Les menaces terroristes se sont multipliées au cours des 20 années qui ont suivi le 11 septembre, avertissent les experts

Les tours jumelles touchées par les avions, le 11 septembre 2001 (Photo, fournie).
Les tours jumelles touchées par les avions, le 11 septembre 2001 (Photo, fournie).
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Publié le Dimanche 10 janvier 2021

Les menaces terroristes se sont multipliées au cours des 20 années qui ont suivi le 11 septembre, avertissent les experts

  • L'ONU organise un débat sur la nature de l’évolution rapide du terrorisme et la meilleure façon de le combattre
  • La radicalisation est un processus constant, prévient l'expert, tandis que les efforts pour la prévenir ne sont fait qu’à court terme et par étapes

NEW YORK: La menace créée par le terrorisme est plus grande aujourd'hui qu'elle ne l'était au moment des attentats du 11 septembre 2001.

Tel était l'avertissement des experts pendant que le Conseil de sécurité de l'ONU, dont la présidence est assurée ce mois-ci par la Tunisie, a accueilli vendredi un débat de haut vol sur le passé, le présent et l'avenir des efforts de lutte contre le terrorisme.

Au cours des 20 années qui se sont écoulées depuis les attentats du 11 septembre à New York et à Washington, D.C., de nombreuses recherches ont été menées dans le monde entier sur les vraies causes du terrorisme et sur l'identité des terroristes ainsi que sur les stratégies potentielles de son endiguement et de sa prévention.

Les participants à l’événement virtuel de vendredi comprenaient des membres du réseau mondial de recherche, qui a été créé en 2015 par la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité et comprend 120 institutions qui collaborent afin d’identifier les tendances, les défis et l’évolution du terrorisme. Ils ont été rejoints par des décideurs politiques, des juristes et des représentants de la société civile.

Les sujets de discussion comprenaient les principales tendances et les défis, ainsi que les leçons tirées au cours des 20 dernières années des efforts de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, tout en mettant l'accent sur la manière dont ces leçons devraient façonner les futures politiques.

Beaucoup de gens en Occident ne le réalisent peut-être pas, mais la menace physique posée par les terroristes est plus grande aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a 20 ans, a révélé l’animateur de l'événement Alexander Von Rosenbach, directeur du Centre international de lutte contre le terrorisme à La Haye. L’objectif principal de l’organisation est d’assurer la sécurité à long terme grâce à l’adoption de politiques et de pratiques orientées par les droits de l’homme.

Von Rosenbach a aussi affirmé que la polarisation actuelle évidente dans de nombreuses sociétés, alimentée par les réactions de l’extrême droite aux menaces terroristes, a laissé des communautés déjà vulnérables dans des situations encore plus précaires.

Au moment où la riposte en Occident a généralement été de soutenir les forces de sécurité et de créer « une bulle protectrice », conduisant à une « fragmentation » de la menace terroriste, les problèmes endémiques dans d'autres pays, qui sont si enracinés dans leurs sociétés, ont causé la hausse de la menace terroriste, a ajouté Von Rosenbach.

Ornella Moderan, de l’Institut des études sécuritaires en Afrique, a souligné qu'un aspect nouveau de l’époque après le 11 septembre réside dans le fait que la « guerre contre le terrorisme » a été lancée par une seule puissance occidentale mais s'est transformée en un programme mondial qui gère les efforts de nombreuses nations et plusieurs organisations.

Elle a ainsi dévoilé qu’ « En Afrique, nous avons examiné ces groupes de terroristes locaux et nous avons demandé : « Qui sont ces personnes, vraiment ? Pourquoi rejoignent-ils ces groupes ? Quelles sont leurs motivations ? »

Le concept de « radicalisation » est alors apparu ; cela implique « l'hypothèse qu'il y a quelque chose de radicalement différent dans la façon dont les gens qui rejoignent ces groupes pensent et qui diverge complètement de notre manière de raisonner », a ajouté Moderan.

Ses recherches ont révélé que ce sont les inégalités et la marginalisation, en plus des traitements sévères et des abus de la part des forces de sécurité, qui « poussent les gens vers la révolte et, en l'absence d'autres moyens d'exprimer leur rébellion, ils rejoignent inévitablement ces groupes terroristes ».

Au cours de la première décennie qui a suivi le 11 septembre, les groupes terroristes ont respecté certaines règles qui étaient quelque peu prévisibles dans leurs méthodes en opérant dans les limites établies, mais la montée en puissance de Daech a changé la donne. Ces jours-ci, Il n'y a plus de règles, a expliqué Moderan.

