PARIS: Emmanuel Macron a condamné mardi "les frappes israéliennes des derniers jours qui ont visé des écoles de l’ONU ainsi que le camp de déplacés d’Al-Maghazi dans la bande de Gaza", lors d'entretiens téléphoniques avec plusieurs dirigeants arabes.
Le président français a déploré "un très grand nombre de victimes civiles" dans ces frappes et "a rappelé avec la plus grande fermeté l’impératif de respect du droit international humanitaire qui s’impose à Israël", lors d'échanges successifs avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, l'émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani et le roi de Bahreïn Hamad Ben Issa Al-Khalifa, qui assure l'actuelle présidence de la Ligue des Etats arabes.
Il a redit "que la mise en place d'un cessez-le-feu ne pouvait plus être retardée", notamment pour obtenir la libération des otages détenus par le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque sans précédent du 7 octobre en Israël et pour "mettre fin aux souffrances des populations à Gaza", selon un communiqué de l'Elysée.
"Il a aussi marqué son extrême préoccupation de la dégradation de la situation en Cisjordanie, réitéré l'opposition de la France à toutes les nouvelles mesures de colonisation prises par Israël, qui sapent les perspectives de paix", a poursuivi la présidence française.