Le président de SAMI s'exprime sur les défenses de l’Arabie saoudite à travers les industries locales

Illustration par Luis Grañena
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Publié le Dimanche 10 janvier 2021

Le président de SAMI s'exprime sur les défenses de l’Arabie saoudite à travers les industries locales

  • • Le président de SAMI, fabricant militaire saoudien, a pour mission de créer un géant national de la défense

L’Arabie saoudite dépense plus sur la défense que la majorité des pays, mais jusqu’à présent, elle a pratiquement importé tout son équipement militaire de l’étranger. Walid Abdelmajid Aboukhaled vise à changer la donne complètement et irrévocablement.

M. Aboukhaled, avec une longue carrière dans l’industrie internationale de la défense, est le PDG de la Saudi Arabian Military Industries (SAMI), entreprise chargée d’élargir l’industrie de la défense nationale du Royaume et de prévoir au moins 50% de l’approvisionnement d’ici 2030.

C’est un objectif ambitieux comparé à un niveau de 3% lorsque SAMI a été fondée en 2017, mais il est confiant qu’il est capable de le réaliser. « Je vise un minimum de 60%, peut-être plus », mentionne-t-il à Arab News.

Récemment, cet objectif a reçu une impulsion considérable lorsque SAMI a acheté la société Advanced Electronics Company (AEC), rachetant 50% des parts détenues par le géant de la défense britannique BAE Systems.

C’était un exploit pour SAMI d’acquérir une société que M. Aboukhaled avait qualifiée de « joyau de l’électronique de défense dans la région », ce qui en fait une société détenue à 100% par l’Arabie saoudite pour la première fois en 32 ans d’histoire.

Aucune valeur n’a officiellement été mise sur l’acquisition lorsqu’elle a été annoncée, mais c’était « certainement dans les milliards », dit-il.

SAMI a été mise en place avec cinq divisions principales : aéronautique, systèmes terrestres, électronique de défense, armes et missiles, et nouvelles technologies.

L’un de ses principaux mandats — sous la supervision réglementaire des Autorités générales des industries militaires — est de soutenir la recherche et le développement de nouvelles technologies de défense.

L’objectif pour SAMI est d’être classée parmi les 25 meilleures compagnies de défense dans le monde d’ici 2030, et l’acquisition d’AEC lui a donné une grande impulsion dans ce sens, pour arriver plus rapidement à cet objectif.

Grâce à cet accord, M. Aboukhaled, qui était cadre supérieur régional de BAE Systems pendant plusieurs années, a également achevé un cheminement personnel.

Malgré le changement de propriétaire, il s’attend à ce que la relation avec la société britannique se poursuive et devienne encore plus synergique dans la nouvelle configuration.

« Cette société se trouve au Royaume depuis 50 ans, et je suis convaincu qu’elle continuera à s’engager pleinement dans les projets de l’AEC », indique-t-il.

L’accord place également l’AEC sous l’égide du Fonds public d’investissement (PIF) — le fonds souverain du Royaume et propriétaire de SAMI — et des ressources de plusieurs milliards de dollars dont dispose le PIF.

« Tout investissement doit être judicieux, créer une synergie et être conforme à la Vision 2030 », souligne M. Aboukhaled, ajoutant que le PIF a « énormément soutenu » SAMI.

L’Arabie saoudite a toujours compté sur les partenariats internationaux pour fournir ses besoins de défense et demeure « l’un des pays les plus sûrs pour vivre dans la région depuis 60 ans », selon M. Aboukhaled. Alors, qu’est-ce qui a changé maintenant pour inciter le pays à développer sa propre industrie de la défense ?

« Je pense que ce qui a changé est le fait que nous avons maintenant un dirigeant extraordinaire qui vise à diversifier notre économie trop dépendante du pétrole », affirme-t-il.

BIO

NAISSANCE : 1966, AlUla, Arabie saoudite.

ÉDUCATION

  • Lycée à Great Yarmouth, Royaume-Uni.
  • Licence en ingénierie, Université de Floride du Sud, Tampa, États-Unis.
  • Éducation exécutive à l’Université de Pennsylvanie.

CARRIÈRE

  • Directeur de la stratégie, BAE Systems.
  • Président du Conseil d’administration, International System Engineering.
  • Président du Conseil d’administration, Advanced Electronics Co.
  • Président, Aircraft Accessories and Components Co.
  • Président et PDG (Arabie saoudite et Bahreïn), General Electric.
  • Vice-ministre des affaires industrielles, ministère saoudien du Commerce.
  • PDG, Northrop Grumman, Arabie saoudite.
  • PDG, Saudi Arabian Military Industries.

« Nous avons l’un des plus grands budgets de défense au monde, et c’est une opportunité exceptionnelle pour le Royaume de garantir que cette industrie puisse se localiser au point où nous pourrons satisfaire nos propres besoins, puis nous nous tournerons vers la région et l’étranger à l’avenir. Cela aurait dû se produire il y a 40 ou 50 ans ».

