L’hôpital saoudien effectue 3 transplantations cardiaques réussies en moins de 24 heures

Une fillette de neuf ans faisait partie des patients qui ont reçu une greffe réussie. (ASP)
Une fillette de neuf ans faisait partie des patients qui ont reçu une greffe réussie. (ASP)
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Publié le Samedi 13 juillet 2024

L’hôpital saoudien effectue 3 transplantations cardiaques réussies en moins de 24 heures

  • Un donneur approprié a été trouvé pour elle en coordination avec le Centre saoudien pour la transplantation d’organes et le Programme national pour le don et la transplantation d’organes et de tissus humains des Émirats arabes unis.
  • KFSHRC a affirmé son engagement à sauver des vies, à surmonter les défis et à apporter de l’espoir aux patients et à leurs familles.

RIYAD : L’hôpital spécialisé et le centre de recherche King Faisal ont effectué trois transplantations cardiaques à Riyad jeudi, a rapporté l’agence de presse d’État SPA.

Une fillette de neuf ans faisait partie des patients qui ont reçu une greffe réussie.

Elle souffrait d’une faiblesse du muscle cardiaque et avait besoin d’un don urgent.

Un donneur approprié a été trouvé pour elle en coordination avec le Centre saoudien pour la transplantation d’organes et le Programme national pour le don et la transplantation d’organes et de tissus humains des Émirats arabes unis.

Le cœur a été transporté d’Abu Dhabi à Riyad par un avion privé qui a maintenu l’organe dans un état stable et a assuré son arrivée en toute sécurité au patient.

Une deuxième équipe de professionnels de la santé s’est envolée pour Djeddah afin d’obtenir un don pour un homme de 40 ans souffrant d’une maladie cardiaque.

Le dernier patient a reçu son don de Riyad. L’homme de 41 ans souffrait d’insuffisance cardiaque et a été opéré avec succès. 

KFSHRC a affirmé son engagement à sauver des vies, à surmonter les défis et à apporter de l’espoir aux patients et à leurs familles.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Israël tue un chef militaire du Fatah au Liban, les espoirs d'une trêve s'amenuisent

De la fumée s'élève après une frappe israélienne sur une voiture dans la ville méridionale de Sidon, le 21 août 2024. (AFP)
De la fumée s'élève après une frappe israélienne sur une voiture dans la ville méridionale de Sidon, le 21 août 2024. (AFP)
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  • Israël a intensifié ses frappes au Liban voisin, tuant mercredi un chef militaire du Fatah palestinien pour la première fois depuis le début de la guerre à Gaza
  • Le Fatah du président Mahmoud Abbas a accusé Israël de vouloir, avec "l'assassinat" de Khalil Al-Maqdah, "embraser la région", à l'heure où le secrétaire d'Etat Antony Blinken a achevé une nouvelle tournée au Proche-Orient

SAIDA: Israël a intensifié ses frappes au Liban voisin, tuant mercredi un chef militaire du Fatah palestinien pour la première fois depuis le début de la guerre à Gaza, où près de 30 Palestiniens ont péri dans des bombardements israéliens selon la Défense civile.

Le Fatah du président Mahmoud Abbas a accusé Israël de vouloir, avec "l'assassinat" de Khalil Al-Maqdah, "embraser la région", à l'heure où le secrétaire d'Etat Antony Blinken a achevé une nouvelle tournée au Proche-Orient, sans percée annoncée pour un accord de trêve à Gaza.

Quelques heures après son départ, le président américain Joe Biden a "souligné l'urgence de finaliser un accord sur un cessez-le-feu et une libération des otages" dans la bande de Gaza pendant un échange avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a fait savoir la Maison Blanche.

La conversation a aussi porté sur les "discussions à venir au Caire pour écarter les obstacles qui restent" avant d'arriver à un compromis entre Israël et le Hamas, selon la même source.

Déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre, cette guerre a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien, où sont assiégés environ 2,4 millions d'habitants.

Allié du Hamas, le Hezbollah au Liban a ouvert le 8 octobre un front contre Israël à la frontière des deux pays, théâtre depuis d'un engrenage de violences entre le mouvement pro-iranien et l'armée israélienne.

Ces dernières 24 heures, l'armée a mené plusieurs raids au Liban, tuant six personnes, selon les autorités libanaises, dont Khalil Al-Maqdah, un chef de la branche armée du Fatah, dans une frappe contre sa voiture à Saïda (sud).

L'armée l'a accusé "d'agir pour le compte" de l'Iran, ennemi juré d'Israël, et d'implication dans des "attaques terroristes".

Le Hamas, allié de l'Iran, et le Fatah sont des rivaux depuis des décennies: les islamistes ont pris le pouvoir à Gaza en 2007 et le Fatah est basé en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

- "N'importe quel scénario" -

Le Hezbollah a lui affirmé avoir mené une dizaine d'attaques mercredi contre des positions militaires dans le nord d'Israël et sur le Golan occupé par Israël avec des roquettes et drones explosifs.

