Goldman Sachs va établir un siège régional à Riyad

Goldman Sachs possède actuellement des bureaux à Doha, à Riyad et à Dubaï. (AFP).
Goldman Sachs possède actuellement des bureaux à Doha, à Riyad et à Dubaï. (AFP).
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Publié le Vendredi 24 mai 2024

Goldman Sachs va établir un siège régional à Riyad

  • Conformément aux lois récemment approuvées en Arabie saoudite, les entreprises ayant signé des contrats avec l’État doivent avoir un siège régional au sein du Royaume
  • L’Arabie saoudite propose aux entreprises étrangères qui établissent leur siège régional dans le Royaume une exonération de l’impôt sur les sociétés pendant trente ans

RIYAD: Le groupe Goldman Sachs est sur le point de devenir la première banque de Wall Street à établir son siège régional en Arabie saoudite, après avoir obtenu une licence du ministère de l’Investissement, rapporte Bloomberg.

Conformément aux lois récemment approuvées en Arabie saoudite, les entreprises ayant signé des contrats avec l’État doivent avoir un siège régional au sein du Royaume avec, au minimum, quinze employés.

Arab News a contacté le ministère de l’Investissement pour confirmer l’information, mais les responsables n’ont pas souhaité commenter.

Il convient de mentionner que Goldman Sachs possède actuellement des bureaux à Doha, à Riyad et à Dubaï.

L’Arabie saoudite a dépassé son objectif d’attirer des sièges régionaux, avec plus de 180 entreprises désormais établies dans le Royaume. Ce nombre dépasse l’objectif initial de sécuriser 160 QG d’ici à la fin de 2023.

L’Arabie saoudite propose des incitations fiscales aux entreprises étrangères qui établissent leur siège régional dans le Royaume, notamment une exonération de l’impôt sur les sociétés pendant trente ans.

Les incitations fiscales comprennent un impôt sur le revenu nul pour les entités étrangères qui déménagent leur siège régional dans le Royaume. Il est possible de bénéficier de ces avantages à compter de la date d’obtention de la licence d’émission du siège régional, selon le ministère de l’Investissement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Assemblées annuelles BM-FMI: pari réussi pour le Maroc

Le premier jour des assemblées a été consacré au Maroc, avec notamment une keynote du ministre délégué chargé de l'investissement, Mohcine Jazouli. (AFP).
Le premier jour des assemblées a été consacré au Maroc, avec notamment une keynote du ministre délégué chargé de l'investissement, Mohcine Jazouli. (AFP).
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  • Marrakech accueille jusqu’au 15 octobre le gotha de la finance mondiale à l’occasion des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international
  • Pour assurer la sécurité de ces assemblées annuelles du FMI et la BM, le Maroc a mobilisé plus de 6 500 agents de police, tous rangs confondus

CASABLANCA: Marrakech accueille jusqu’au 15 octobre le gotha de la finance mondiale à l’occasion des assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI). Cet événement d’envergure planétaire revient donc en terre africaine cinquante ans après et fait rayonner davantage le royaume du Maroc. Voilà qui offre une véritable voix à l’Afrique, un continent demandeur d’investissements inclusifs et de financements.

Cette rencontre est l'occasion pour le Maroc de mettre en avant les nombreuses avancées réalisées sous le règne du roi Mohammed VI. «Le Maroc dispose de solides fondamentaux pour faire face aux chocs systémiques. Le Royaume constitue également une source d'énergies renouvelables extrêmement importante», souligne d’ailleurs la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, qui se déclare impressionnée par la résilience et la capacité du pays à se relever après le terrible séisme qui a fait plus de 2 900 morts.

«Réformes transformatrices»

Cet avis est partagé par Aziz Akhannouch. Le chef du gouvernement marocain rappelle que, «grâce aux réformes transformatrices engagées sous la conduite du roi Mohammed VI, nos bases économiques ont été renforcées, nos infrastructures se sont modernisées et les conditions de vie de notre population se sont considérablement améliorées».

Christine Lagarde qualifie justement le Maroc de «bon exemple» sur le plan des infrastructures. La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) précise que «le Royaume a investi plus de 30% de son produit intérieur brut [PIB] au cours des deux dernières décennies uniquement dans les infrastructures».

Outre ces marques de confiance et de reconnaissance de l’élite financière mondiale à l’égard de la résilience économique du Maroc, cet événement offrira au pays un véritable rayonnement planétaire et aura des conséquences importantes sur plusieurs secteurs, en particulier le tourisme, surtout après le tremblement de terre qui a frappé la région d’Al Haouz et Marrakech, le poumon touristique du Royaume.

«La tenue de ces assemblées présente une importance majeure pour le Maroc à deux niveaux: stimuler le secteur du tourisme et donner une grande visibilité au Royaume en termes d’attrait des investissements», souligne Jawad Kerdoudi.

Joint par Arab. News en français, Jawad Kerdoudi, président de l’Institut marocain des relations internationales (Imri), se dit fier d’assister à cette rencontre à laquelle participent des experts et des hauts responsables des secteurs public et privé. «Il s’agit d’un événement extraordinaire qui réunit 12 000 personnes et 189 délégations officielles, avec la présence effective de la direction générale du FMI et du président de la Banque mondiale. La tenue de ces assemblées présente une importance majeure pour le Maroc à deux niveaux: stimuler le secteur du tourisme et donner une grande visibilité au Royaume en termes d’attrait des investissements», souligne Jawad Kerdoudi.

Le premier jour des assemblées a été consacré au Maroc, avec notamment une keynote du ministre délégué chargé de l'investissement, Mohcine Jazouli. «Investir au Maroc est un pari gagnant. C'est pourquoi nous exhortons les acteurs internationaux, les organisations financières ainsi que les opérateurs privés locaux et internationaux à saisir ces opportunités et à se joindre à ce mouvement.» L’homme politique met en exergue les atouts et les mesures incitatives du Royaume comme la nouvelle charte de l’investissement, les infrastructures modernes, la stabilité politique, les chantiers et les projets de grande ampleur, à l’instar du gazoduc Maroc-Nigeria, et les stratégies sectorielles, comme celle qui concerne les énergies renouvelables.

Plus de 6 500 agents de police mobilisés

Pour assurer la sécurité de ces assemblées annuelles du FMI et de la BM, le Maroc a mobilisé plus de 6 500 agents de police, tous rangs confondus. La Direction générale de la sécurité nationale (DGSN) a mis en place un dispositif spécial, mobilisant plusieurs centaines de véhicules de police et utilisant des ressources techniques, technologiques et logistiques. Des équipes d'intervention rapide qui relèvent de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), spécialisées dans la gestion des menaces majeures, ont également été déployées.

Une fois de plus, le Maroc a fait preuve de grande capacité à organiser des événements d’envergure planétaire.