Le livre « Wars of Annihilation » de l'historien Victor David Hansen (Stanford University) est sorti avec un peu d'avance. Il parle des pays qui ont été rayés de la carte par les conquérants. S'il avait attendu un peu plus longtemps, il aurait pu ajouter Gaza et ses bouchers. Mais il s'est limité à quatre exemples tirés de l'histoire ancienne : La destruction de Thèbes (aujourd'hui en Turquie) par Alexandre de Macédoine en 335 av. J.-C., la destruction de Carthage par Scipion Aemilianus en 146 av. J.-C., la conquête de Constantinople par le sultan Mehmet II en 1453, et enfin l'anéantissement de l'empire aztèque par Cortès en 1521.
La paix n'enthousiasme personne. L'histoire de l'humanité, depuis ses origines, est une saga sans fin de guerres incessantes et récurrentes. Chaque année, les historiens et les écrivains nous abreuvent de nouveaux récits de victoires et de défaites, de villes anéanties ou de ruines qui nous rappellent qu'elles étaient là autrefois. Hansen nous ramène aux génocides culturels et civilisationnels dans The End of Everything : Comment les guerres glissent vers l'anéantissement ».
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