Le secteur mondial de la défense, qui rapporte plusieurs trillions de dollars, est à la pointe de la technologie et est extrêmement compétitif entre les entreprises américaines, européennes et asiatiques.

Il est également profondément impliqué dans le monde sensible de la politique internationale et dans les tensions géopolitiques.

M. Aboukhaled est conscient qu’il  existe des limites quant au type d’équipement et de systèmes que le Royaume pourra fabriquer seul.

« La conception et la fabrication d’avions de chasse, par exemple, ne se produira pas dans un futur proche. C’est un investissement énorme », souligne-t-il.

« Mais je pense que je reformulerais la question et demanderais ce que nous ne pouvons pas faire. Il y a tellement de choses qui peuvent être faites immédiatement. L’entretien, la réparation et la révision, par exemple, des drones, de l'électronique de défense, des systèmes terrestres — tout cela est désormais faisable ».

SAMI dispose déjà dans son portefeuille de la société Aircraft Accessories and Components, basée à Djeddah, l’un des plus grands fournisseurs de services d’entretien et de révision au Moyen-Orient.

Dans le secteur très innovant de l’électronique de défense et de l’avionique, SAMI est prête à conquérir le monde.

« Les drones sont l’avenir de l’aviation. Dans le futur proche, je serai très surpris si un pays annonce un nouvel avion de chasse piloté par un équipage », lance M. Aboukhaled.

« Pour l’Arabie saoudite, un avion de chasse sans équipage est absolument faisable. Nous collaborons déjà avec quelques centres de recherche saoudiens pour fabriquer des avions sans équipage ».

Des plans aussi ambitieux sont désormais possibles car l’Arabie saoudite possède des ingénieurs bien formés et expérimentés qui ont développé leurs compétences dans les plus grandes sociétés internationales de défense et sont prêts à appliquer ces compétences dans leurs pays.

« Des milliers et des milliers de Saoudiens ont étudié à l’étranger dans les meilleures universités du monde, ils rentrent chez eux et s’en sortent très bien. Nous avons vraiment des talents dont nous sommes si fiers au Royaume », indique M. Aboukhaled.

L’effectif d’AEC est composé à 85% de citoyens saoudiens, et le plan visant à localiser davantage la main-d’œuvre croissante de SAMI, forte de 2 500 personnes, est un élément clé de la stratégie de M. Aboukhaled.

« Sans les talents locaux, je ne pense pas qu’il y aura un avenir, il est donc absolument vital de les préserver. Nous voulons attirer les meilleurs des meilleurs, la crème de la crème, quand il s’agit de talents saoudiens », dit-il, soulignant la création de la SAMI Academy comme un élément-clé du plan de localisation.

L’autre grand avantage de l’Arabie saoudite est la richesse des partenariats internationaux qu’elle a établis au fil des décennies en tant que bon client dans le secteur de la défense, en plus de la relation qu’elle entretient avec BAE Systems.

M. Aboukhaled estime que ces relations demeureront et deviendront plus fortes alors que SAMI cherche à renforcer son industrie en Arabie saoudite.

« Les leaders du secteur de la défense dans le monde sont les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Europe, et ils seront notre priorité. Nous travaillerons aussi avec de bonnes entreprises en Afrique du Sud et en Corée du Sud », annonce-t-il.

Ces dernières années, l’Arabie saoudite a commencé à développer des relations économiques et d’investissement plus étroites avec la Russie et la Chine, mais s’est gardée de faire des affaires avec ces pays dans le secteur de la défense. Cela pourrait-il changer vu que SAMI cherche à élargir son groupe de partenaires internationaux ?

« Nous recevrons toujours des directives des dirigeants du Royaume. Mon objectif est que nous avons déjà des partenariats avec de nombreuses autres entreprises. Je veux faire ce qui est le mieux pour mon pays et ce qui est le mieux pour mes partenaires parce que je me suis engagé envers eux », affirme M. Aboukhaled.

« Je ne décevrai pas mes partenaires actuels, car mon engagement envers nos partenaires est que nous travaillerons de manière totalement transparente. Nous ferons ce qui est le mieux pour nous deux ».

L’autre grand problème au niveau international est que l’Arabie saoudite fait l’objet de pressions dans les cercles politiques des États-Unis et des pays européens, où certains politiciens ont parlé de restrictions sur la vente d’équipement de défense au Royaume.

Le président-élu des États-Unis, Joe Biden, a ouvertement évoqué, lors de sa campagne électorale, qu’il envisageait de nouvelles limitations sur la vente d’équipement de défense à l’Arabie saoudite, une mesure qui pourrait — contre-intuitivement — être considérée comme une impulsion à la stratégie de SAMI de construire une industrie de défense nationale.

