Attal candidat aux législatives, ainsi qu'une vingtaine de ministres

Gabriel Attal et plusieurs de ses ministres vont se représenter aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, ont annoncé les intéressés sur les réseaux sociaux. (AFP)
Gabriel Attal et plusieurs de ses ministres vont se représenter aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, ont annoncé les intéressés sur les réseaux sociaux. (AFP)
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Publié le Mercredi 12 juin 2024

Attal candidat aux législatives, ainsi qu'une vingtaine de ministres

  • Le Premier ministre va se représenter dans sa circonscription, la dixième des Hauts-de-Seine, à Vanves, où il avait été élu avec 59,85% des voix en 2022, contre la socialiste Cécile Soubelet (40,15%), selon son entourage
  • Après avoir hésité, la présidente sortante de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet retournera en campagne dans la 5e circonscription des Yvelines

PARIS: Gabriel Attal et plusieurs de ses ministres vont se représenter aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, ont annoncé les intéressés sur les réseaux sociaux.

Le Premier ministre va se représenter dans sa circonscription, la dixième des Hauts-de-Seine, à Vanves, où il avait été élu avec 59,85% des voix en 2022, contre la socialiste Cécile Soubelet (40,15%), selon son entourage.

Il a fait cette annonce aux députés Renaissance mardi matin, devant lesquels il a promis d'aller "au bout de (son) devoir" pour "éviter le pire" à ces élections, où l'extrême droite est donnée favorite.

Son nom figure parmi les plus de 150 sortants réinvestis mardi soir par le parti présidentiel Renaissance.

Parmi ses prédécesseurs à Matignon, Elisabeth Borne va se représenter dans la 6e circonscription du Calvados.

Après avoir hésité, la présidente sortante de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet retournera en campagne dans la 5e circonscription des Yvelines.

Deuxième dans l'ordre protocolaire du gouvernement, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui ne s'était pas présenté en 2022, a confirmé mardi qu'il ne serait pas candidat, lors d'une réunion de lancement de la campagne dans l'Eure.

Dans ce département, son ancienne circonscription est tombée il y a deux ans dans l'escarcelle du Rassemblement national.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se représentera dans la 10e circonscription du Nord pour "clarifier les choses". Il a dénoncé lundi sur TF1 une "confusion" à gauche et appelé les LR à "rejoindre" la majorité car le Rassemblement national "c'est 100 milliards de dépenses, sans aucune recettes en face".

Le ministres des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, qui est aussi secrétaire général du parti Renaissance et sera chargé de "l'organisation" de la campagne, cherche à se présenter, et son nom circule pour plusieurs circonscriptions à Paris ou en proche banlieue ouest, selon plusieurs sources au sein de la majorité.

Les ministres Marc Fesneau (Agriculture), Stanislas Guerini (Fonction publique) et Jean-Noël Barrot (Europe) seront aussi candidats. Ainsi que Thomas Cazenave (Budget), Olivia Grégoire (PME), Marie Guévenoux (Outremer), Frédéric Valletoux (Santé), et Sarah El Haïry (Enfance).

L'ex-LR Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, ne se présentera pas mais "soutiendra pleinement" la candidate Renaissance Laure Miller élue en 2017 dans son ancienne circonscription, la 2e de la Marne, a appris l'AFP auprès de l'entourage de la ministre.

Roland Lescure, ministre délégué à l’Industrie et à l’Energie, a annoncé qu’il se représenterait dans la 1ère circonscription des Français de l’étranger (Amérique du Nord) appelant à un "large rassemblement libéral, démocrate et résolument social" contre le "péril" de l’extrême droite, donnée favorite.

Marie Lebec, ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement, sera à nouveau candidate dans la 4e circonscription des Yvelines. Elle a appelé sur X "toutes les bonnes volontés démocrates et républicaines" à la soutenir face aux "populistes".

La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a annoncé qu'elle serait de nouveau candidate dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine.

Fadila Khattabi, ministre chargée des Personnes handicapées, se représentera dans la 3e circonscription de Côte d’Or contre les "extrêmes".

Aurore Bergé, ministre chargée de l'Egalité, se représentera dans la 10e circonscription des Yvelines.

Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, sera candidat dans la 5e circonscription de Seine-et-Marne.

Guillaume Kasbarian, ministre délégué au Logement, sera à nouveau candidat dans la 1ère circonscription d'Eure-et-Loir, tout comme Dominique Faure, ministre déléguée chargée de la Ruralité, dans la 10e circonscription de Haute-Garonne.

Les secrétaires d’Etat Patricia Miralles (Anciens combattants), Marina Ferrari (Numérique), Sabrina Agresti-Roubache (Ville et citoyenneté) et Hervé Berville (Mer) seront aussi candidats.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.