« Tout à coup, il est devenu acceptable de tuer même leur propre peuple - et fondamentalement de faire n'importe quoi », a-t-elle ajouté. « Cela a semé la confusion parmi la communauté des chercheurs. (Daesh) évoluait tellement vite à un point où nous étions incapables de le suivre ».

Samir Saran, président de la Fondation de recherche d'observateur, un groupe de réflexion influent en Asie, a affirmé que: « La guerre contre le terrorisme n’a fait que mondialiser le terrorisme sans comprendre son contexte local et ses histoires locales ainsi que ses capacités locales.

« Aujourd’hui, tout le monde voulait faire ce que faisait l'Oncle Sam. La riposte à la terreur a été vraiment une maladresse universelle, et la manière tirée des films d’« Hollywood » d’aborder la terreur est devenue notre modèle d’intervention face à un tel sujet épineux qui est                                                le terrorisme ».

Saran a en outre souligné une différence importante dans la manière dont les autorités réagissent aux menaces terroristes, par rapport à la façon dont les terroristes opèrent.

« La radicalisation est un feuilleton sans fin, les groupes terroristes y sont toujours, pendant que nous répondons par épisodes. Il ne s'agit pas de rattraper le terrorisme mais il s'agit de notre manque de passion, de manque de vivacité, de manque de concentration et de manque d’objectif ».

« Nous prenons des fonds aux gouvernements dans le but de lutter contre la radicalisation tandis que les groupes terroristes s’approvisionnement par la foule pour radicaliser les gens. Nous voulons des dollars dans nos banques; ils sont satisfaits de la crypto-monnaie.

« 146 000 $ est le prix d'un bitcoin », faisant référence à une récente prédiction du prix à long terme de la crypto-monnaie. « Pour 15 000 $ pour la recherche, nous avons besoin de 27 commissions gouvernementales, a-t-il ajouté.

« La technologie nous permet de faire beaucoup plus si nous sommes agiles car la vitesse, la vivacité et l'innovation, sont toutes des critères qu’il faut prendre en considération ».

Azadeh Moaveni, qui a étudié le rôle du genre dans les activités terroristes, a remarqué qu'il fut un temps où l'image typique d'un terroriste était celle d'un jeune homme portant un AK47. Avant le tournant du siècle, pendant qu'elle travaillait comme journaliste couvrant le Moyen-Orient, «la notion de jeunes femmes activement impliquées au premier rang des groupes militants ne s’est jamais venue à l'esprit ».

Le drame central du terrorisme mondial au cours des 20 dernières années, est que des femmes de plus de 50 pays ont « afflué vers le califat de Daesh  », a-t-elle soutenu.

Elle a également ajouté que « Cette expérience de femmes prêtant tant de résilience et faisant partie de ce qui est devenu le djihadisme interconnecté et transnational - comment est-ce que cela est apparu ? ».

Bien que « notre compréhension des raisons pour lesquelles les femmes s’adhèrent à ces groupes ait été limitée », l’échec du printemps arabe est « ancré au cœur de Daech et de son appel aux femmes », a signalé Moaveni.

« De la Syrie à l'Égypte et le Liban en passant par la Libye et l'Irak, les jeunes femmes ont été bien à l'avant-garde de ces mouvements de changement qui, pays par pays, ont été écrasés et réprimés ». Avec eux sont allés l'espoir des femmes pour l'autonomisation, l'accès à la politique et l'élévation de leurs revendications d’une société civile à l'arène politique, a-t-elle ajouté.

« C'est le précurseur de l'État islamique, et c’est pourquoi il a été si efficace dans le processus de recrutement des femmes », a avoué Moaveni.

« (Daech) a exploité d’une manière efficace une demande locale très spécifique que les femmes avaient, d'un pays à l'autre, tout en offrant aux femmes l'autonomisation pour accéder et aspirer à ces objectifs, qu'elles avaient cherché à résoudre dans leur pays d’origine, dans cet endroit éloigné de la planète ».

Les participants à ce débat ont préconisé une approche holistique des efforts de lutte contre le terrorisme qui s'attaque aux problèmes sociaux, politiques et économiques, avec une meilleure communication entre surtout les chercheurs et les décideurs politiques.

Interrogé sur le rôle des organisations régionales dans la lutte contre le terrorisme, Moaveni a souligné la nécessité « d'une architecture de sécurité régionale inclusive qui ne s’appuie pas seulement sur un seul acteur occidental externe afin de renforcer certaines choses ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.