« Nous devons agir dans l’intérêt du royaume d’Arabie saoudite et nous sommes certains que nos dirigeants nous montrent la bonne voie et nous aident à prendre les bonnes décisions », ajoute M. Aboukhaled.

« Comme toute autre société, nous devons travailler avec des restrictions et nous les respecterons toujours. Mais nous devrons faire ce qui est le mieux pour le Royaume grâce à l’aide de ses dirigeants ».

En quelque sorte, avec le rétablissement des relations entre le Qatar et l’Arabie saoudite, et entre Israël et de nombreux pays arabes, la région semble moins dangereuse. Toutefois, la grande confrontation entre l’Iran et ses voisins arabes ne montre aucun signe de résolution.

De telles questions ne relèvent pas du domaine de responsabilité de M. Aboukhaled au SAMI. « Encore une fois, nous suivons les directives de nos dirigeants exceptionnels et nous agissons dans l’intérêt du Royaume », réitère-t-il.


Cellule terroriste: Amman partage les détails de l’enquête avec Beyrouth

Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
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  • Beyrouth ne sait pas si des citoyens libanais sont impliqués dans un groupe de fabrication de missiles
  • Les services de renseignement de l'armée arrêtent deux Palestiniens pour contrebande d'armes à la frontière libano-syrienne

BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a été informé, mercredi, par le roi Abdallah de Jordanie des résultats de l'enquête sur une cellule de fabrication de missiles découverte en Jordanie. Deux membres de cette cellule avaient été envoyés au Liban pour y suivre une formation.

Selon son bureau de presse, M. Aoun a exprimé la «pleine disposition du Liban à la coordination et à la coopération» entre les deux pays et a chargé le ministre de la Justice Adel Nassar de travailler avec son homologue jordanien, en coopération avec les agences de sécurité et judiciaires, sur les enquêtes et l'échange d'informations.

Une source judiciaire a déclaré à Arab News que les services de renseignement de l'armée libanaise «suivaient de près l'affaire de la cellule terroriste et nous ne savons pas encore si des Libanais sont impliqués».

«Cette agence a demandé à la Jordanie de lui fournir des informations concernant les enquêtes, de s'appuyer sur les enquêtes libanaises et, dans le cas où une implication libanaise serait prouvée, l'affaire serait alors renvoyée à la justice libanaise», a déclaré cette personne.

Parallèlement, les services de renseignement de l'armée libanaise ont déclaré avoir arrêté deux Palestiniens dans la ville de Sidon, dans le sud du pays, pour «commerce et contrebande d'armes militaires à travers la frontière libano-syrienne, et ont saisi plusieurs armes et munitions militaires en leur possession».

Le commandement de l'armée a déclaré que les détenus faisaient l'objet d'une enquête sous la supervision du pouvoir judiciaire.

Les médias ont rapporté que les deux hommes étaient des membres de l'appareil de sécurité du mouvement Hamas à Sidon.

Aucune agence de sécurité officielle n'a confirmé l'existence d'un lien entre les arrestations et la cellule jordanienne.

Mardi, l'agence de presse jordanienne a cité des responsables des services de renseignement qui ont déclaré qu'«une série de complots visant la sécurité nationale du pays ont été déjoués et 16 personnes soupçonnées de préparer des actes de chaos et de sabotage ont été arrêtées».

Les plans prévoyaient la production de missiles à l'aide de matériaux locaux et de composants importés. Des explosifs et des armes à feu ont été découverts, ainsi qu'un missile dissimulé prêt à être utilisé.

Les 16 suspects sont soupçonnés d'avoir participé à la mise au point de drones, d'avoir recruté et formé des individus au niveau national et d'en avoir envoyé d'autres à l'étranger pour qu'ils y poursuivent leur formation.

Selon les déclarations des suspects, deux membres de la cellule – Abdallah Hicham et Muath al-Ghanem – ont été envoyés au Liban pour coordonner leurs activités avec une figure importante de l'organisation et recevoir une formation.

En décembre, l'armée libanaise a lancé un processus de désarmement des factions palestiniennes situées à l'extérieur des camps de réfugiés palestiniens. Ces factions, fidèles à l'ancien régime syrien, étaient principalement basées dans la région de la Békaa, le long de la frontière avec la Syrie, et dans la région méridionale.

Le Premier ministre Nawaf Salam a exprimé «l'entière solidarité du Liban avec la Jordanie dans la lutte contre les complots qui menacent sa sécurité et sa stabilité» et sa «volonté de coopérer avec les autorités jordaniennes en cas de besoin concernant les informations selon lesquelles certaines personnes impliquées dans ces complots ont reçu une formation au Liban», selon son bureau de presse.