"Nous sommes prêts à faire face à n'importe quel scénario, tant sur le plan défensif qu'offensif", a déclaré M. Netanyahu lors d'une visite dans une base du nord d'Israël.

C'est dans ce contexte explosif que M. Blinken a achevé une nouvelle tournée régionale, en avertissant que la dernière proposition de compromis américaine pour une trêve à Gaza pourrait être celle de la "dernière chance".

Le secrétaire d'Etat, qui s'est rendu en Israël, en Egypte et au Qatar, avait affirmé qu'Israël avait accepté ce plan dont les détails n'ont pas été rendus publics et demandé au Hamas de faire de même.

Le mouvement islamiste a accusé les Etats-Unis d'avoir intégré au plan de "nouvelles conditions" d'Israël, incluant le maintien des troupes israéliennes à la frontière entre Gaza et l'Egypte.

Des médias israéliens ont aussi affirmé que M. Netanyahu voulait conserver le contrôle de cette frontière, mais M. Blinken a souligné l'opposition de son pays à une "occupation à long terme de Gaza par Israël".

- "Dans quel monde" -

Le Hamas exige l'application d'un plan annoncé le 31 mai par Joe Biden, qu'il avait accepté début juillet. Il prévoit d'abord une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages enlevés le 7 octobre, puis, dans une deuxième phase, un retrait total israélien du territoire assiégé.

De nouvelles discussions sont en principe attendues en Egypte cette semaine entre Israël et les médiateurs américain, qatari et égyptien.

Benjamin Netanyahu a souvent dit vouloir poursuivre la guerre jusqu'à la destruction du Hamas, considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Pour les Etats-Unis, un cessez-le-feu à Gaza aiderait aussi à éviter un embrasement au Moyen-Orient, après des menaces de l'Iran et de ses alliés de riposter à l'assassinat, imputé à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh le 31 juillet à Téhéran.

L'attaque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël, a entraîné la mort de 1.199 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 105 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

Dans un kibboutz du sud d'Israël, des proches ont enterré l'un des six otages morts récupérés par l'armée dans la bande de Gaza.

"Dans quel monde les familles doivent-elles supplier, crier et pleurer pour le retour de leurs proches, vivants ou tués? Ramenez-les tous", a déclaré sa mère, Esther Buchshtab.

- "Sur nos têtes" -

En riposte à l'attaque du Hamas, Israël a lancé une offensive dévastatrice à Gaza qui a fait au moins 40.223 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas qui ne détaille pas le nombre de civils et combattants tués. Mais d'après l'ONU, la plupart des morts sont des femmes et des mineurs.

Mercredi, au moins 27 Gazaouis ont péri dans des bombardements israéliens, dont trois dans une frappe sur une école abritant des déplacés à Gaza-ville (nord), selon la Défense civile. L'armée a accusé le Hamas de cacher une base dans l'école.

"Reste-il une once d'humanité (dans cette guerre)?" s'est interrogé sur X Philippe Lazzarini, chef de l'Unrwa, l'agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens.

Selon l'ONU, les multiples ordres d'évacuation israéliens poussent les habitants du territoire palestinien en proie à un désastre humanitaire "vers des zones surpeuplées et dangereuses".

"Où sont censés aller les gens? Ils (Israël, ndlr) frappent partout. Il n'y a pas de résistance ici, les bombes tombent sur la tête des gens", lance à Deir al-Balah (centre) Oum Mina Abou Mughassib, déplacée déjà cinq fois.


Un pétrolier grec touché par trois projectiles au large du Yémen

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  • Le navire a été touché par "deux projectiles non identifiés avant d'être atteint par un troisième", à l'ouest du port de Hodeida.
  • Cette attaque n'a pas non plus été revendiquée dans l'immédiat.

DUBAÏ : Trois projectiles ont touché mercredi un navire marchand au large du Yémen, provoquant un incendie à bord mais sans faire de blessés, a indiqué l'agence de sécurité maritime britannique UKMTO, le ministère grec de la Marine marchande précisant qu'il s'agissait d'un pétrolier grec.

Le navire a été touché par "deux projectiles non identifiés avant d'être atteint par un troisième", à l'ouest du port de Hodeida, dans l'ouest du Yémen, a affirmé l'UKMTO, ajoutant que l'attaque n'avait pas fait de victimes.

"Il y a un incendie à bord et le navire a perdu sa force de propulsion", ce qui le rend impossible à manoeuvrer, a-t-elle précisé.

Selon un communiqué du ministère grec de la Marine marchande, il s'agit du pétrolier "Sounion", battant pavillon grec et qui compte à son bord "25 membres d'équipage, deux Russes et 23 Philippins, tous en bonne santé".

