Le gouvernement Attal gère les "affaires courantes", la gauche se fracture autour de Matignon

Le Premier ministre français Gabriel Attal prononce un discours après les premiers résultats du deuxième tour des élections législatives françaises à Matignon à Paris le 7 juillet 2024 (Photo AFP)
Le Premier ministre français Gabriel Attal prononce un discours après les premiers résultats du deuxième tour des élections législatives françaises à Matignon à Paris le 7 juillet 2024 (Photo AFP)
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Publié le Mardi 16 juillet 2024

Le gouvernement Attal gère les "affaires courantes", la gauche se fracture autour de Matignon

  • Après seulement six mois à son poste, Gabriel Attal a promis d'assurer "jusqu'à la dernière minute" la "continuité de l'État". Pour le camp présidentiel, "l'avenir est à écrire" après avoir "évité le pire", a insisté le Premier ministre démissionnaire, at
  • Socialistes, communistes et écologistes sont néanmoins revenus à la charge lundi soir en proposant une personnalité issue de la société civile.

PARIS : Le gouvernement Attal est officiellement démissionnaire mais reste en charge des affaires courantes, probablement pour au moins "quelques semaines". La gauche, elle, se divise toujours sur son candidat à Matignon, la spécialiste du climat Laurence Tubiana étant jugée trop "Macron-compatible" par les Insoumis.

Emmanuel Macron a "accepté" mardi en fin de journée la démission de Gabriel Attal et de tous les ministres, qui assurent désormais "le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination d'un nouveau gouvernement", a annoncé l'Elysée dans un communiqué.

A la mi-journée, le chef de l'Etat leur avait laissé entendre en Conseil des ministres que cette situation pourrait "durer un certain temps", "quelques semaines", vraisemblablement jusqu'à la fin des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août) au moins, selon des participants.

Après seulement six mois à son poste, Gabriel Attal a promis d'assurer "jusqu'à la dernière minute" la "continuité de l'État". Pour le camp présidentiel, "l'avenir est à écrire" après avoir "évité le pire", a insisté le Premier ministre démissionnaire, attendu au 20H de TF1.

Cette démission permet aux ministres élus députés de siéger dans l'hémicycle pour participer à l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale jeudi, puis vendredi et samedi à l'attribution des postes stratégiques du Palais Bourbon.

- Pacte législatif ? -

Ils vont désormais s'atteler la construction d'une majorité alternative à la gauche. Afin qu'un gouvernement de plein exercice voie le jour "le plus rapidement possible", "il appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français", a affirmé l'Elysée.

Emmanuel Macron a lui exhorté son camp a reprendre la main en mettant "une proposition sur la table en vue d'une coalition majoritaire ou d'un large pacte législatif", selon un ministre.

Un "pacte législatif", c'est précisément ce qu'élabore Laurent Wauquiez, le chef du nouveau groupe La Droite républicaine à l'Assemblée, issu du parti Les Républicains.

S'il se refuse à toute "coalition gouvernementale", il a listé plusieurs mesures sur le travail et l'autorité susceptible de rallier certains députés de l'ex-majorité.

Une partie de la macronie adhère à la manœuvre et l'a fait savoir. Ces propositions législatives "sont très intéressantes et méritent que nous en discutions", a lancé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dans un message à ses collègues députés Renaissance, consulté par l'AFP.

Mais le "bloc central" est tiraillé entre son aile droite et son aile gauche. "Combien de gains à droite et combien de pertes à gauche? Le sujet c'est d'élargir, pas de faire des additions ou des soustractions", glisse un conseiller ministériel.

Les mêmes discussions ont lieu pour la présidence de l'Assemblée. Si un accord est passé avec la droite, une candidature comme celle de la sortante Yaël Braun-Pivet pourrait réunir plus de voix que la gauche.

Mais d'autres personnalités sont évoquées pour le poste, comme Naïma Moutchou chez Horizons ou Geneviève Darrieussecq au MoDem. Le centriste Charles de Courson, représentant du groupe Liot, s'est officiellement déclaré.

A gauche, les discussions pour soumettre un candidat au poste de Premier ministre ne cessent de se tendre, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon ayant refusé de les poursuivre tant qu'un candidat commun pour le perchoir n'a pas été trouvé.

- Bras de fer PS/LFI -

Socialistes, communistes et écologistes sont néanmoins revenus à la charge lundi soir en proposant une personnalité issue de la société civile, Laurence Tubiana, pour Matignon. Cette architecte de l'accord de Paris sur le climat avait été citée pour entrer au gouvernement en 2020, ce qu'elle avait exclu, assez critique par ailleurs sur la politique environnementale du chef de l'Etat.