Lors du lancement du projet de réhabilitation de la route de l'aéroport de Beyrouth, M. Salam a déclaré que les questions de sécurité sur la route de l'aéroport étaient «en cours d'examen avec le ministre de la Défense Michel Menassa et le ministre de l'Intérieur Ahmed Hajjar».

Au cours des dernières 48 heures, la municipalité de Beyrouth a entrepris des efforts pour retirer des rues de la capitale les drapeaux des partis et les images des politiciens et des chefs de partis, en particulier ceux qui sont associés au Hezbollah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: deux morts dans de nouvelles frappes israéliennes sur le sud

Le Liban a fait état de deux morts dans des frappes israéliennes distinctes sur le sud du pays mercredi, alors que l'armée israélienne a déclaré avoir tué un agent du Hezbollah, malgré le cessez-le-feu entre les deux parties. (X/@MajaletAzhar_)
Le Liban a fait état de deux morts dans des frappes israéliennes distinctes sur le sud du pays mercredi, alors que l'armée israélienne a déclaré avoir tué un agent du Hezbollah, malgré le cessez-le-feu entre les deux parties. (X/@MajaletAzhar_)
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  • Deux personnes ont été tuées dans deux nouvelles frappes israéliennes sur le sud du Liban mercredi
  • Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, Israël continue de mener régulièrement des attaques au Liban

BEYROUTH: Deux personnes ont été tuées dans deux nouvelles frappes israéliennes sur le sud du Liban mercredi, a indiqué le ministère libanais de la Santé, l'armée israélienne disant avoir visé deux combattants du Hezbollah.

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, Israël continue de mener régulièrement des attaques au Liban, affirmant viser le Hezbollah pro-iranien.

"La frappe menée par l'ennemi israélien à l'aide d'un drone sur une voiture (...) a fait un mort" dans la région de Wadi al-Hujair, a indiqué le ministère de la Santé, "un terroriste de la force al-Radwan du Hezbollah", selon l'armée israélienne.

Une deuxième frappe israélienne sur la localité de Hanine a "coûté la vie à un civil et en a blessé un autre", selon le ministère de la Santé libanais. D'après l'agence nationale d’information officielle Ani, la frappe visait une "moto".

L'armée israélienne a indiqué avoir visé "un terroriste du Hezbollah" dans ce secteur, sans préciser s'il avait été tué ou non.

Mardi, une attaque de drone israélien sur une voiture dans le secteur de Aïtaroun a fait deux morts, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé, l'un des trois blessés, un adolescent âgé de 17 ans, étant décédé.

L'armée israélienne avait affirmé mardi avoir éliminé "un commandant appartenant à la division des opérations spéciales du Hezbollah" dans cette région du sud du Liban.

Le même jour, l'ONU a indiqué que 71 civils, y compris plusieurs femmes et enfants, avaient été tués par l'armée israélienne au Liban depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre à une guerre meurtrière entre Israël et le Hezbollah.

L'accord de cessez-le-feu prévoit que seuls les Casques bleus de l'ONU et l'armée libanaise soient déployés dans le sud du Liban, frontalier d'Israël.

Le Hezbollah, très affaibli par la guerre, doit pour sa part se retirer au nord du fleuve Litani, à quelque 30 km de la frontière israélienne, et démanteler ses infrastructures militaires restantes dans le sud.

L'armée israélienne devait se retirer entièrement du sud du Liban mais elle s'est maintenue dans cinq points stratégiques.

Déclenchée en octobre 2023, la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza a poussé le Hezbollah à ouvrir un front depuis le sud du Liban en soutien au mouvement palestinien.

En septembre 2024, le conflit a dégénéré en guerre ouverte: les bombardements israéliens ont décimé la direction du Hezbollah et fait plus de 4.000 morts.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères participe à la réunion du CCG et des pays d'Asie centrale au Koweït

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane. (SPA)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane. (SPA)
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  • La réunion a permis de discuter des moyens de renforcer les relations entre les pays du Golfe et les pays d'Asie centrale
  • Les dirigeants ont abordé la préparation du prochain sommet qui se tiendra dans la ville de Samarkand, en Ouzbékistan

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a participé mercredi à la troisième réunion de dialogue stratégique entre le Conseil de coopération du Golfe et les pays d'Asie centrale.

Cette réunion, organisée par le Koweït, a permis de discuter des moyens de renforcer les relations entre le CCG et les pays d'Asie centrale dans divers domaines et d'intensifier la coordination multilatérale sur les questions d'intérêt commun, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les dirigeants ont abordé la préparation du prochain sommet entre le CCG et les pays d'Asie centrale, qui se tiendra dans la ville de Samarkand, en Ouzbékistan, en mai. L'Arabie saoudite a accueilli le premier sommet CCG-Asie centrale à Djeddah en 2023.

Le prince Sultan ben Saad ben Khalid, ambassadeur saoudien au Koweït, a également assisté à la réunion.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com