis, prend la parole lors d'un événement en l'honneur des équipes championnes de la National Collegiate Athletic Association (NCAA) de la saison 2023-2024, sur la pelouse sud de la Maison Blanche à Washington, DC, le 22 juillet 2024 (AFP)
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Publié le Lundi 22 juillet 2024

Les donateurs démocrates presque tous en ordre de bataille derrière Kamala Harris

  • Côté financement, les messages de soutien des grands comme des petits donateurs affluent aussi, l'argent étant un élément clé d'une campagne présidentielle américaine.
  • Dès dimanche soir, le groupe spécialisé dans les levées de fonds politiques et proche du Parti démocrate ActBlue estimait avoir d'ores et déjà levé près de 47 millions de dollars en faveur de la campagne de Kamala Harris

WASHINGTON : La vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris continue de recevoir lundi le soutien de nombreux donateurs du parti démocrate, au lendemain du retrait choc de la candidature de Joe Biden, augmentant du même coup ses chances de confirmer sa nomination pour affronter Donald Trump à l'élection de novembre.

Depuis dimanche, Kamala Harris, 59 ans, a vu les soutiens se multiplier parmi les principales figures démocrates, telles que les gouverneurs de Californie, Gavin Newsom, ou de Pennsylvanie, Josh Shapiro, ou encore du Michigan, Gretchen Whitmer, tous cités comme de potentiels concurrents.

Côté financement, les messages de soutien des grands comme des petits donateurs affluent aussi, l'argent étant un élément clé d'une campagne présidentielle américaine.

Dès dimanche soir, le groupe spécialisé dans les levées de fonds politiques et proche du Parti démocrate ActBlue estimait avoir d'ores et déjà levé près de 47 millions de dollars en faveur de la campagne de Kamala Harris, principalement de petits donateurs.

Et plusieurs donateurs démocrates majeurs ont pris position en faveur de la vice-présidente, à l'image de Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn, assurant sur les réseaux sociaux "soutenir de tout (son) coeur Kamala Harris".

Le président de la fondation Open Society, Alex Soros, fils du milliardaire Georges Soros, a de son côté appelé le public à "s'unir derrière Kamala Harris et battre Donald Trump". La famille est connue pour participer massivement au soutien financier de candidats, dépensant des dizaines de millions lors de chaque campagne électorale.

Sur CNBC, le fondateur de la banque d'investissement Evercore, Roger Altman, a assuré qu'en tant que donateur de la place financière new-yorkaise, il viendrait également soutenir Kamala Harris, ajoutant s'attendre à ce que sa campagne soit "très bien financée".

"D'un seul coup, la base démocrate est passée de démoralisée à enthousiaste", a-t-il ajouté.

Mais d'autres voix se prononcent en faveur d'un processus de sélection du candidat démocrate, à l'image d'un des donateurs du parti, le fondateur de Sun Microsystems et investisseur Vinod Khosla, qui appelle à "une convention ouverte", avec "un candidat démocrate plus modéré".

L'ancien maire de New York et milliardaire Michael Bloomberg a de son côté estimé sur X qu'il "reste suffisamment de temps pour (...) déterminer qui est le mieux positionné pour l'emporter en novembre".


Atterrissage d'urgence d'un avion indien en Turquie après une alerte à la bombe

Au cours du vol, "un des passagers a écrit sur une serviette qu'il y avait une bombe dans l'avion", avant que l'équipage ne soit prévenu et décide d'opérer un atterrissage d'urgence, a ajouté M. Çiftçi. (AFP)
Au cours du vol, "un des passagers a écrit sur une serviette qu'il y avait une bombe dans l'avion", avant que l'équipage ne soit prévenu et décide d'opérer un atterrissage d'urgence, a ajouté M. Çiftçi. (AFP)
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  • Cité par les médias turcs, le gouverneur de la province d'Erzurum, Mustafa Çiftçi, a indiqué que 247 passagers et membres d'équipage se trouvaient à bord de l'avion
  • Les passagers ont été extraits de l'appareil et fouillés un à un avant d'être conduits à l'intérieur de l'aéroport, et une équipe de démineurs a été dépêchée pour inspecter l'intérieur de l'avion et les bagages en soute

ISTANBUL: Un avion de la compagnie indienne Vistara avec 247 personnes à bord a effectué vendredi un atterrissage d'urgence dans l'Est de la Turquie en raison d'une alerte à la bombe, ont indiqué la compagnie et les autorités locales.

"Le vol UK27 reliant Mumbai à Francfort (BOM-FRA) a été détourné vers la Turquie (aéroport d'Erzurum) pour des raisons de sécurité", a indiqué la compagnie aérienne indienne sur le réseau social X.

Cité par les médias turcs, le gouverneur de la province d'Erzurum, Mustafa Çiftçi, a indiqué que 247 passagers et membres d'équipage se trouvaient à bord de l'avion, et annoncé l'interruption temporaire des décollages et atterrissages à l'aéroport d'Erzurum.

Les passagers ont été extraits de l'appareil et fouillés un à un avant d'être conduits à l'intérieur de l'aéroport, et une équipe de démineurs a été dépêchée pour inspecter l'intérieur de l'avion et les bagages en soute, a précisé le gouverneur.

Au cours du vol, "un des passagers a écrit sur une serviette qu'il y avait une bombe dans l'avion", avant que l'équipage ne soit prévenu et décide d'opérer un atterrissage d'urgence, a ajouté M. Çiftçi.