Fin de non-recevoir des insoumis: "Si c'est effectivement ce profil sur lequel travaillent nos partenaires, je tombe de ma chaise", a déclaré sur France 2 Manuel Bompard. Le coordinateur de LFI considère la proposition "pas sérieuse", car cela ferait "rentrer par la fenêtre les macronistes".

La députée Sophia Chikirou, proche de Jean-Luc Mélenchon, a elle semblé associer le nom de Laurence Tubiana à l'action de François Hollande, avec des mots choisis: "Le hollandisme c'est comme les punaises de lit: tu as employé les grands moyens pour t'en débarrasser (...) mais en quelques semaines, ça gratte à nouveau", a-t-elle invectivé sur X.

Les insoumis ne peuvent "s'imposer à tous les autres", a rétorqué le patron du PS Olivier Faure sur France Inter. "On propose un point de réconciliation. Si d'autres considèrent que c'est un point de division, ça veut dire peut-être que l'envie de gouverner n'est pas complète" chez LFI, a renchéri le chef des députés socialistes Boris Vallaud sur France Info.

Au milieu de ce bras de fer, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, a déploré que certains repartent "dans les travers d'appareils". "Le casting, c'est le cadet de mes soucis", regrette-t-elle dans un entretien à l'AFP.


À Mayotte, après le cyclone Chido, fruits et légumes désertent les assiettes

Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
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  • Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien

Mtsangamouji, France: Bananes et maniocs à terre, c'est le garde-manger d'Abdou Abdillah qui s'est envolé le 14 décembre. Le cyclone Chido a ravagé sa petite parcelle située à Mtsangamouji, dans l'archipel français de Mayotte, ne lui laissant que des débris d'arbres et de plantes à déblayer.

"C'était pour nourrir mes enfants, ma mère", regrette le cultivateur de 58 ans en tronçonnant un cocotier tombé il y a un mois. Depuis Chido, les légumes et les fruits ont quitté son assiette. A la place, "on mange du riz et des frites", déplore-t-il.

La situation l'inquiète d'autant plus que le ramadan approche. Son début est prévu vers la fin du mois de février et il ne sait toujours pas ce que sa famille aura pour le foutari, le repas de rupture du jeûne.

Ousseni Aboubacar, qui cultive la parcelle voisine, partage la même inquiétude car la nourriture n'aura pas repoussé d'ici là. "Si nous avons de la pluie, il faudra attendre sept, huit mois", prévoit l'habitant de 54 ans.

Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien. Essentiellement vivrière, cette agriculture disséminée sur des milliers de petites parcelles familiales a été dévastée par le cyclone, qui a aussi ravagé de nombreuses habitations.

Sur une pente au bord d'un bidonville, Issouf Combo, 72 ans, porte des coups de chombo (machette) au sol. "Je replante du maïs", indique-t-il tout en mettant deux graines dans un trou.

Là où il y avait auparavant du manioc et des bananes, il n'y a plus que de la terre rouge semée de débris. Cette parcelle était la principale source de fruits et légumes de cet habitant de Mangajou.

Depuis Chido, Issouf Combo et sa famille font leurs courses au marché "mais ça coûte cher", précise son petit-fils de 17 ans, Nassem Madi.

- Prix en hausse -

Car sur les étals des marchés, les prix ont augmenté. Celui de Nini Irene, à Chirongui (sud), affiche le kilo d'oignons ou de clémentines à cinq euros, le kilo de pommes ou de poires à quatre: c'est un euro de plus qu'avant le cyclone.

La vendeuse de 27 ans, qui achète ses fruits et légumes à "des Africains" les faisant venir de l'extérieur de l'archipel, explique la hausse par la rareté nouvelle des cultures.

"On nous a donné des sacs de 20 kilos d'oignons. Avant Chido, c'était à 35 euros, et maintenant à 70 euros", explique-t-elle. Dans ses bacs, plus rien ne vient de Mayotte. Elle voit seulement de temps en temps des brèdes mafanes et des concombres locaux sur les stands de ses voisins.

Venu acheter des oignons, Archidine Velou arrive encore à trouver ce qu'il lui faut, sauf les bananes. "Nos aliments de base, c'est le manioc et les bananes, ça va être compliqué", dit l'homme de 32 ans en évoquant l'approche du ramadan, qui revient sur toutes les lèvres.

Un peu plus loin, Rouchoudata Boina s'inquiète surtout de ne plus trouver de brèdes mafanes, une plante très populaire dans la région.

Celles qui avaient survécu à Chido ont été éprouvées par la tempête tropicale Dikeledi, la semaine dernière, dit-elle. "Comment je vais faire avec mes enfants ?", questionne cette mère d'une fratrie de cinq dont l'alimentation, faute d'argent, se base désormais sur les féculents: pâtes le matin, pain l'après-midi, riz le soir.

