Les EAU vont imposer des amendes allant jusqu’à 150 000 dirhams pour les appels de démarchage non autorisés

À partir du mois d’août de cette année, le démarchage téléphonique sera autorisé uniquement entre 9 heures et 18 heures. (Photo AFP)
À partir du mois d’août de cette année, le démarchage téléphonique sera autorisé uniquement entre 9 heures et 18 heures. (Photo AFP)
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Publié le Lundi 10 juin 2024

Les EAU vont imposer des amendes allant jusqu’à 150 000 dirhams pour les appels de démarchage non autorisés

  • Ces nouvelles dispositions s’appliquent à toutes les entreprises agréées aux EAU qui font la promotion de produits en appelant des lignes fixes et mobiles
  • «Ces résolutions visent à réglementer le démarchage téléphonique afin de maintenir la stabilité économique et sociale»

DUBAÏ: Les Émirats arabes unis (EAU) ont annoncé qu’ils envisageaient de prendre des mesures contre les démarcheurs téléphoniques persistants. Les sociétés qui enfreignent les nouvelles règles sont passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 150 000 dirhams (1 dirham = 0,25 euro) et risquent de se voir retirer leur licence d’exploitation. 

Selon des médias locaux, le ministère de l’Économie et l’Autorité de réglementation des télécommunications et de l’administration numérique ont mis en place ces mesures afin de protéger le public des démarcheurs malhonnêtes. 

Ces nouvelles dispositions s’appliquent à toutes les entreprises agréées aux EAU, y compris celles situées dans les zones franches, qui font la promotion de produits en appelant des lignes fixes et mobiles. 

À partir du mois d’août de cette année, le démarchage téléphonique sera autorisé uniquement entre 9 heures et 18 heures. Les rappels sont interdits si le consommateur rejette un service ou un produit, et aucun appel de suivi n’est autorisé le jour même. 

Les sociétés doivent obtenir l’autorisation des autorités. Les appels de démarchage doivent provenir de numéros enregistrés auprès d’entreprises agréées, et non de numéros personnels. 

Les clients peuvent porter plainte en cas de violation. Les sanctions comprennent des avertissements, une amende qui peut aller jusqu’à 150 000 dirhams, la suspension partielle ou totale des activités, le retrait de la licence et la suspension des services de télécommunication pour une durée d’une année maximum. 

«Ces résolutions visent à réglementer le démarchage téléphonique afin de maintenir la stabilité économique et sociale, à s’assurer que les sociétés respectent les canaux et les horaires désignés pour le marketing et à réduire les appels de démarchage non désirés afin de respecter la vie privée des consommateurs», indique un communiqué du bureau de presse du gouvernement. 

Les sociétés doivent faire preuve de prudence dans leurs activités de marketing afin d’éviter de perturber les consommateurs et elles doivent adhérer aux normes les plus élevées en matière de transparence, de crédibilité et d’intégrité, ajoute le communiqué. 

Les nouvelles réglementations s’inscrivent dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour protéger les droits des consommateurs et veiller à ce que les sociétés respectent les règles établies. En janvier 2022, l’Autorité de réglementation des télécommunications a lancé le service Kashif, qui indique l’origine des appels, dans le but de réduire le nombre d’appels anonymes reçus par les résidents. À la fin de cette même année, toutes les entreprises privées ont dû enregistrer leurs numéros de téléphone auprès du service Kashif. 

La liste des numéros de téléphone exclus, mise en place en septembre 2022, permet d’empêcher les appels non désirés. Les démarcheurs téléphoniques doivent désormais obtenir le consentement des clients avant d’effectuer des appels promotionnels et il est interdit d’appeler les numéros inscrits sur cette liste sans consentement. 

Les sociétés qui n’ont pas obtenu de consentement préalable sont passibles d’une amende de 75 000 dirhams pour la première violation, de 10 000 dirhams pour la deuxième et de 150 000 dirhams pour la troisième. Une amende qui peut aller jusqu’à 150 000 dirhams peut être infligée pour l’appel de personnes enregistrées sur la liste des numéros de téléphone exclus. En outre, des sanctions financières allant de 25 000 à 75 000 dirhams peuvent être imposées pour avoir trompé ou induit en erreur des clients lors d’appels commerciaux. 

Selon les autorités, en cas de violation des règles, les sociétés risquent une suspension de leurs activités de démarchage pendant sept à quatre-vingt-dix jours, le retrait de leur licence, la radiation du registre du commerce et l’arrêt des services de télécommunication. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Riyad: un sommet arabe pour répondre au projet de Trump sur Gaza

Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
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  • La réunion a porté sur les efforts conjoints en faveur de la cause palestinienne et sur l'évolution de la situation à Gaza

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a accueilli vendredi à Riyad une réunion de dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte.

La réunion a porté sur les efforts conjoints pour soutenir la cause palestinienne et les développements à Gaza, ainsi que sur d'autres questions régionales et internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan, le roi Abdallah de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, l'émir du Koweït, Cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, et le prince héritier et premier ministre de Bahreïn, Salman bin Hamad Al-Khalifa, ont assisté à la réunion.

Les dirigeants se sont félicités de la tenue du sommet arabe d'urgence au Caire le 4 mars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu dit que le Hamas a rendu à Israël le corps d'une femme de Gaza à la place de Shiri Bibas

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
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  • Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée
  • Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi que le Hamas avait remis la veille le corps d'une "femme de Gaza" à la place de celui de l'otage israélienne Shiri Bibas, en violation de l'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

"Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil", a dit M. Netanyahu dans un communiqué.

"Nous agirons avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -- les vivants et les morts -- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix fort pour cette violation cruelle et perverse de l'accord", a déclaré M. Netanyahu dans une déclaration vidéo, en fustigeant le mouvement islamiste palestinien.

Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée.

Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens, citant les conclusions de l'institut médico-légal.

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme.

M. Netanyahu a déclaré vendredi matin que le corps "d'une femme de Gaza" avait été placé dans un cercueil à la place de celui de Shiri Bibas.

"La cruauté des monstres du Hamas est sans limites. Ils ont non seulement enlevé le père, Yarden Bibas, la jeune mère, Shiri, et leurs deux petits enfants. Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ils ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil."

La famille Bibas a été enlevée lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les images, filmées et diffusées par les commandos du Hamas lors de l'enlèvement de Shiri Bibas, 34 ans, et de ses fils Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de huit mois et demi, devant leur maison à la lisière de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde.

Ils sont devenus le visage des otages, le symbole de l'effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.

Yarden Bibas, le père d'Ariel et Kfir, et l'époux de Shiri, a été libéré le 1er février lors d'un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.

 


Le ministre saoudien des AE rencontre ses homologues en marge de la réunion du G20 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, jeudi. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, jeudi. (SPA)
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  • Le prince Faisal a discuté des développements régionaux et internationaux avec le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy
  • Avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, le prince Faisal a discuté de l'intensification de la coordination sur les questions d'intérêt commun

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a rencontré séparément ses homologues du Royaume-Uni, de la Chine, de l'Australie et de la France à Johannesburg jeudi.

En marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 qui se tient pour la première fois en Afrique, le prince Faisal a discuté des développements régionaux et internationaux avec le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy.

Avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, le prince Faisal a discuté de l'intensification de la coordination sur les questions d'intérêt commun.

Le Prince Faisal et son homologue australienne Penny Wong ont passé en revue les moyens de renforcer et de développer les liens communs.

Le Prince Faisal a également discuté avec le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, des développements régionaux et des efforts déployés pour parvenir à la stabilité et à la paix dans la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com