Suisse: un garçon de 11 ans soupçonné de radicalisme islamiste

Les autorités valaisannes ont ouvert une procédure contre l'enfant, dont la nationalité n'a pas été divulguée. (AFP)
Les autorités valaisannes ont ouvert une procédure contre l'enfant, dont la nationalité n'a pas été divulguée. (AFP)
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  • La police du canton du Valais, dans le sud de la Suisse, a interrogé l'enfant en juin, en lien avec des "contenus racistes et discriminatoires" qu'il aurait publié sur les réseaux sociaux
  • L'enfant aurait admis avoir eu des contacts avec des personnes impliquées dans des mouvements extrémistes à l'étranger

GENEVE: La police suisse enquête sur un garçon de 11 ans qui aurait été radicalisé par des islamistes, le plus jeune jamais impliqué dans une affaire de ce type en Suisse, a rapporté vendredi la radio-télévision.

La police du canton du Valais, dans le sud de la Suisse, a interrogé l'enfant en juin, en lien avec des "contenus racistes et discriminatoires" qu'il aurait publié sur les réseaux sociaux, selon la chaîne publique, qui a vu ses informations confirmées par le tribunal des mineurs cantonal.

L'enfant aurait admis avoir eu des contacts avec des personnes impliquées dans des mouvements extrémistes à l'étranger.

Le tribunal n'a pas identifié les mouvements extrémistes en question, mais selon la chaîne publique il s'agissait de groupes islamistes et djihadistes.

Les autorités valaisannes ont ouvert une procédure contre l'enfant, dont la nationalité n'a pas été divulguée.

Le tribunal pour mineurs a souligné que le niveau de radicalisation n'a pas encore été établi et que le garçon bénéficiait de la présomption d'innocence.


Tireur abattu à Munich: pas de signe avant-coureur, selon les autorités autrichiennes

Des policiers sécurisent la zone après une fusillade près du bâtiment du Centre de documentation sur l'histoire du national-socialisme à Munich, dans le sud de l'Allemagne, le 5 septembre 2024. (AFP)
Des policiers sécurisent la zone après une fusillade près du bâtiment du Centre de documentation sur l'histoire du national-socialisme à Munich, dans le sud de l'Allemagne, le 5 septembre 2024. (AFP)
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  • Le jeune Autrichien tué jeudi alors qu'il s'apprêtait à commettre un "attentat terroriste" contre le consulat d'Israël à Munich (Allemagne) ne présentait pas de signes de dangerosité
  • Une "perquisition complète a eu lieu jeudi soir" à son domicile dans la région de Salzbourg et à ce stade, "aucune arme ou matériel de propagande du groupe Etat islamique (EI)" n'ont été découverts

VIENNE: Le jeune Autrichien tué jeudi alors qu'il s'apprêtait à commettre un "attentat terroriste" contre le consulat d'Israël à Munich (Allemagne) ne présentait pas de signes de dangerosité malgré des soupçons de radicalisation, selon les autorités du pays alpin.

Une "perquisition complète a eu lieu jeudi soir" à son domicile dans la région de Salzbourg et à ce stade, "aucune arme ou matériel de propagande du groupe Etat islamique (EI)" n'ont été découverts, a déclaré lors d'une conférence de presse vendredi à Vienne le directeur général de la Sécurité publique, Franz Ruf.

Des "supports de données" (appareils électroniques, clés USB, etc) ont cependant été saisis et sont en cours d'évaluation.

Malgré une interdiction de port d'arme en vigueur jusqu'en 2028, le jeune homme de 18 ans avait acquis mercredi, à la veille des faits, une "arme de catégorie C", une carabine de modèle ancien, équipée d'une baïonnette, ainsi qu'une "cinquantaine de cartouches".

Ses "parents s'étaient présentés à la police jeudi matin pour signaler qu'il ne s'était pas rendu à son travail", a ajouté M. Ruf.

Leur fils, d'origine bosnienne, était en fait parti à Munich, où il a été tué par les forces de l'ordre après avoir tiré plusieurs coups de feu vers 09H00 en direction de policiers surveillant des bâtiments sensibles, dont le consulat général d'Israël.

La police allemande a parlé d'un "attentat terroriste", perpétré le jour de la commémoration de la prise d'otage meurtrière d'athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de 1972.

Le tireur s'était fait remarquer par le passé à la suite d'altercations avec des camarades de classe ayant entraîné des blessures corporelles, selon le parquet de Salzbourg.

Les enquêteurs avaient découvert l'an dernier "trois vidéos" enregistrées en 2021 montrant des scènes d'un jeu "au contenu islamiste".

Sur l'une d'elles, il avait utilisé "un avatar et un drapeau du Front Al-Nosra", un groupe jihadiste actif en Syrie, également connu sous le nom Hayat Tahrir al-Cham (HTS), a précisé M. Ruf.

Mais "l'enquête n'a pas permis d'établir que le prévenu transmettait les vidéos à d'autres personnes" et "de prouver l'intention de passer à l'acte", d'autant que le jeune homme ne fréquentait pas les milieux islamistes, ont expliqué les procureurs dans un communiqué.

La procédure avait été classée en avril 2023.

L'Allemagne est depuis des mois sur le qui-vive car elle s'estime "dans la ligne de mire des organisations jihadistes". Un projet d'attentat qui visait les concerts de la star américaine Taylor Swift a aussi été déjoué à Vienne en Autriche, début août.