Prévoyant la pénurie, la préfecture de Mayotte a pris le 23 décembre un arrêté assouplissant les règles d'importation de végétaux.

"Il y a un besoin important d'approvisionner Mayotte en produits frais", justifie auprès de l'AFP Patrick Garcia, chef du service alimentation à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF). L'arrêté a engendré le renouvellement automatique pour six mois des permis d'importation de fruits et légumes.


Après la non-censure du PS, le gouvernement confiant pour le budget

Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
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  • Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget
  • "Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard

PARIS: Trêve hivernale pour François Bayrou ? Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

"Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard sur BFMTV-RMC, au lendemain du vote contre la censure du gouvernement d'une grande majorité du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Cette décision longuement mûrie par le PS "est basée sur des engagements que le Premier ministre a pris, qui calent les éléments les plus importants du budget", a analysé le ministre. "Donc sur le budget, je pense, mais c'est au Parti socialiste d'exprimer son point de vue, que nous avons un accord", a détaillé Éric Lombard.

Bercy trop confiant ? La réponse n'a pas tardé: "Non, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget", a martelé sur X le chef des députés PS Boris Vallaud.

"Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la table", a-t-il ajouté.

La veille, dans l'hémicycle, le patron du PS Olivier Faure, qui a pris un risque en assumant la mue réformiste d'un parti allié avec La France insoumise depuis 2022, avait déjà prévenu que son parti restait "dans l'opposition", prêt à dégainer une motion de censure si les engagements n'étaient pas tenus.

Dans une interview à Libération, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a précisé la ligne: "Le chemin est encore long jusqu’au budget" et le gouvernement sera "à chaque instant sous surveillance".

- "Relancer l'économie" -

En plus de la non-suppression de 4.000 postes dans l'Éducation, et de l'abandon du passage à trois jours de carence pour les fonctionnaires, les socialistes ont obtenu une négociation des partenaires sociaux sur la très controversée réforme des retraites de 2023.

Dans un cadre financier restreint, ils ont même arraché à la dernière minute l'engagement que le Parlement ait le dernier mot, même si l'accord trouvé entre les partenaires sociaux n'était que "partiel".

"Le fait qu'il y ait un budget qui soit en plus un budget où il n'y a pas de nouveaux impôts, va rassurer les entrepreneurs, va rassurer les chefs d'entreprise, va rassurer les artisans", d'autant plus que la BCE prévoit de poursuivre la baisse des taux, a souligné Eric Lombard.

Issu des rangs de la gauche, ce haut fonctionnaire est un ami personnel d'Olivier Faure. Et s'il a rencontré l'ensemble des groupes de gauche, sauf les Insoumis qui ont refusé, c'est bien avec les socialistes qu'il a été en contact permanent depuis dix jours.

Mais "si la copie finale n’est pas à la hauteur de nos attentes, qu’elle ne consacre pas plus de justice sociale, fiscale et écologique, affaiblit nos services publics (...) alors nous voterons contre ce budget sans état d’âme", a prévenu Pierre Jouvet.

- Examen au Sénat -

Dans le camp du Premier ministre, on se frotte tout de même les mains.

"Ça va apporter énormément aux socialistes dans leurs circonscriptions parce qu'ils ont quand même obtenu des trucs pour la gauche", veut croire un proche de François Bayrou.

Ne pas voter la censure donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

Reste à savoir si l'examen du budget au Parlement ne fera pas hésiter un peu plus le PS.

En effet, la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.


Faux Brad Pitt: une enquête pour escroquerie ouverte en France

Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
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  • A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien
  • Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine

SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION: Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière.

A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien.

Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine en lui envoyant de faux selfies, des documents d'identité falsifiés et en recourant à l'intelligence artificielle pour dissiper ses doutes.

Prétextant avoir besoin d'argent pour payer une opération pour un cancer du rein, le faux Brad Pitt a réussi à soutirer cette somme importante à cette femme, qui est aujourd'hui ruinée et a fait trois tentatives de suicide.

Depuis la diffusion de l'émission, elle fait l'objet de railleries de la part d'internautes moquant sa supposée crédulité. Le reportage a depuis été retiré de toutes les plateformes par TF1, après une "vague de harcèlement à l'encontre d'un témoin".

L'affaire est parvenue jusqu'à l'entourage de l'acteur, qui a mis en garde ses fans contre les escrocs utilisant son image.

"C'est terrible que des escrocs profitent de la forte connexion des fans avec des célébrités", a déclaré mardi un porte-parole de l'acteur au média Entertainment Weekly.

De escroqueries jouant sur les sentiments existent depuis le début des courriers électroniques, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle a augmenté le risque de vol d'identité, canulars et fraude en ligne, selon les experts.