Le navire appartient à la société Delta Tankers qui dispose de locaux à Athènes, a précisé un porte-parole de la police portuaire grecque.

Le pétrolier venait d'Irak et avait pour destination Agïi Theodori, un port proche d'Athènes où sont basées des raffineries, selon le ministère grec qui a précisé que le navire a subi des dégâts matériels et reste pour l'instant dans le secteur, sans plus de détail sur sa capacité de navigation.

L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, mais la zone est le théâtre depuis des mois d'attaques des rebelles yéménites houthis, qui s'en prennent aux navires qu'ils estiment liés à Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, plongée dans une guerre meurtrière entre Israël et le Hamas depuis plus de dix mois.

Le ministre grec de la Marine marchande, Christos Stylianides, a condamné l'attaque, la qualifiant "de violation flagrante du droit international" et de "grave menace pour la sécurité de la navigation internationale".

Cité dans un communiqué, il a souligné que "de tels actes mettent en danger la vie des marins et perturbent la libre circulation des marchandises dans les couloirs maritimes essentiels". Il a précisé que son ministère est "en communication constante avec tous les organismes concernés".

- Trois autres explosions -

Les armateurs grecs possèdent la première flotte du monde en termes de capacité de transport, et leurs navires, comme ceux d'autres pays, ont été la cible de plusieurs attaques dans la région.

Le "Sounion" avait été approché plus tôt par deux embarcations, la première transportant trois à cinq personnes et la seconde environ une dizaine.

"Les deux petites embarcations ont hélé le navire marchand, ce qui a donné lieu à un bref échange de tirs d'armes légères", selon UKMTO.

Un autre navire a signalé mercredi trois explosions près de sa position au large de la ville portuaire d'Aden (sud-ouest), d'après l'UKMTO, qui a précisé que l'équipage était sain et sauf et que le bateau se dirigeait vers son prochain port d'escale.

Cette attaque n'a pas non plus été revendiquée dans l'immédiat.

Les attaques des rebelles houthis ont perturbé le trafic au large du Yémen, zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition maritime internationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l'aide du Royaume-Uni.


Bassem Youssef désactive son compte X pour des raisons de sécurité

Bassem Youssef est connu pour ses prises de position en faveur des droits des Palestiniens. (Getty/Sourced)
Bassem Youssef est connu pour ses prises de position en faveur des droits des Palestiniens. (Getty/Sourced)
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  • Youssef n'a pas donné plus de détails sur sa décision
  • Après un premier silence, les fans de Youssef ont accusé X de l'avoir censuré pour des messages en faveur de Gaza

LONDRES: L'humoriste égypto-américain Bassem Youssef a quitté la plateforme sociale X lundi soir, invoquant des inquiétudes pour la sécurité de ses proches.

Dans un post Instagram mardi, le satiriste, connu pour son soutien vocal à la Palestine et sa critique d'Israël, a réfuté les spéculations de ses fans selon lesquelles X aurait supprimé son compte en raison de posts pro-Gaza.

Il a écrit: “Non, mon compte X n'a pas été supprimé par X, et je ne souhaite pas me victimiser à tort en utilisant cela”.

“Lorsque les problèmes de sécurité concernant mes proches seront résolus, j'envisagerai peut-être de revenir. Je souhaite régler cette affaire à l'écart des médias”.

Il a également confirmé qu'il continuera à partager ses pensées et ses nouvelles sur les plateformes sociales TikTok, Instagram et Facebook.

“Je ne sais pas si ou quand mon compte Twitter (X) sera de retour”, a-t-il déclaré dans un autre post Instagram. “Je suis présent sur Instagram et Facebook”.

Il a ajouté que “tout autre compte se présentant comme moi sur Twitter (X) est faux” et qu'il ne souhaite pas “faire de déclarations médiatiques ou d’entrevues” à ce sujet pour le moment.

Au moment de la publication de ce rapport, Youssef n'avait pas fourni d'autres détails sur ce qui l'avait poussé à quitter la plateforme.

L'absence initiale d'explication a incité les fans de Youssef à accuser X de le censurer en raison de ses opinions pro-palestiniennes.

Ils ont partagé une capture d'écran du dernier message du commentateur sur X, qui dénonçait l'instrumentalisation de l'antisémitisme et incluait un sondage demandant aux adeptes s'ils craignaient d'être qualifiés d'“antisémites” par les “sionistes”.

Peu après ce message, le compte X de Youssef, qui comptait plus de 11 millions d'abonnés, a disparu.

Les utilisateurs ont supposé que le compte avait été supprimé en raison du parti pris pro-israélien de X. Ils ont appelé Elon Musk, propriétaire de X, à défendre la liberté d'expression.

Youssef a attiré beaucoup d’attention pour avoir défendu les droits des Palestiniens, notamment après son entrevue avec Piers Morgan en novembre, où il a décrit la politique israélienne comme une "relation avec un psychopathe narcissique".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com